Atout France n’a pas encore radié les adhérents de Schneider qui ne justifient pas d’une nouvelle garantie. Atout France a même accordé un délai d’un petit mois supplémentaire. © Richard Villalon - Fotolia.com
Et pourtant, ça continue. .. encore et encore (air connu)
On se souvient encore de la polémique qui avait secoué la profession lors de la remise en question de l’APST par certains de ses propres membres.
Ce qui avait été, sans doute, l’occasion pour certains « garantisseurs » de démarcher quelques voyagistes en leur garantissant (mais oui), de meilleures conditions.
Schneider Finances, par le biais de sa filiale Schneider Securities avait réussi à séduire un certain nombre d’opérateurs. A des conditions peut-être plus avantageuses que nos assureurs, ou que cette Association de Solidarité… Du moins en apparence, parce finalement, il fallait quand même laisser une solide « contre garantie » dans les Caisses de Schneider Finances... en cash, svp !
Après tout, la concurrence est encore ouverte… sauf que, finalement, le « garant », originaire de Grande Britannie s’est trouvée face à un grand dilemme : l’agrément d’exercer en France ne leur a plus été accordé.
Ce qui est assez normal, dans la mesure où ce même organisme avait perdu sa licence en Grande Bretagne en août dernier !
On se souvient encore de la polémique qui avait secoué la profession lors de la remise en question de l’APST par certains de ses propres membres.
Ce qui avait été, sans doute, l’occasion pour certains « garantisseurs » de démarcher quelques voyagistes en leur garantissant (mais oui), de meilleures conditions.
Schneider Finances, par le biais de sa filiale Schneider Securities avait réussi à séduire un certain nombre d’opérateurs. A des conditions peut-être plus avantageuses que nos assureurs, ou que cette Association de Solidarité… Du moins en apparence, parce finalement, il fallait quand même laisser une solide « contre garantie » dans les Caisses de Schneider Finances... en cash, svp !
Après tout, la concurrence est encore ouverte… sauf que, finalement, le « garant », originaire de Grande Britannie s’est trouvée face à un grand dilemme : l’agrément d’exercer en France ne leur a plus été accordé.
Ce qui est assez normal, dans la mesure où ce même organisme avait perdu sa licence en Grande Bretagne en août dernier !
Dominique Gobert - DR
Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, les activités de Schneider Brothers avaient aussi attiré l’attention de Bercy dès septembre dernier.
Le problème étant que, pour les opérateurs de voyage garantis par les Blues Brothers, la situation devenait tout à coup extrêmement difficile : comment continuer à exercer alors que la loi est très claire et impitoyable sur le sujet : sans garantie financière, pas d’immatriculation et sans immatriculation, impossible d’exercer !
Bien évidemment, la centaine et un peu plus de « garantis » par Schneider s’étaient d’un seul coup affolés, malgré la « bienveillance » d’Atout France qui avait accordé un délai à ces opérateurs le temps de trouver un autre garant.
Si j’ai bonne mémoire, à l’époque, Schneider avait hurlé que tout ceci n’était qu’un malentendu et que la situation allait rapidement se rétablir et tout devait rentrer dans l’ordre…
Sauf que rien n’est rentré dans l’ordre et que c’est très grave !
Parce que, d’une part, parmi les adhérents de Schneider il y a une bonne part de professionnels totalement honnêtes et que d’autre part, avant de changer de garant, ils voulaient récupérer la garantie « cash » qu’ils avaient déposé chez les Brothers Schneider.
Le problème étant que, pour les opérateurs de voyage garantis par les Blues Brothers, la situation devenait tout à coup extrêmement difficile : comment continuer à exercer alors que la loi est très claire et impitoyable sur le sujet : sans garantie financière, pas d’immatriculation et sans immatriculation, impossible d’exercer !
Bien évidemment, la centaine et un peu plus de « garantis » par Schneider s’étaient d’un seul coup affolés, malgré la « bienveillance » d’Atout France qui avait accordé un délai à ces opérateurs le temps de trouver un autre garant.
Si j’ai bonne mémoire, à l’époque, Schneider avait hurlé que tout ceci n’était qu’un malentendu et que la situation allait rapidement se rétablir et tout devait rentrer dans l’ordre…
Sauf que rien n’est rentré dans l’ordre et que c’est très grave !
Parce que, d’une part, parmi les adhérents de Schneider il y a une bonne part de professionnels totalement honnêtes et que d’autre part, avant de changer de garant, ils voulaient récupérer la garantie « cash » qu’ils avaient déposé chez les Brothers Schneider.
Ces derniers d’ailleurs, si j’en crois leurs déclarations de l’époque, avaient promis que les contre-garanties déposées par leurs adhérents seraient restituées au plus tard fin octobre 2017.
C’est-à-dire hier, en arrondissant !
Ben, apparemment, c’est loin d’être le cas et que la situation risque de devenir extrêmement critique, en cas de la moindre défaillance d’un adhérent pas encore re-garantit par un nouvel assureur.
Certes, Atout France n’a pas encore radié les adhérents de Schneider qui ne justifient pas d’une nouvelle garantie. Atout France a même accordé un délai d’un petit mois supplémentaire.
En clair, un certain nombre d’opérateurs de voyages opèrent pour le moment en quasi illégalité, même si cette « illégalité » reste sous contrôle…
Et surtout, qu’est-ce qui empêche les Brothers Schneider de restituer illico le fric à ces opérateurs qui ne peuvent pas, faute de moyens, souscrire une autre garantie ?
Tout ceci pue sacrément le pâté !
C’est-à-dire hier, en arrondissant !
Ben, apparemment, c’est loin d’être le cas et que la situation risque de devenir extrêmement critique, en cas de la moindre défaillance d’un adhérent pas encore re-garantit par un nouvel assureur.
Certes, Atout France n’a pas encore radié les adhérents de Schneider qui ne justifient pas d’une nouvelle garantie. Atout France a même accordé un délai d’un petit mois supplémentaire.
En clair, un certain nombre d’opérateurs de voyages opèrent pour le moment en quasi illégalité, même si cette « illégalité » reste sous contrôle…
Et surtout, qu’est-ce qui empêche les Brothers Schneider de restituer illico le fric à ces opérateurs qui ne peuvent pas, faute de moyens, souscrire une autre garantie ?
Tout ceci pue sacrément le pâté !
Autres articles