Je ne suis pas toujours d'accord avec les positions souvent démagogiques des syndicats de navigants, mais pour une fois, j'ai tendance à approuver leur démarche.
C'est en effet un syndicat qui a porté l'affaire Ryanair devant les tribunaux avec le succès que l'on connait.
En même temps, qu'un syndicat, particulièrement lorsqu'il concerne des salariés à Marseille, défende ses adhérents, ça parait normal. Comme le Président…
Ryanair est considérée, avec easyjet, comme l'une des plus importante compagnies low cost en Europe… et peut-être même dans le monde. Et qui engrange les bénéfices comme Harpagon amassait les louis d'or.
Le problème, pour ces compagnies, est que le modèle est tronqué et repose, à la fois sur une communication agressive et trompeuse, et aussi sur une gestion sociale pour le moins très hasardeuse.
Sans parler du racket absolument éhonté que pratiquent ces compagnies auprès des Chambres de Commerce de leurs lignes.
Les juges ont sanctionné Ryanair pour avoir fait, en quelque sorte, travailler ses personnels basés à Marseille "au noir". Du moins, du point de vue de droit français.
Comme le souligne finement mon ami Jean-Louis Baroux, la législation européenne, qui semble permettre ce genre de pratique, a besoin d'un sérieux coup de nettoyage. Harmonisation, je reconnais bien là Baroux, me semble davantage relever de l'utopie sympathique.
En revanche, et là je ne suis pas entièrement d'accord avec le Past-Président d'APG, je ne crois pas qu'une compagnie française, Air France en l'occurrence, alliée fortement avec une compagnie hollandaise, KLM, et dont le siège "officiel" (ou légal, comme vous voulez, se situe au Pays Bas, puisse dépendre du droit, tant social que juridique, des bataves ?
C'est en effet un syndicat qui a porté l'affaire Ryanair devant les tribunaux avec le succès que l'on connait.
En même temps, qu'un syndicat, particulièrement lorsqu'il concerne des salariés à Marseille, défende ses adhérents, ça parait normal. Comme le Président…
Ryanair est considérée, avec easyjet, comme l'une des plus importante compagnies low cost en Europe… et peut-être même dans le monde. Et qui engrange les bénéfices comme Harpagon amassait les louis d'or.
Le problème, pour ces compagnies, est que le modèle est tronqué et repose, à la fois sur une communication agressive et trompeuse, et aussi sur une gestion sociale pour le moins très hasardeuse.
Sans parler du racket absolument éhonté que pratiquent ces compagnies auprès des Chambres de Commerce de leurs lignes.
Les juges ont sanctionné Ryanair pour avoir fait, en quelque sorte, travailler ses personnels basés à Marseille "au noir". Du moins, du point de vue de droit français.
Comme le souligne finement mon ami Jean-Louis Baroux, la législation européenne, qui semble permettre ce genre de pratique, a besoin d'un sérieux coup de nettoyage. Harmonisation, je reconnais bien là Baroux, me semble davantage relever de l'utopie sympathique.
En revanche, et là je ne suis pas entièrement d'accord avec le Past-Président d'APG, je ne crois pas qu'une compagnie française, Air France en l'occurrence, alliée fortement avec une compagnie hollandaise, KLM, et dont le siège "officiel" (ou légal, comme vous voulez, se situe au Pays Bas, puisse dépendre du droit, tant social que juridique, des bataves ?
D'ailleurs, si tel était le cas, j'imagine le tollé que de telles pratiques provoqueraient auprès des personnels d'Air France.
J'en tremble même…
Ryanair ne s'est même pas posé ce genre de questions. J'ai même l'impression que les salariés, basés à Marseille, mais "immatriculés en Irlande, ont été, ni plus, ni moins spoliés. Pour ne pas dire volés.
Si leur syndicat ne s'en était pas mêlé, leur retraite, déjà bien improbable par les temps qui courent, n'aurait pas été brillante.
Vous me direz, y'a pas que Ryanair qui pratique ce genre de choses, je connais des entreprises qui ne déclarent pas leurs salariés… Mais c'est un autre sujet.
En revanche, et hors ce genre "d'économies" cher à O'Leary, je me demande si la justice, dans sa grande sagesse, n'aurait pas dû aussi s'attaquer aux "subventions", déguisées en "fonds marketing" (c'est une belle astuce pratique) qui, fausse quand même le principe de la concurrence, non ?
Parce que, si j'ai bien tout compris (et je crois que j'ai compris), les subventions accordées à ces compagnies low cost, proviennent bien, de la poche du contribuable, non?
Ce qui fait que le contribuable subventionne une (des ?) compagnies, qui, non seulement fausse drôlement le jeu, mais qui, en plus, "oublient" de participer aux cotisations sociales qui font de notre pays un exemple que l'on envie…
Alors, dix briques pour Ryanair, c'est pas cher payé. D'autant que je fais confiance à l'Irlandais pour se rattraper vite fait, bien fait: toilettes payantes dans ses avions, bagages en soute plus chers encore, toutes les idées devraient fleurir.
En revanche, on ne peut pas reprocher à O'Leary de gérer au plus près sa société. C'est le devoir de chaque entrepreneur…
J'en tremble même…
Ryanair ne s'est même pas posé ce genre de questions. J'ai même l'impression que les salariés, basés à Marseille, mais "immatriculés en Irlande, ont été, ni plus, ni moins spoliés. Pour ne pas dire volés.
Si leur syndicat ne s'en était pas mêlé, leur retraite, déjà bien improbable par les temps qui courent, n'aurait pas été brillante.
Vous me direz, y'a pas que Ryanair qui pratique ce genre de choses, je connais des entreprises qui ne déclarent pas leurs salariés… Mais c'est un autre sujet.
En revanche, et hors ce genre "d'économies" cher à O'Leary, je me demande si la justice, dans sa grande sagesse, n'aurait pas dû aussi s'attaquer aux "subventions", déguisées en "fonds marketing" (c'est une belle astuce pratique) qui, fausse quand même le principe de la concurrence, non ?
Parce que, si j'ai bien tout compris (et je crois que j'ai compris), les subventions accordées à ces compagnies low cost, proviennent bien, de la poche du contribuable, non?
Ce qui fait que le contribuable subventionne une (des ?) compagnies, qui, non seulement fausse drôlement le jeu, mais qui, en plus, "oublient" de participer aux cotisations sociales qui font de notre pays un exemple que l'on envie…
Alors, dix briques pour Ryanair, c'est pas cher payé. D'autant que je fais confiance à l'Irlandais pour se rattraper vite fait, bien fait: toilettes payantes dans ses avions, bagages en soute plus chers encore, toutes les idées devraient fleurir.
En revanche, on ne peut pas reprocher à O'Leary de gérer au plus près sa société. C'est le devoir de chaque entrepreneur…
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