Pas glop, en revanche, pour quelque 2200 salariés d'Alitalia, qui, eux, vont se retrouver vite fait au chomdu. C'est en effet l'exigence d'Etihad de dégraisser… un mammouth qui ne pouvait plus marcher tellement il souffrait de surcharge pondérale. - DR
Pour Etihad, c'est surement une bonne nouvelle, qui marque l'offensive grandissante que mènent les différentes compagnies aériennes du Moyen-Orient face à leurs homologues européennes.
Et accessoirement entre elles, d'ailleurs !
Etihad va, selon toute probabilité, remettre quelque 650 millions d'euros dans la compagnie italienne et néanmoins moribonde.
Pas (assez) cher mon fiiiils !
Et, en plus, la quasi-totalité de la dette est abandonnée par des banquiers qui n'en peuvent plus et qui espèrent simplement préserver le peu qui leur reste dans des actions de la compagnie enfin rétablie…
Pas glop en revanche pour les quelque 2200 salariés d'Alitalia, qui, eux, vont se retrouver vite fait au chomdu. C'est en effet l'exigence d'Etihad de dégraisser… un mammouth qui ne pouvait plus marcher (et voler à fortiori) tellement il souffrait de surcharge pondérale.
En même temps, ça craint drôlement, non seulement pour les compagnies européennes, qui voient le renard du désert pénétrer lentement dans le poulailler, mais aussi pour les autres compagnies du Moyen Orient.
Ces dernières vont commencer à comprendre que la concurrence, c'est aussi valable au pays de l'Or Noir que dans les pays qui n'en ont pas…
Et accessoirement entre elles, d'ailleurs !
Etihad va, selon toute probabilité, remettre quelque 650 millions d'euros dans la compagnie italienne et néanmoins moribonde.
Pas (assez) cher mon fiiiils !
Et, en plus, la quasi-totalité de la dette est abandonnée par des banquiers qui n'en peuvent plus et qui espèrent simplement préserver le peu qui leur reste dans des actions de la compagnie enfin rétablie…
Pas glop en revanche pour les quelque 2200 salariés d'Alitalia, qui, eux, vont se retrouver vite fait au chomdu. C'est en effet l'exigence d'Etihad de dégraisser… un mammouth qui ne pouvait plus marcher (et voler à fortiori) tellement il souffrait de surcharge pondérale.
En même temps, ça craint drôlement, non seulement pour les compagnies européennes, qui voient le renard du désert pénétrer lentement dans le poulailler, mais aussi pour les autres compagnies du Moyen Orient.
Ces dernières vont commencer à comprendre que la concurrence, c'est aussi valable au pays de l'Or Noir que dans les pays qui n'en ont pas…
Parce que faut pas croire : entre Qatar, Emirates, Etihad, c'est pas une franche amitié.
Même si, chez ces compagnies, on n'a pas besoin d'escroquer le passager avec une surcharge carburant, faut quand même garder le client et les parts de marché qui vont bien.
Tout en conservant une recette unitaire qu'envient les Air France, Lufthansa ou British, par exemple.
Alors, me direz-vous, pour Air France, est-ce vraiment une bonne nouvelle ?
Après tout, notre bonne compagnie que nous aimons tous même si elle est parfois insupportable (tiens, ça me rappelle quelque chose), est quand même partie prenante (enfin à 6%) dans le capital d'Alitalia.
Par ailleurs, si je ne me trompe pas, elle dispose de quelques accords avec Etihad, n'est-il pas ?
En fait, entre Etihad, Alitalia et Air France, y'a pas mal de "vols en partage de code"…
Mais, du coup, si Etihad prend quasi la direction d'Alitalia, ne se sentira-t-elle pas enclinte (oui, je sais on dit encline, mais j'aime mieux l'autre) à alimenter ses propres vols plutôt que ceux de sa "partenaire" ?
Même si, chez ces compagnies, on n'a pas besoin d'escroquer le passager avec une surcharge carburant, faut quand même garder le client et les parts de marché qui vont bien.
Tout en conservant une recette unitaire qu'envient les Air France, Lufthansa ou British, par exemple.
Alors, me direz-vous, pour Air France, est-ce vraiment une bonne nouvelle ?
Après tout, notre bonne compagnie que nous aimons tous même si elle est parfois insupportable (tiens, ça me rappelle quelque chose), est quand même partie prenante (enfin à 6%) dans le capital d'Alitalia.
Par ailleurs, si je ne me trompe pas, elle dispose de quelques accords avec Etihad, n'est-il pas ?
En fait, entre Etihad, Alitalia et Air France, y'a pas mal de "vols en partage de code"…
Mais, du coup, si Etihad prend quasi la direction d'Alitalia, ne se sentira-t-elle pas enclinte (oui, je sais on dit encline, mais j'aime mieux l'autre) à alimenter ses propres vols plutôt que ceux de sa "partenaire" ?
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
Alitalia, malgré sa santé plus que défaillante, reste un solide atout pour les compagnies européennes qui cherchent par tous les moyens à se redorer la pilule…
Et, cette acquisition faite, je vois mal Etihad poursuivre plus avant ses pourparlers avec Air France, dans le cadre d'un accord que l'on pourrait nommer "plus global" ?
D'ailleurs, lorsqu'Air France avait commencé à s'intéresser financièrement à Alitalia, elle avait bien dans la tête, en prenant une part décisive du capital, de mener le même jeu qu'Etihad.
C'était pas l'envie qui manquait… Seulement les moyens !
Quant à la compagnie italienne, sans cette opportunité, point de salut… Et c'est pas le Silvio qui va pouvoir faire quelque chose…
Et, cette acquisition faite, je vois mal Etihad poursuivre plus avant ses pourparlers avec Air France, dans le cadre d'un accord que l'on pourrait nommer "plus global" ?
D'ailleurs, lorsqu'Air France avait commencé à s'intéresser financièrement à Alitalia, elle avait bien dans la tête, en prenant une part décisive du capital, de mener le même jeu qu'Etihad.
C'était pas l'envie qui manquait… Seulement les moyens !
Quant à la compagnie italienne, sans cette opportunité, point de salut… Et c'est pas le Silvio qui va pouvoir faire quelque chose…