Affaire Schneider : Le problème étant quand même que ces gens-là, malgré leur brillant bavardage, leur attitude rassurante, n’avaient pas le droit d’exercer en France ! - DR : Pixabay
Et pourtant ! Cette profession est quand même particulièrement réglementée, encadrée et surveillée ?
A croire d’ailleurs que tous ces professionnels, qui représentent des milliers d’entreprises, des millions d’emplois, une contribution particulièrement significative à l’économie de notre pays, sont vus comme des « brebis galeuses » de nos pouvoirs publics.
Prenons le cas de Schneider, cette société qui avait réussi à attirer dans ses filets plusieurs centaines d’opérateurs de voyages et à leur offrir une « assurance »
On s’aperçoit que, au final, ces escrocs (et j’emploie le terme avec vigueur) n’ont seulement rien garanti à leurs adhérents, mais en plus les ont lamentablement plantés.
D’accord, me direz-vous, ces « assureurs » venus semble-t-il des lointaines contrées de la Grande-Bretagne, pays où les lois en ce qui concerne la responsabilité est bien moindre que chez nous, proposaient des tarifs, allez, je me risque, low cost !
Le problème étant quand même que ces gens-là, malgré leur brillant bavardage, leur attitude rassurante, n’avaient pas le droit d’exercer en France.
Et pourtant !
A croire d’ailleurs que tous ces professionnels, qui représentent des milliers d’entreprises, des millions d’emplois, une contribution particulièrement significative à l’économie de notre pays, sont vus comme des « brebis galeuses » de nos pouvoirs publics.
Prenons le cas de Schneider, cette société qui avait réussi à attirer dans ses filets plusieurs centaines d’opérateurs de voyages et à leur offrir une « assurance »
On s’aperçoit que, au final, ces escrocs (et j’emploie le terme avec vigueur) n’ont seulement rien garanti à leurs adhérents, mais en plus les ont lamentablement plantés.
D’accord, me direz-vous, ces « assureurs » venus semble-t-il des lointaines contrées de la Grande-Bretagne, pays où les lois en ce qui concerne la responsabilité est bien moindre que chez nous, proposaient des tarifs, allez, je me risque, low cost !
Le problème étant quand même que ces gens-là, malgré leur brillant bavardage, leur attitude rassurante, n’avaient pas le droit d’exercer en France.
Et pourtant !
L’affaire ne date pas d’hier. Et tout le monde le savait, tant nos instances représentatives que les pouvoirs publics.
Il aura fallu attendre qu’un beau jour, un fonctionnaire qui sans doute trouvait le temps un peu long, s’aperçoive que Schneider n’avait strictement aucune légitimité pour travailler en France.
Et, comme tout bon fonctionnaire qui se respecte, sans aucun état d’âme, sucre l’agrément… aux malheureux qui avaient été totalement abusés par Schneider. Et qui dit plus de garantie, dit plus d’immatriculation et dit, bien entendu, plus de droit d’exercer !
Cette société n’ayant, bien évidemment, pas la volonté de rembourser ou du moins de restituer à ses clients les fonds déposés.
Un préjudice pour les sociétés qui avaient cru en Schneider de plusieurs millions d’euros et, bien évidemment, des dépôts de bilan à la pelle !
A qui la faute ? Pour le syndicat professionnel, cette « aventure » ne le concerne pas.
Il aura fallu attendre qu’un beau jour, un fonctionnaire qui sans doute trouvait le temps un peu long, s’aperçoive que Schneider n’avait strictement aucune légitimité pour travailler en France.
Et, comme tout bon fonctionnaire qui se respecte, sans aucun état d’âme, sucre l’agrément… aux malheureux qui avaient été totalement abusés par Schneider. Et qui dit plus de garantie, dit plus d’immatriculation et dit, bien entendu, plus de droit d’exercer !
Cette société n’ayant, bien évidemment, pas la volonté de rembourser ou du moins de restituer à ses clients les fonds déposés.
Un préjudice pour les sociétés qui avaient cru en Schneider de plusieurs millions d’euros et, bien évidemment, des dépôts de bilan à la pelle !
A qui la faute ? Pour le syndicat professionnel, cette « aventure » ne le concerne pas.
Autres articles
En revanche, du côté des pouvoirs publics ou des instances régulatrices, on joue à se refiler la grosse patate brûlante.
Atout France, lequel a depuis Novelli, récupéré les « immatriculations » des professionnels du tourisme (alors qu’auparavant, la tâche était dévolue aux préfets) n’a fait qu’entériner les demandes d’immatriculations, sans vérifier que le garant était autorisé.
Quant à la DGE, visiblement, c’est un problème qui la dépasse totalement. Et, enfin, au ministère, notamment du côté de Bercy, on s’en tape royalement. Mais c’est tendance, en ce moment, cette facette royale…
Circulez, y’a rien à voir !
Comme nous le soulignons, si du côté de Schneider France, c’est silence total, le Groupe s’est replié prudemment du côté de l’Ecosse, sans doute en songeant au Brexit !
Un collectif de « spoliés » s’est constitué et va attaquer l’Etat, Atout France, la DGE et tout ce qu’ils pourront trouver.
Malheureusement, malgré mon optimisme notoire, je doute que tout ceci aboutisse. Tiens, c’est comme l’APST qui espérait retrouver quelques contre- garanties dans l’affaire Boiloris….
Comme le disait ma grand-mère (amen), « peau de balle et balais de crins ! »
Atout France, lequel a depuis Novelli, récupéré les « immatriculations » des professionnels du tourisme (alors qu’auparavant, la tâche était dévolue aux préfets) n’a fait qu’entériner les demandes d’immatriculations, sans vérifier que le garant était autorisé.
Quant à la DGE, visiblement, c’est un problème qui la dépasse totalement. Et, enfin, au ministère, notamment du côté de Bercy, on s’en tape royalement. Mais c’est tendance, en ce moment, cette facette royale…
Circulez, y’a rien à voir !
Comme nous le soulignons, si du côté de Schneider France, c’est silence total, le Groupe s’est replié prudemment du côté de l’Ecosse, sans doute en songeant au Brexit !
Un collectif de « spoliés » s’est constitué et va attaquer l’Etat, Atout France, la DGE et tout ce qu’ils pourront trouver.
Malheureusement, malgré mon optimisme notoire, je doute que tout ceci aboutisse. Tiens, c’est comme l’APST qui espérait retrouver quelques contre- garanties dans l’affaire Boiloris….
Comme le disait ma grand-mère (amen), « peau de balle et balais de crins ! »