Marrant quand même comme d’une année sur l’autre, les choses évoluent...
Et, qu’on le veuille ou non, le réseau Selectour est en train d’effectuer sa grande mutation. Une nouvelle ère est née, et Bitbol (désolé, j’aime bien le nom, d’ailleurs maman Bitbol aime aussi) devrait arriver à ses fins.
Il a délivré, contrairement à l’année dernière, une vision claire et constructive de ce conglomérat d’agences de voyages, indépendantes et fières de l’être, leur signifiant en clair, que le monde du voyage avait évolué et que, s’ils ne voulaient pas apparaitre comme des vieux ringards, fallait aussi évoluer !
Soulevant au passage que, sur les grands sujets d’actualité et particulièrement Air France et ses prétentions surchargiennes en GDS, fallait la mettre en sourdine, accueillir Patrick Alexandre, mon nouvel ami, en « ami » justement et le « bien traiter » parce que faut pas déconner, on est en train de négocier pour ne pas payer cette sacrée surcharge GDS et silence pour l’instant, ça va bien…
Parce que, mine de rien, sous ses airs pleurnichards, son côté « naïf », voire simplet pour être plus trivial, son discours était brillant.
Et, qu’on le veuille ou non, le réseau Selectour est en train d’effectuer sa grande mutation. Une nouvelle ère est née, et Bitbol (désolé, j’aime bien le nom, d’ailleurs maman Bitbol aime aussi) devrait arriver à ses fins.
Il a délivré, contrairement à l’année dernière, une vision claire et constructive de ce conglomérat d’agences de voyages, indépendantes et fières de l’être, leur signifiant en clair, que le monde du voyage avait évolué et que, s’ils ne voulaient pas apparaitre comme des vieux ringards, fallait aussi évoluer !
Soulevant au passage que, sur les grands sujets d’actualité et particulièrement Air France et ses prétentions surchargiennes en GDS, fallait la mettre en sourdine, accueillir Patrick Alexandre, mon nouvel ami, en « ami » justement et le « bien traiter » parce que faut pas déconner, on est en train de négocier pour ne pas payer cette sacrée surcharge GDS et silence pour l’instant, ça va bien…
Parce que, mine de rien, sous ses airs pleurnichards, son côté « naïf », voire simplet pour être plus trivial, son discours était brillant.
Autres articles
Dominique Gobert - DR
Assez d’atermoiements, assez de jalousies, assez de cette fronde venue du Nord, assez ces stupides réflexions et rumeurs, nous sommes là pour gagner de l’argent et point final.
En même temps, à l’adresse de ses adhérents, il ne se gêne pas en leur assénant la phrase qui tue : « Si l’argent n’est pas important pour vous, dites-le et on verra autre chose » !
Bon, ça, c’est pour amuser le public, parce que, soyons clair, Président Bitbol a bien l’intention de mener ses projets à terme.
Et, tel un président en campagne, il a déjà en vue le renouvellement de ce mandat pour lequel il a tant bataillé, il a promis… et il a tenu.
Avec des échecs certains, notamment le projet New Coop, lequel, je ne serais pas surpris, devrait resurgir sous une forme plus « participative », pour être tendance…
En même temps, à l’adresse de ses adhérents, il ne se gêne pas en leur assénant la phrase qui tue : « Si l’argent n’est pas important pour vous, dites-le et on verra autre chose » !
Bon, ça, c’est pour amuser le public, parce que, soyons clair, Président Bitbol a bien l’intention de mener ses projets à terme.
Et, tel un président en campagne, il a déjà en vue le renouvellement de ce mandat pour lequel il a tant bataillé, il a promis… et il a tenu.
Avec des échecs certains, notamment le projet New Coop, lequel, je ne serais pas surpris, devrait resurgir sous une forme plus « participative », pour être tendance…
Bon, pour les promesses, c’est quasi fait, même si tout n’est pas encore totalement conclu. Faut laisser aussi un peu la place à l’improvisation, laisser aussi le temps au temps et rectifier les erreurs du passé.
Car, en fond de « sauce », la question des futurs référencements de ces « fournisseurs », lesquels ont de plus en plus tendance à se considérer comme des « vaches à lait » sans avoir au moins le complément en fromage fabriqué à partir de leur lait (vous apprécierez au passage la métaphore audacieuse) n’est pas totalement résolue.
Pas de problème, nous avons tout prévu leur répond Abitbol, vous allez gagner plus, vous allez aussi nous donner plus et si jamais vous n’avez pas ce que vous aviez prévu, on vous rembourse !
Tout le monde, il est le bienvenu !
C’est malin, d’ailleurs, le nouveau Selectour+, ce nouvel outil qui va permettre aux vendeurs, les salariés des agences, de « piloter les ventes » en fonction des Ones qu’ils vont gagner…
Car, en fond de « sauce », la question des futurs référencements de ces « fournisseurs », lesquels ont de plus en plus tendance à se considérer comme des « vaches à lait » sans avoir au moins le complément en fromage fabriqué à partir de leur lait (vous apprécierez au passage la métaphore audacieuse) n’est pas totalement résolue.
Pas de problème, nous avons tout prévu leur répond Abitbol, vous allez gagner plus, vous allez aussi nous donner plus et si jamais vous n’avez pas ce que vous aviez prévu, on vous rembourse !
Tout le monde, il est le bienvenu !
C’est malin, d’ailleurs, le nouveau Selectour+, ce nouvel outil qui va permettre aux vendeurs, les salariés des agences, de « piloter les ventes » en fonction des Ones qu’ils vont gagner…
Tous ensemble, surenchérissait Jean-Noël Lefeuvre, dans un discours profond, clair et auquel il ne manquait qu’une toute petite connotation souriante, nous allons évoluer dans le bon sens et faire de nos entreprises une véritable entité « solidaire » qui nous rendra encore plus fort.
Bref, tout va bien, si ce n’est que Président Abitbol est triste. Il a de la peine, parce que, quand même, les gens sont trop méchants. Faut dire qu’il en a pris plein la tronche (et croyez-moi, je suis un spécialiste), de la part de cette « fronde venue du Nord ».
Mais qu’est-ce que je leur ai fait, déplore-t-il, de quoi ont-ils peur, tous ces méchants, ces colporteurs qui rumorisent (c’est un terme à moi) que je ne resterai pas, avec mes agences et mon Havas à moi que j’ai, un « Selectour ».
Faut qu’ils arrêtent de raconter n’importe quoi, poursuit-il en substance. Si j’avais voulu quitter le réseau et accessoirement le priver d’une part importante de ses revenus, j’aurai pu le faire. La gestion n’est pas opaque, je n’ai pas de chéquier « Selectour » et le Conseil décide en toute démocratie. Pour le reste, tout est transparent et ceux qui contestent la venue de Sarko à ce Congrès n’ont décidément rien compris.
Et de rajouter que, pour gagner beaucoup d’argent, il faut en dépenser un peu.
Il a été applaudi…
Bref, tout va bien, si ce n’est que Président Abitbol est triste. Il a de la peine, parce que, quand même, les gens sont trop méchants. Faut dire qu’il en a pris plein la tronche (et croyez-moi, je suis un spécialiste), de la part de cette « fronde venue du Nord ».
Mais qu’est-ce que je leur ai fait, déplore-t-il, de quoi ont-ils peur, tous ces méchants, ces colporteurs qui rumorisent (c’est un terme à moi) que je ne resterai pas, avec mes agences et mon Havas à moi que j’ai, un « Selectour ».
Faut qu’ils arrêtent de raconter n’importe quoi, poursuit-il en substance. Si j’avais voulu quitter le réseau et accessoirement le priver d’une part importante de ses revenus, j’aurai pu le faire. La gestion n’est pas opaque, je n’ai pas de chéquier « Selectour » et le Conseil décide en toute démocratie. Pour le reste, tout est transparent et ceux qui contestent la venue de Sarko à ce Congrès n’ont décidément rien compris.
Et de rajouter que, pour gagner beaucoup d’argent, il faut en dépenser un peu.
Il a été applaudi…