Gérard Blitz et Gilbert Trigano doivent bouillir dans leurs tombes respectives, en voyant le beau Club Med, né de leur imagination fertile et d'un véritable esprit social, il y a bien longtemps !
Parce que, franchement, y'a déjà bien longtemps que l'esprit et le modèle Club Med se sont envolés...
Tout comme la rentabilité d'ailleurs.
Si j'en crois (et il n'y a pas à s'y tromper), les résultats, ça fait bien vingt ans que Club Med ne gagne plus une thune.
Avec des hauts et des bas, certes, mais pas franchement rentable…
On ne va pas revenir sur le passé, mais c'est toujours pas facile d'être le fils de son père.
Gilbert avait laissé la place à Serge… Et la Maison changea de mains. C'est la vie.
Parce que, franchement, y'a déjà bien longtemps que l'esprit et le modèle Club Med se sont envolés...
Tout comme la rentabilité d'ailleurs.
Si j'en crois (et il n'y a pas à s'y tromper), les résultats, ça fait bien vingt ans que Club Med ne gagne plus une thune.
Avec des hauts et des bas, certes, mais pas franchement rentable…
On ne va pas revenir sur le passé, mais c'est toujours pas facile d'être le fils de son père.
Gilbert avait laissé la place à Serge… Et la Maison changea de mains. C'est la vie.
Après quelques péripéties, vint le fils de l'ex-président de la France. Toujours pas facile d'être le fils de son père, mais bon, faut vivre et la place est bonne.
Brève apparition d'un Bernard Tapie qui, je pense, aurait peut-être pu modifier le cours des choses de Club Med, même si franchement, c'est pas ma tasse de thé.
Henri, appuyé par quelques personnages haut placés (fils d'ex, ça peut servir) avait réussi à botter le Nanard en touche et repris les rênes, appuyant sa politique de développement vers une montée en gamme de Club Med.
Politique reprise et copiée, avec plus ou moins de succès, par certains grands TO industriels.
Toutefois, quand on a des rêves, il faut avoir les moyens de les réaliser.
Dans le cas d'Henri, c'était pas idiot, il fallait trouver d'autres marchés.
La Chine, c'est quand même un énorme réservoir de clients, d'autant que maintenant que le père Mao est mort, les Chinoas qui en ont bavé depuis des siècles, deviennent riches.
Et que le concept du Club correspond encore à une certaine idée du marxisme chinois nouvelle génération. Encore que le mot marxisme, ça doit donner des boutons maintenant...
Brève apparition d'un Bernard Tapie qui, je pense, aurait peut-être pu modifier le cours des choses de Club Med, même si franchement, c'est pas ma tasse de thé.
Henri, appuyé par quelques personnages haut placés (fils d'ex, ça peut servir) avait réussi à botter le Nanard en touche et repris les rênes, appuyant sa politique de développement vers une montée en gamme de Club Med.
Politique reprise et copiée, avec plus ou moins de succès, par certains grands TO industriels.
Toutefois, quand on a des rêves, il faut avoir les moyens de les réaliser.
Dans le cas d'Henri, c'était pas idiot, il fallait trouver d'autres marchés.
La Chine, c'est quand même un énorme réservoir de clients, d'autant que maintenant que le père Mao est mort, les Chinoas qui en ont bavé depuis des siècles, deviennent riches.
Et que le concept du Club correspond encore à une certaine idée du marxisme chinois nouvelle génération. Encore que le mot marxisme, ça doit donner des boutons maintenant...
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Or donc, Club Med, se vend aux Chinoas de Fosun, poursuit sa montée en gamme, développe sa distribution en tentant une intrusion à base de "corners" dans certains agences et réseaux et vogue la galère.
Bref, Henri sauvait en même temps ses stocks options, grâce à la Caisse des Dépôts, (c'est quand même de l'argent public), mais bon, ça va, ça vient et Hop!
Pas de pot, Bonomi, son groupe et en tête de liste, Serge Trigano, tapent du poing sur la table et défient les Chinoas en lançant une OPA.
Damned pour Henri et les Chinoas (je sais pas comment on dit damned en mandarin). Lesquels semblent abandonner la partie… jusqu'à la semaine dernière, proposant du coup un rachat d'actions nettement plus avantageux.
Ben oui. Parce que le management français a décidé de se battre… pour sauver ses stocks options. Faut pas rigoler avec ces choses-là.
Et comme d'habitude, c'est la Caisse des Dépôts qui va monter au créneau. L'argent public en quelque sorte…
Pas belle la vie ? "Re", comme dirait un certain slogan...
Bref, Henri sauvait en même temps ses stocks options, grâce à la Caisse des Dépôts, (c'est quand même de l'argent public), mais bon, ça va, ça vient et Hop!
Pas de pot, Bonomi, son groupe et en tête de liste, Serge Trigano, tapent du poing sur la table et défient les Chinoas en lançant une OPA.
Damned pour Henri et les Chinoas (je sais pas comment on dit damned en mandarin). Lesquels semblent abandonner la partie… jusqu'à la semaine dernière, proposant du coup un rachat d'actions nettement plus avantageux.
Ben oui. Parce que le management français a décidé de se battre… pour sauver ses stocks options. Faut pas rigoler avec ces choses-là.
Et comme d'habitude, c'est la Caisse des Dépôts qui va monter au créneau. L'argent public en quelque sorte…
Pas belle la vie ? "Re", comme dirait un certain slogan...