Les clients lésés s'assoient sur les vacances et la profession qui se targue d'offrir de meilleurs garanties que certains voyagistes en ligne, n'est plus vraiment crédible. /photo JDL)
Pas plus tard que très récemment, un gros (mais non Emmanuel, pas vous) opérateur Français, Kuoni France en l'occurrence (damned, ça coïncide) claquait la porte de l'APST.
"Trop cher", expliquait Emmanuel Foiry, patron de Kuoni France. "Nous avons trouvé mieux ailleurs et moins cher..."
Bigre. On nous aurait menti ?
Que nenni, rétorque le Président de l'APST, Raoul Nabet. Kuoni France ne voulait pas appliquer la règle qui consiste à présenter à son garant des contre-garanties…
Faut dire que ces garanties, dans le cas de Kuoni France, s'élèvent quand même à quelque 3.8M€. Ça se trouve pas forcément sous les sabots du cheval…
Bien évidemment, l'APST, si elle est de loin le premier organisme de garantie financière dans le tourisme, n'est cependant pas la seule institution à proposer ses services aux professionnels du tourisme.
La loi autorise en effet, les banques ou certaines sociétés financières à garantir les voyagistes.
La grosse différence étant que les banques garantissent les fonds à hauteur d'un certain plafond… et c'est tout (pensaient-elles...
Un opérateur disposant d'une garantie de 100.000€, sera indemnisé à hauteur de cette somme.
Mais si le sinistre est supérieur à cette somme, c'est foutu. Le client n'aura que les yeux pour pleurer sur ses rêves de vacances à jamais perdus…
L'APST est le seul organisme à garantir la totalité des fonds déposés par le client. Un bonus, assez méconnu d'ailleurs du grand public et qui mériterait une communication plus poussée.
"Trop cher", expliquait Emmanuel Foiry, patron de Kuoni France. "Nous avons trouvé mieux ailleurs et moins cher..."
Bigre. On nous aurait menti ?
Que nenni, rétorque le Président de l'APST, Raoul Nabet. Kuoni France ne voulait pas appliquer la règle qui consiste à présenter à son garant des contre-garanties…
Faut dire que ces garanties, dans le cas de Kuoni France, s'élèvent quand même à quelque 3.8M€. Ça se trouve pas forcément sous les sabots du cheval…
Bien évidemment, l'APST, si elle est de loin le premier organisme de garantie financière dans le tourisme, n'est cependant pas la seule institution à proposer ses services aux professionnels du tourisme.
La loi autorise en effet, les banques ou certaines sociétés financières à garantir les voyagistes.
La grosse différence étant que les banques garantissent les fonds à hauteur d'un certain plafond… et c'est tout (pensaient-elles...
Un opérateur disposant d'une garantie de 100.000€, sera indemnisé à hauteur de cette somme.
Mais si le sinistre est supérieur à cette somme, c'est foutu. Le client n'aura que les yeux pour pleurer sur ses rêves de vacances à jamais perdus…
L'APST est le seul organisme à garantir la totalité des fonds déposés par le client. Un bonus, assez méconnu d'ailleurs du grand public et qui mériterait une communication plus poussée.
D'autant que, comme l'indique mon excellent confrère Pierre Coronas, dans son papier de vendredi, la loi européenne impose aux voyagistes et à leurs organismes de garantie, le "remboursement total des fonds déposés".
Patatras ! Et, la loi étant ce qu'elle est et les banques de plus en plus réticentes à accueillir les entreprises de tourisme, il ne fait aucun doute que les garanties financières vont être de plus en plus difficiles à obtenir de la part des banquiers.
Une manne pour l'APST qui devrait se retrouver, de fait et dans peu de temps, en situation de quasi-monopole !
En revanche, et c'est un point important que l'on ne répète jamais assez, cette garantie financière ne "couvre pas" les déboires que pourrait connaitre une agence de voyages en cas de défaillance de l'un de ses fournisseurs.
Ceci mériterait aussi un supplément d'information voire de communication en direction des professionnels…
On connait actuellement les difficultés que rencontre l'APST, face aux sinistres et aux margoulins de tous poils, qui font de la faillite de leurs entreprises un modèle économique.
Et, comme cet organisme se veut un modèle de "solidarité", les gens honnêtes payent souvent pour les escrocs.
C'est la vie…
Autre point qui mérite réflexion et dont le vide actuel reste abyssal : qui pourra faire la police ? On a récemment vu le cas de Twim Travel, qui durant plusieurs mois, a exercé en totale illégalité.
La DGCCRF, théoriquement en charge de cette mission de contrôle, n'a pas suffisamment de moyens. Le Snav ? Ce n'est pas son boulot, ni l'APST d'ailleurs…
Alors Atout France ? Pas davantage. Fâcheux ce vide juridique, non ?
Du coup, les clients lésés s'assoient sur les vacances et la profession qui se targue d'offrir de meilleurs garanties que certains voyagistes en ligne, n'est plus vraiment crédible.
Alors, l'hyper protection juridique des clients des agences de voyages en France ne serait-elle plus qu'un vieux fantasme à ranger au placard avec les sex toys et les gels lubrifiants ?
Poser la question...
Patatras ! Et, la loi étant ce qu'elle est et les banques de plus en plus réticentes à accueillir les entreprises de tourisme, il ne fait aucun doute que les garanties financières vont être de plus en plus difficiles à obtenir de la part des banquiers.
Une manne pour l'APST qui devrait se retrouver, de fait et dans peu de temps, en situation de quasi-monopole !
En revanche, et c'est un point important que l'on ne répète jamais assez, cette garantie financière ne "couvre pas" les déboires que pourrait connaitre une agence de voyages en cas de défaillance de l'un de ses fournisseurs.
Ceci mériterait aussi un supplément d'information voire de communication en direction des professionnels…
On connait actuellement les difficultés que rencontre l'APST, face aux sinistres et aux margoulins de tous poils, qui font de la faillite de leurs entreprises un modèle économique.
Et, comme cet organisme se veut un modèle de "solidarité", les gens honnêtes payent souvent pour les escrocs.
C'est la vie…
Autre point qui mérite réflexion et dont le vide actuel reste abyssal : qui pourra faire la police ? On a récemment vu le cas de Twim Travel, qui durant plusieurs mois, a exercé en totale illégalité.
La DGCCRF, théoriquement en charge de cette mission de contrôle, n'a pas suffisamment de moyens. Le Snav ? Ce n'est pas son boulot, ni l'APST d'ailleurs…
Alors Atout France ? Pas davantage. Fâcheux ce vide juridique, non ?
Du coup, les clients lésés s'assoient sur les vacances et la profession qui se targue d'offrir de meilleurs garanties que certains voyagistes en ligne, n'est plus vraiment crédible.
Alors, l'hyper protection juridique des clients des agences de voyages en France ne serait-elle plus qu'un vieux fantasme à ranger au placard avec les sex toys et les gels lubrifiants ?
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