Pierre Doulcet, grand patron de la presse professionnelle, fête ses 90 ans aujourd’hui. Toute l'équipe de TourMaG.com lui souhaite un bon anniversaire - DR : DepositPhotos, RuthBlack
Pour beaucoup d’entre vous, jeunes lecteurs, ce nom ne vous dira peut-être pas grand-chose.
Et pourtant, c’est l’un des pionniers de cette presse professionnelle du tourisme. Il aura quand même créé Tour Hebdo et le Quotidien du Tourisme, entre autres !
Cette presse, tant grand public que professionnelle, qui est en train de disparaître, comme le souligne dans son éditorial du QdT, Nicolas Barbery, Pierre Doulcet a largement contribué à la créer et à lui donner ses lettres de noblesse.
C’est aussi lui qui m’a appris à « informer sur des vérités qui dérangent » et à ne pas céder face à l’intimidation… Parce que, pour lui, les malfaisants n’ont rien à faire dans la profession.
Pierre Doulcet a 90 ans aujourd’hui. Il va bien, du moins dans la tête, qui fourmille toujours d’idées et de sentences pour lesquelles nous ne sommes parfois pas d’accord.
Mais que peut-on faire face à un, comme il se définit lui-même, anarchiste de tous bords. Et puis, on ne peut pas se fâcher avec un homme qui vous appelle « mon petit » avec tant d’affection !
Et pourtant, c’est l’un des pionniers de cette presse professionnelle du tourisme. Il aura quand même créé Tour Hebdo et le Quotidien du Tourisme, entre autres !
Cette presse, tant grand public que professionnelle, qui est en train de disparaître, comme le souligne dans son éditorial du QdT, Nicolas Barbery, Pierre Doulcet a largement contribué à la créer et à lui donner ses lettres de noblesse.
C’est aussi lui qui m’a appris à « informer sur des vérités qui dérangent » et à ne pas céder face à l’intimidation… Parce que, pour lui, les malfaisants n’ont rien à faire dans la profession.
Pierre Doulcet a 90 ans aujourd’hui. Il va bien, du moins dans la tête, qui fourmille toujours d’idées et de sentences pour lesquelles nous ne sommes parfois pas d’accord.
Mais que peut-on faire face à un, comme il se définit lui-même, anarchiste de tous bords. Et puis, on ne peut pas se fâcher avec un homme qui vous appelle « mon petit » avec tant d’affection !
Dominique Gobert - DR
Dans sa retraite du Gers, Pierre se souvient de ces années du tourisme, de ces belles années et il m’a demandé, ce que je fais bien volontiers, d’envoyer un amical salut à tous ces acteurs de la grande époque qui, petit à petit, s’en sont allés.
Comme il me le disait hier au téléphone, de sa voix de jeune homme, « moi qui ai beaucoup voyagé, pris l’avion, je suis dans la salle d’embarquement en attendant l’heure de mon dernier envol » !
Sans doute aura-t-il voulu prévenir tous ses amis (et parfois ennemis, il en avait le Pierrot) que bientôt pour lui, ce serait le moment des retrouvailles.
Retrouvailles très certainement avec Philippe Demonchy, génial créateur de ce qui est devenu Selectour version « industrielle », avec mon vieux Maître Yoda, Jean-Paul Chantraine qui, de son œil malicieux doit regarder avec sérénité l’évolution d’Asia.
D’autres noms me viennent à l’esprit, mais j’étais encore jeune à cette époque. Je pense à un certain Claude Dexidour, qui aura largement contribué à installer le marché de la croisière en France.
Je pense aussi avec une grande tendresse à Antonio d’Apote et tant d’autres que je ne peux citer ici mais pour qui Pierre voulait rendre un hommage particulier. Histoire qu’on ne les oublie pas si vite.
Comme il me le disait hier au téléphone, de sa voix de jeune homme, « moi qui ai beaucoup voyagé, pris l’avion, je suis dans la salle d’embarquement en attendant l’heure de mon dernier envol » !
Sans doute aura-t-il voulu prévenir tous ses amis (et parfois ennemis, il en avait le Pierrot) que bientôt pour lui, ce serait le moment des retrouvailles.
Retrouvailles très certainement avec Philippe Demonchy, génial créateur de ce qui est devenu Selectour version « industrielle », avec mon vieux Maître Yoda, Jean-Paul Chantraine qui, de son œil malicieux doit regarder avec sérénité l’évolution d’Asia.
D’autres noms me viennent à l’esprit, mais j’étais encore jeune à cette époque. Je pense à un certain Claude Dexidour, qui aura largement contribué à installer le marché de la croisière en France.
Je pense aussi avec une grande tendresse à Antonio d’Apote et tant d’autres que je ne peux citer ici mais pour qui Pierre voulait rendre un hommage particulier. Histoire qu’on ne les oublie pas si vite.
Autres articles
-
Laurent Abitbol : Selectour va distribuer "le plus gros bonus de l’histoire"
-
Laurent Abitbol à l’AFTM : "Que la NDC, n’aille pas plus loin..." 🔑
-
Selectour : Amadeus B2B Wallet entre en phase de test
-
L. Abitbol (Selectour) : « L'année prochaine, nous ferons des forces de vente aussi grandes qu'un congrès »🔑
-
Forces de vente 2024 : Selectour fait un carton plein en Turquie 🔑
En même temps, la relève a été assurée, grâce à ces Olivier, Michel, Jean-François, Alain, Paul (!!), Jean-Pierre, Emmanuel, Anne, Patrice et tant d’autres qui se reconnaîtront.
Toujours lucide, durant cette étrange conversation, Pierre jette un regard extrêmement attentif, tant sur l’évolution de la profession que de la presse touristique.
Un regard très lucide, pas forcément approbateur, un rien cynique, mais tellement plein de bon sens et de finesse que cet homme continuera à m’apporter une vraie analyse de ce secteur.
« Faut pas être triste, me disait-il encore, j’ai eu une telle belle vie, j’ai fait tellement de choses, avec tous ces personnages qui sont partis, qu’il est temps pour moi… Mais je n’ai pas peur ! »
Tout est dit.
Cher Pierre, sans qui je ne serais sûrement pas qui je suis maintenant, j’espère avoir respecté ce que vous m’avez confié hier.
Vos amis partis plus tôt restent encore présents dans les mémoires mais ne sont pas pressés de vous accueillir trop tôt dans leur club… de vacances !
Quant à moi, j’oserai parler au nom de cette presse professionnelle, en vous disant que grâce à vous, nous existons encore… bien que la liberté de ton et d’expression reste de plus en plus difficile.
Amitiés, cher Pierre et joyeux bon anniversaire !
Toujours lucide, durant cette étrange conversation, Pierre jette un regard extrêmement attentif, tant sur l’évolution de la profession que de la presse touristique.
Un regard très lucide, pas forcément approbateur, un rien cynique, mais tellement plein de bon sens et de finesse que cet homme continuera à m’apporter une vraie analyse de ce secteur.
« Faut pas être triste, me disait-il encore, j’ai eu une telle belle vie, j’ai fait tellement de choses, avec tous ces personnages qui sont partis, qu’il est temps pour moi… Mais je n’ai pas peur ! »
Tout est dit.
Cher Pierre, sans qui je ne serais sûrement pas qui je suis maintenant, j’espère avoir respecté ce que vous m’avez confié hier.
Vos amis partis plus tôt restent encore présents dans les mémoires mais ne sont pas pressés de vous accueillir trop tôt dans leur club… de vacances !
Quant à moi, j’oserai parler au nom de cette presse professionnelle, en vous disant que grâce à vous, nous existons encore… bien que la liberté de ton et d’expression reste de plus en plus difficile.
Amitiés, cher Pierre et joyeux bon anniversaire !