78% des Français souhaitent découvrir des paysages et 68% de nouveaux endroits, avec une prédilection pour le patrimoine (69%) et accessoirement la gastronomie (54%) - DR
« Emergentes, embryonnaires ou prégnantes, qu’en est-il vraiment de ces tendances dites de fond ? » s’interrogent à juste titre les instigateurs d'une étude nationale pilotée par Tourisme Bretagne en partenariat avec ADN tourisme, UNAT nationale et 10 Unions régionales ainsi que 11 Comités régionaux du tourisme.
La première affirmation de l’analyse insiste sur le caractère persistant de ces envies :
- 62% des Français interrogés souhaitent prendre leur temps pendant leurs vacances (62%) et se ressourcer au calme (61%), sans trop se préoccuper des horaires (54%) ;
- 78% souhaitent découvrir des paysages et 68% de nouveaux endroits, avec une prédilection pour le patrimoine (69%) et accessoirement la gastronomie (54%).
(voir le détail dans l'infographie (PDF) jointe en bas d'article)
La première affirmation de l’analyse insiste sur le caractère persistant de ces envies :
- 62% des Français interrogés souhaitent prendre leur temps pendant leurs vacances (62%) et se ressourcer au calme (61%), sans trop se préoccuper des horaires (54%) ;
- 78% souhaitent découvrir des paysages et 68% de nouveaux endroits, avec une prédilection pour le patrimoine (69%) et accessoirement la gastronomie (54%).
(voir le détail dans l'infographie (PDF) jointe en bas d'article)
Une envie plus forte de confort
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Si l’urgence des départs a mis la recherche du confort au second plan, il n’en est plus de même pour les prochains séjours envisagés.
La montée en gamme des hébergements gagne 10 points et l’environnement calme et naturel gagne 4 points.
Le surtourisme en prend encore un coup.
Ces aspirations conduisent assez naturellement à augmenter la durée moyenne des séjours qui passeraient idéalement à 2 ou 3 semaines au lieu d’une escapade d’une semaine.
Le Slow Tourisme marque un point de plus.
Les nouvelles pratiques pendant la pandémie ont accéléré des comportements déjà existants comme le mélange plus flou entre le temps personnel et le temps professionnel.
Un mix entre les deux, y compris sur le lieu de vacances, aurait la faveur de 74% des Français interrogés, d’où une adaptation de l’offre à bien considérer.
La montée en gamme des hébergements gagne 10 points et l’environnement calme et naturel gagne 4 points.
Le surtourisme en prend encore un coup.
Ces aspirations conduisent assez naturellement à augmenter la durée moyenne des séjours qui passeraient idéalement à 2 ou 3 semaines au lieu d’une escapade d’une semaine.
Le Slow Tourisme marque un point de plus.
Les nouvelles pratiques pendant la pandémie ont accéléré des comportements déjà existants comme le mélange plus flou entre le temps personnel et le temps professionnel.
Un mix entre les deux, y compris sur le lieu de vacances, aurait la faveur de 74% des Français interrogés, d’où une adaptation de l’offre à bien considérer.
Confirmation de tendances
Une prise en compte des conséquences « écologiques » des vacances se fait davantage jour (éviter de prendre l’avion pour 65%, privilégier les hébergements mobiles van ou camping-car pour 58%.
Et 4 Français sur 5 jurent « croix de bois, croix de fer » qu’ils seront plus responsables en vacances en consommant local, en triant leurs déchets, dès lors que cela ne coûtera pas plus cher, que les effets bénéfiques sont visibles et que le confort n’en souffre pas.
La mauvaise nouvelle pour les professionnels vient d’une propension encore plus grande à réserver à la dernière minute (54%), en fonction de la situation du moment, de la météo, d’une disponibilité soudaine.
Et 4 Français sur 5 jurent « croix de bois, croix de fer » qu’ils seront plus responsables en vacances en consommant local, en triant leurs déchets, dès lors que cela ne coûtera pas plus cher, que les effets bénéfiques sont visibles et que le confort n’en souffre pas.
La mauvaise nouvelle pour les professionnels vient d’une propension encore plus grande à réserver à la dernière minute (54%), en fonction de la situation du moment, de la météo, d’une disponibilité soudaine.
Solidaire et social, deux notions peu claires
Au contact de la population locale en privilégiant les circuits courts - DR
L’association entre tourisme responsable et tourisme social et solidaire est plus ambigüe.
Pour les deux tiers des Français cela se résume à la rencontre avec les populations locales, privilégier les circuits courts pour favoriser l’économie locale.
Le souvenir des colonies de vacances, camps de scouts, étapes en auberge de jeunesse ou voyages avec le comité d’entreprise est assez lointain.
Pour les deux tiers des Français cela se résume à la rencontre avec les populations locales, privilégier les circuits courts pour favoriser l’économie locale.
Le souvenir des colonies de vacances, camps de scouts, étapes en auberge de jeunesse ou voyages avec le comité d’entreprise est assez lointain.
Une segmentation qui reste très prégnante
Les aspirations et attentes sont loin d’être universelles et la typologie de vacanciers entraine de fortes variations.
Plus du tiers des Français privilégie le « farniente » en bord de mer en comptant bien se débrouiller seuls pour les organiser. Ce sont souvent des familles avec de jeunes enfants.
Les jeunes générations plus mobiles et plus actives (environ 10% de l’échantillon) veulent de la diversité, de l’action et davantage de séjours à l’étranger pour des prix plus comprimés.
Peu de surprises dans les résultats de l’enquête, si ce n’est que la France gagne quelques points supplémentaires y compris auprès de ceux qui partaient naturellement à l’étranger.
Mais ceux-là, sans doute un peu plus que les autres, attendent du dépaysement, de la surprise, de l’expérience comme s’ils partaient en « terre inconnue ».
Conclusion de l’analyse à destination des responsables touristiques : faire des vacances en France des vacances aussi mémorables et uniques qu’à l’étranger !
Plus du tiers des Français privilégie le « farniente » en bord de mer en comptant bien se débrouiller seuls pour les organiser. Ce sont souvent des familles avec de jeunes enfants.
Les jeunes générations plus mobiles et plus actives (environ 10% de l’échantillon) veulent de la diversité, de l’action et davantage de séjours à l’étranger pour des prix plus comprimés.
Peu de surprises dans les résultats de l’enquête, si ce n’est que la France gagne quelques points supplémentaires y compris auprès de ceux qui partaient naturellement à l’étranger.
Mais ceux-là, sans doute un peu plus que les autres, attendent du dépaysement, de la surprise, de l’expérience comme s’ils partaient en « terre inconnue ».
Conclusion de l’analyse à destination des responsables touristiques : faire des vacances en France des vacances aussi mémorables et uniques qu’à l’étranger !
Méthodologie
Etudes qualitative et quantitative réalisées auprès de 5 000 Français qui sont partis en vacances, courts séjours ou en week-ends ces dernières années ou qui ont l’intention de le faire prochainement.
Pour en savoir plus sur l'UNAT
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