
Le nombre de contrôleurs de la DGAC devrait passer très vite de 25 actuellement à une trentaine, et les contrôles inopinés seront intensifiés, jusqu'à 2.000 par an contre 1.600 environ en 2004.
Depuis aujourd’hui, sur le site www.dgac.fr, tous les français peuvent désormais consulter la liste des compagnies aériennes autorisées comme l’a souhaité le Ministre du Tourisme Dominique Perben.
En outre, le public pourra appeler une cellule technique de la DGAC au numéro de téléphone 01 58 09 40 40, pour obtenir des réponses précises et détaillées à toutes les questions techniques que ces listes pourraient soulever, a indiqué le ministère.
5 compagnie interdites en France
Le contrôle des compagnies étrangères sera également renforcé. Le nombre de contrôleurs de la DGAC devrait passer "très vite" de 25 actuellement à une trentaine, et les contrôles inopinés seront intensifiés, jusqu'à 2.000 par an contre 1.600 environ en 2004.
Le ministère des Transports publiera par ailleurs d'ici fin 2005 un texte réglementaire qui obligera les voyagistes et affréteurs d'avions à informer le passager du nom de la compagnie aérienne qu'il empruntera, même en cas de changement de dernière minute.
En août 2005, seules quatre compagnies étaient interdites de vol dans l'Hexagone, selon la DGAC: Air Koryo (Corée du Nord), Air Saint-Thomas (Etats-Unis), International Air Service (Liberia) et Lineas AER de Mozambique (LAM). Cette liste n'était pas publique jusqu'à présent. On a appris avec la publication de la liste qu'une cinquième compagnie y figurait: Phuket Airlines (Thaïlande).
La DGAC indique que l'interdiction a été étendue au transporteur Transairways, affrété par LAM. En Europe, seuls le Royaume-Uni et la Suisse publient déjà des listes noires, ce que font aussi les Etats-Unis.
Des professionnels satisfaits mais prudents
« Les utilisateurs que sont les agences de voyage ne peuvent que se réjouir d'une telle mesure », a déclaré Georges Colson, président du Snav. « Cette liste noire nous sera très utile », a-t-il ajouté en précisant qu’ « évidemment, nous n'utiliserions plus des compagnies qui y apparaîtraient ».
Pour sa part, le président du Ceto, René-Marc Chikli, a indiqué que si cette liste « est une bonne chose », il faudrait qu’elle ne soit qu'une « première étape ». « Il faudrait une liste noire concernant toutes les compagnies ayant accès aux systèmes de réservation électronique mondiaux ».
Enfin, selon Jean-Pierre Mas, le président du réseau Afat-Voyages, « il ne faudrait pas que ces mesures soient de la poudre aux yeux. La liste ne concerne pas les compagnies de « bout de ligne », qui sont celles qui posent problème ».
En outre, le public pourra appeler une cellule technique de la DGAC au numéro de téléphone 01 58 09 40 40, pour obtenir des réponses précises et détaillées à toutes les questions techniques que ces listes pourraient soulever, a indiqué le ministère.
5 compagnie interdites en France
Le contrôle des compagnies étrangères sera également renforcé. Le nombre de contrôleurs de la DGAC devrait passer "très vite" de 25 actuellement à une trentaine, et les contrôles inopinés seront intensifiés, jusqu'à 2.000 par an contre 1.600 environ en 2004.
Le ministère des Transports publiera par ailleurs d'ici fin 2005 un texte réglementaire qui obligera les voyagistes et affréteurs d'avions à informer le passager du nom de la compagnie aérienne qu'il empruntera, même en cas de changement de dernière minute.
En août 2005, seules quatre compagnies étaient interdites de vol dans l'Hexagone, selon la DGAC: Air Koryo (Corée du Nord), Air Saint-Thomas (Etats-Unis), International Air Service (Liberia) et Lineas AER de Mozambique (LAM). Cette liste n'était pas publique jusqu'à présent. On a appris avec la publication de la liste qu'une cinquième compagnie y figurait: Phuket Airlines (Thaïlande).
La DGAC indique que l'interdiction a été étendue au transporteur Transairways, affrété par LAM. En Europe, seuls le Royaume-Uni et la Suisse publient déjà des listes noires, ce que font aussi les Etats-Unis.
Des professionnels satisfaits mais prudents
« Les utilisateurs que sont les agences de voyage ne peuvent que se réjouir d'une telle mesure », a déclaré Georges Colson, président du Snav. « Cette liste noire nous sera très utile », a-t-il ajouté en précisant qu’ « évidemment, nous n'utiliserions plus des compagnies qui y apparaîtraient ».
Pour sa part, le président du Ceto, René-Marc Chikli, a indiqué que si cette liste « est une bonne chose », il faudrait qu’elle ne soit qu'une « première étape ». « Il faudrait une liste noire concernant toutes les compagnies ayant accès aux systèmes de réservation électronique mondiaux ».
Enfin, selon Jean-Pierre Mas, le président du réseau Afat-Voyages, « il ne faudrait pas que ces mesures soient de la poudre aux yeux. La liste ne concerne pas les compagnies de « bout de ligne », qui sont celles qui posent problème ».

Un avion de Fly Air immobilisé depuis samedi à Roissy
160 touristes auraient dû prendre samedi en fin d'après-midi le vol FLM 802 à destination d'Antalia. Dimanche, ils étaient toujours dans un hôtel de l'aéroport, la DGAC ayant constaté la veille qu'un pneu de l'Airbus était défectueux et que les papiers de l'appareil n'étaient pas en règle.
Un pneu de remplacement a été recherché, mais le pneu apporté par la compagnie n'était pas conforme, et des examens complémentaires de la DGAC ont montré une fuite de carburant et qu'un autre pneu n'était pas homologué a indiqué Aéroports de Paris.
Dans ces conditions, le tour opérateur Mediades a décidé dimanche d'"annuler par précaution" le vol "en attendant le rapport définitif" de la DGAC, selon un document distribué à l'aéroport. Seule une vingtaine de passagers ont annulé leur voyage. La majorité devait partir lundi matin sur un vol de la compagnie turque Onur Air.
Fly Air n'est pas sur la liste
C'est la troisième fois en deux semaines que la compagnie turque Fly Air est mise en cause. Un de ses A300 avait déjà été immobilisé par la DGAC mercredi et le 18 août dernier, un A300 de Fly Air avait dû effectuer un atterrissage d'urgence à Budapest lorsqu'un de ses moteurs était tombé en panne.
Néanmoins, Fly Air n'est pas inscrite sur la "liste noire" des compagnies aériennes qui sera rendue publique lundi, pour la première fois, par la DGAC sur son site internet.
160 touristes auraient dû prendre samedi en fin d'après-midi le vol FLM 802 à destination d'Antalia. Dimanche, ils étaient toujours dans un hôtel de l'aéroport, la DGAC ayant constaté la veille qu'un pneu de l'Airbus était défectueux et que les papiers de l'appareil n'étaient pas en règle.
Un pneu de remplacement a été recherché, mais le pneu apporté par la compagnie n'était pas conforme, et des examens complémentaires de la DGAC ont montré une fuite de carburant et qu'un autre pneu n'était pas homologué a indiqué Aéroports de Paris.
Dans ces conditions, le tour opérateur Mediades a décidé dimanche d'"annuler par précaution" le vol "en attendant le rapport définitif" de la DGAC, selon un document distribué à l'aéroport. Seule une vingtaine de passagers ont annulé leur voyage. La majorité devait partir lundi matin sur un vol de la compagnie turque Onur Air.
Fly Air n'est pas sur la liste
C'est la troisième fois en deux semaines que la compagnie turque Fly Air est mise en cause. Un de ses A300 avait déjà été immobilisé par la DGAC mercredi et le 18 août dernier, un A300 de Fly Air avait dû effectuer un atterrissage d'urgence à Budapest lorsqu'un de ses moteurs était tombé en panne.
Néanmoins, Fly Air n'est pas inscrite sur la "liste noire" des compagnies aériennes qui sera rendue publique lundi, pour la première fois, par la DGAC sur son site internet.