Ce sont environ 10% des quelque 3 milliards de passagers aériens annuels qui ne prennent pas la peine de réclamer le remboursement des taxes en cas de perte de leur billet © nito - Fotolia.com
Nos confrères de BFM Business viennent de soulever un sacré lièvre (ou lapin). Un lapin que je vais soumettre à votre réflexion sagace.
Vous savez, vous qui êtes tous de grands professionnels, que le prix d’un billet d’avion, outre la partie "transport" pure, comporte un nombre d’éléments absolument ahurissant.
Eléments qui, parfois, peuvent quasiment doubler le tarif de base d’un ticket.
Or, que se passe-t-il lorsqu’un passager n’utilise pas son billet d’aéroplane, soit parce qu’il a raté son vol, soit parce qu’il a changé d’avis ? Parfois, la compagnie lui rembourse... ou pas !
C’est selon.
Pourtant, comme le souligne notre confrère, les billets « non remboursables » comportent aussi des taxes, qui doivent, elles, être remboursées au client.
Si je ne m’abuse d’ailleurs, la loi, votée il y a deux ans stipule bien que ces taxes diverses et variées doivent être impérativement remboursées au passager.
Avec toutefois un léger bémol : le passager doit demander le remboursement de ces taxes, lesquelles peuvent atteindre souvent des niveaux conséquents.
Vous savez, vous qui êtes tous de grands professionnels, que le prix d’un billet d’avion, outre la partie "transport" pure, comporte un nombre d’éléments absolument ahurissant.
Eléments qui, parfois, peuvent quasiment doubler le tarif de base d’un ticket.
Or, que se passe-t-il lorsqu’un passager n’utilise pas son billet d’aéroplane, soit parce qu’il a raté son vol, soit parce qu’il a changé d’avis ? Parfois, la compagnie lui rembourse... ou pas !
C’est selon.
Pourtant, comme le souligne notre confrère, les billets « non remboursables » comportent aussi des taxes, qui doivent, elles, être remboursées au client.
Si je ne m’abuse d’ailleurs, la loi, votée il y a deux ans stipule bien que ces taxes diverses et variées doivent être impérativement remboursées au passager.
Avec toutefois un léger bémol : le passager doit demander le remboursement de ces taxes, lesquelles peuvent atteindre souvent des niveaux conséquents.
Dominique Gobert et Chien Charly - DR
Et bien souvent, soit parce que le passager (ou son agence de voyages) ne le sait pas, n’y pense pas ou ne veut pas se lancer dans des formalités longues et chronophages, elles aboutissent dans les caisses de l’Etat… En toute illégalité !
C’est un journaliste suisse, Giuseppe Melillo, lequel après avoir subi l’amère expérience de rater un vol et de perdre son billet, a eu l’idée de se pencher sur le problème.
D’après ses calculs, ce sont environ 10 % des quelque 3 milliards de passagers aériens annuels qui ne prennent pas la peine de réclamer le remboursement des taxes en cas de perte de leur billet.
Taxes que se gardent bien de rembourser les compagnies mais qui sont bien obligées de les reverser aux Etats.
Et selon notre confrère suisse, ça représente quand même la bagatelle de plusieurs dizaines de milliards au cours des 10 dernières années.
C’est un journaliste suisse, Giuseppe Melillo, lequel après avoir subi l’amère expérience de rater un vol et de perdre son billet, a eu l’idée de se pencher sur le problème.
D’après ses calculs, ce sont environ 10 % des quelque 3 milliards de passagers aériens annuels qui ne prennent pas la peine de réclamer le remboursement des taxes en cas de perte de leur billet.
Taxes que se gardent bien de rembourser les compagnies mais qui sont bien obligées de les reverser aux Etats.
Et selon notre confrère suisse, ça représente quand même la bagatelle de plusieurs dizaines de milliards au cours des 10 dernières années.
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Jacques Chirac avait en son temps décidé de créer, lui aussi, une taxe sur les billets d’avion, destinée à alimenter UNITAID, une organisation chargée de lutter contre le sida, ainsi que le paludisme et la tuberculose.
Une taxe d’ailleurs que seuls quelques rares pays, dont la France, appliquent.
Notre ami suisse, lui, a eu une idée encore plus généreuse et vient de lancer une pétition afin d’exiger que les compagnies aériennes reversent systématiquement les taxes non remboursées à l’ONU.
A charge pour cette grande institution de créer un Fonds Mondial de la Philanthropie, destiné à soutenir des ONG diverses mais solidaires.
Utopie, me direz-vous ?
Certainement, mais cela ne mérite-t-il pas que l’on s’y penche sérieusement ?
Une taxe d’ailleurs que seuls quelques rares pays, dont la France, appliquent.
Notre ami suisse, lui, a eu une idée encore plus généreuse et vient de lancer une pétition afin d’exiger que les compagnies aériennes reversent systématiquement les taxes non remboursées à l’ONU.
A charge pour cette grande institution de créer un Fonds Mondial de la Philanthropie, destiné à soutenir des ONG diverses mais solidaires.
Utopie, me direz-vous ?
Certainement, mais cela ne mérite-t-il pas que l’on s’y penche sérieusement ?