Pour m'être rendu dans le pays plusieurs fois depuis la révolution, et avoir vraiment savouré le plaisir d'être quasi seul dans les merveilles historiques du pays, j'avoue avoir été tenté par cette escapade dans la capitale… - DR : JDL
Toute cette interrogation vient de l'Office du Tourisme d'Egypte.
Nous avons reçu récemment à la Rédaction une invitation à un voyage de presse, au Caire, suivi d'un petit périple à Suez afin de "participer à la pose de la première pierre du musée du canal de Suez".
L'objet de ce voyage consiste à recevoir "une vision concrète de la situation en Egypte".
Ainsi d'ailleurs que de constater la volonté des autorités de poursuivre une politique touristique conséquente.
Au programme figurent également l'inauguration d'un nouvel hôtel de la chaîne Marriott et, bien évidemment, une rencontre avec Hisham Zaazou, le nouveau ministre du tourisme égyptien.
Le tout organisé d'ailleurs avec STI Voyages, ce qui prouve que finalement, le TO est encore vivvant, ce qui est rassurant pour les salariés qui en ont bien bavé ces derniers temps.
Nous avons reçu récemment à la Rédaction une invitation à un voyage de presse, au Caire, suivi d'un petit périple à Suez afin de "participer à la pose de la première pierre du musée du canal de Suez".
L'objet de ce voyage consiste à recevoir "une vision concrète de la situation en Egypte".
Ainsi d'ailleurs que de constater la volonté des autorités de poursuivre une politique touristique conséquente.
Au programme figurent également l'inauguration d'un nouvel hôtel de la chaîne Marriott et, bien évidemment, une rencontre avec Hisham Zaazou, le nouveau ministre du tourisme égyptien.
Le tout organisé d'ailleurs avec STI Voyages, ce qui prouve que finalement, le TO est encore vivvant, ce qui est rassurant pour les salariés qui en ont bien bavé ces derniers temps.
Pour m'être rendu dans le pays plusieurs fois depuis la révolution, et savouré le plaisir d'être quasi seul dans les merveilles historiques du pays, tant dans les tombeaux de la Vallée des rois que sur les sites de Louxor, Karnak et les autres, j'avoue avoir été tenté par cette escapade dans la capitale…
J'ai, perso, une vieille amie (ou plutôt une amie de longue date, pas vexer !) qui vit à longueur d'année au bord de la Mer Rouge et qui se demande encore si une révolution a bien eu lieu dans le pays ces dernières années.
Couvre-feu, restrictions, barbus, elle connait pas !
Je reste très admiratif vis-à-vis des autorités "nouvelles" du pays, malgré la reprise en main "musclée" du pays par l'armée (un processus inéluctable et tellement prévisible) pour leur ténacité à restaurer l'activité touristique du pays. Un secteur clé pour l'avenir du pays.
Je sais bien qu'en France, les médias grands publics ont tendance à "forcer un peu la dose" et que l'audimat des grandes chaines de télé ou de radio repose bien évidemment sur le sang et les mauvaises nouvelles.
Et que, malgré toute la réserve dont j'essaie de m'entourer, la situation au Caire ne relève pas encore de la plus grande sérénité.
Rien que dimanche dernier, des Coptes ont été abattus froidement dans une rue de la capitale…
J'ai, perso, une vieille amie (ou plutôt une amie de longue date, pas vexer !) qui vit à longueur d'année au bord de la Mer Rouge et qui se demande encore si une révolution a bien eu lieu dans le pays ces dernières années.
Couvre-feu, restrictions, barbus, elle connait pas !
Je reste très admiratif vis-à-vis des autorités "nouvelles" du pays, malgré la reprise en main "musclée" du pays par l'armée (un processus inéluctable et tellement prévisible) pour leur ténacité à restaurer l'activité touristique du pays. Un secteur clé pour l'avenir du pays.
Je sais bien qu'en France, les médias grands publics ont tendance à "forcer un peu la dose" et que l'audimat des grandes chaines de télé ou de radio repose bien évidemment sur le sang et les mauvaises nouvelles.
Et que, malgré toute la réserve dont j'essaie de m'entourer, la situation au Caire ne relève pas encore de la plus grande sérénité.
Rien que dimanche dernier, des Coptes ont été abattus froidement dans une rue de la capitale…
Après la reprise du pays en main par l'armée, les barbus sont entrés en résistance. Ce qui me parait normal.
Je regrette simplement que le dialogue, contrairement à la Tunisie par exemple, n'arrive pas à s'installer dans ce pays et que les négociations se règlent à coups de Kalachnikov ou de voitures piégées.
Je crois avoir beaucoup de défauts (je fais confiance à mes habituels détracteurs, ils ont la liste), mais je ne crois pas avoir la trouille.
Ni des barbus, ni de qui que ce soit.
J'exerce un métier qui me passionne et qui me conduit principalement à écouter, à analyser (enfin presque !!), à informer, à découvrir…
J'ai aussi, comme beaucoup, une famille, un Chien Charly qui me regarde de ses grands yeux verts d'un air confiant, des amis, brefs, des gens que j'aime.
Ma première réaction à la réception de cette invitation a été de dire: "j'y vais" !
L'aventure… mais on n'est plus au temps d'Henri de Monfreid et je n'ai pas envie de parcourir la capitale de l'Egypte millénaire enfermé dans un camion blindé…
Et puis, sincèrement, j'aime trop la vie pour la risquer (ou pas ?) inconsidérément.
Je regrette, c'est peut-être idiot, mais je crois que je vais décliner cette invitation...
Je regrette simplement que le dialogue, contrairement à la Tunisie par exemple, n'arrive pas à s'installer dans ce pays et que les négociations se règlent à coups de Kalachnikov ou de voitures piégées.
Je crois avoir beaucoup de défauts (je fais confiance à mes habituels détracteurs, ils ont la liste), mais je ne crois pas avoir la trouille.
Ni des barbus, ni de qui que ce soit.
J'exerce un métier qui me passionne et qui me conduit principalement à écouter, à analyser (enfin presque !!), à informer, à découvrir…
J'ai aussi, comme beaucoup, une famille, un Chien Charly qui me regarde de ses grands yeux verts d'un air confiant, des amis, brefs, des gens que j'aime.
Ma première réaction à la réception de cette invitation a été de dire: "j'y vais" !
L'aventure… mais on n'est plus au temps d'Henri de Monfreid et je n'ai pas envie de parcourir la capitale de l'Egypte millénaire enfermé dans un camion blindé…
Et puis, sincèrement, j'aime trop la vie pour la risquer (ou pas ?) inconsidérément.
Je regrette, c'est peut-être idiot, mais je crois que je vais décliner cette invitation...