La tendance à la baisse de l'EUR/USD se poursuit sur le marché des changes avec une diminution de 0,61% en un mois et de 2,36% depuis le début de l'année. Depositphotos.com Auteur Sodel_Vladyslav
Les nouvelles sont difficiles pour l'Europe. Les économistes allemands ont réduit leurs prévisions de croissance pour l'Allemagne à 0,1% en 2024, ce qui confirme des problèmes structurels.
L'Allemagne doit repenser son modèle économique face à des prix énergétiques élevés et une dépendance continue à l'exportation vers la Chine.
En France, la croissance reste faible et le déficit public augmente, ce qui entraînera probablement une hausse des impôts. L'objectif de réduire le déficit public à 3% du PIB en 2027 semble inatteignable, ce qui conduira probablement à des sanctions des agences de notation. Dans ce contexte, il est peu probable que l'euro surpasse le dollar américain cette année.
Lire aussi : Le dollar américain conserve une force impressionnante
Aux États-Unis, l'économie se porte bien avec une croissance attendue autour de 2,2% et une inflation prévue à 3%. La Réserve fédérale envisage des baisses de taux modérées à partir de juin pour soutenir l'économie, ce qui devrait maintenir le dollar fort en 2024.
La Chine représente une incertitude majeure cette année. Il n'y a pas de plan de relance massif, mais la politique de stabilisation du yuan est floue. Bien que le yuan ait récemment été soutenu par la Chine, son instabilité peut entraîner des répercussions économiques mondiales.
En ce qui concerne le dollar australien, les investisseurs sont massivement vendeurs en raison de l'incertitude entourant la politique monétaire australienne, ce qui souligne les défis de la lutte contre l'inflation dans certaines régions.
L'Allemagne doit repenser son modèle économique face à des prix énergétiques élevés et une dépendance continue à l'exportation vers la Chine.
En France, la croissance reste faible et le déficit public augmente, ce qui entraînera probablement une hausse des impôts. L'objectif de réduire le déficit public à 3% du PIB en 2027 semble inatteignable, ce qui conduira probablement à des sanctions des agences de notation. Dans ce contexte, il est peu probable que l'euro surpasse le dollar américain cette année.
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Aux États-Unis, l'économie se porte bien avec une croissance attendue autour de 2,2% et une inflation prévue à 3%. La Réserve fédérale envisage des baisses de taux modérées à partir de juin pour soutenir l'économie, ce qui devrait maintenir le dollar fort en 2024.
La Chine représente une incertitude majeure cette année. Il n'y a pas de plan de relance massif, mais la politique de stabilisation du yuan est floue. Bien que le yuan ait récemment été soutenu par la Chine, son instabilité peut entraîner des répercussions économiques mondiales.
En ce qui concerne le dollar australien, les investisseurs sont massivement vendeurs en raison de l'incertitude entourant la politique monétaire australienne, ce qui souligne les défis de la lutte contre l'inflation dans certaines régions.
Taux de change : le point technique
La tendance à la baisse de l'EUR/USD se poursuit sur le marché des changes, avec une diminution de 0,61% en un mois et de 2,36% depuis le début de l'année.
La faible performance économique en Europe est en partie responsable de cette situation. Nous envisageons toujours la possibilité d'un retour de la paire vers les niveaux de 1,670-80 à court terme.
Cependant, la volatilité pourrait être plus élevée sur d'autres fronts que l'EUR/USD dans les séances à venir. Les autorités japonaises expriment de plus en plus leur inquiétude quant à la faiblesse du yen, mais jusqu'à présent, leurs interventions verbales n'ont pas eu l'effet escompté.
Il est possible qu'elles interviennent directement sur les taux de change en achetant des yens et en vendant des dollars. Si vous avez des positions en yen, il est important de prendre en compte ce risque.
La faible performance économique en Europe est en partie responsable de cette situation. Nous envisageons toujours la possibilité d'un retour de la paire vers les niveaux de 1,670-80 à court terme.
Cependant, la volatilité pourrait être plus élevée sur d'autres fronts que l'EUR/USD dans les séances à venir. Les autorités japonaises expriment de plus en plus leur inquiétude quant à la faiblesse du yen, mais jusqu'à présent, leurs interventions verbales n'ont pas eu l'effet escompté.
Il est possible qu'elles interviennent directement sur les taux de change en achetant des yens et en vendant des dollars. Si vous avez des positions en yen, il est important de prendre en compte ce risque.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,0678 |
1,0601 |
1,0989 |
1,1055 |
EUR/GBP |
0,8412 |
0,8400 |
0,8612 |
0,8701 |
EUR/CHF |
0,9591 |
0,9490 |
0,9890 |
0,9912 |
EUR/CAD |
1,460 |
1,4501 |
1,4855 |
1,4922 |
EUR/JPY |
161,11 |
159,44 |
165,12 |
166,00 |
Les annonces à suivre :
Cette semaine, un chiffre crucial à surveiller est celui de l'inflation en zone euro pour le mois de mars, qui sera publié mercredi.
Une forte baisse pourrait accroître la probabilité d'une baisse des taux par la Banque Centrale Européenne (BCE) dès ce mois-ci. Par ailleurs, le chiffre de l'inflation en Espagne pour le mois de mars, annoncé la semaine dernière, est encourageant.
L'inflation sous-jacente (qui exclut les éléments volatils) s'est établie à 0,5% sur un mois, légèrement en dessous de sa moyenne à long terme de 0,6%. Comme l'a récemment souligné la BCE, le principal moteur de l'inflation dans l'Union, le choc d'offre, semble désormais terminé.
Cela ouvre la voie à un assouplissement bienvenu de la politique monétaire, susceptible de stimuler le secteur de l'immobilier, l'investissement et la consommation. Nous anticipons toujours un début du processus de baisse des taux en juin, en parallèle avec les actions de la Réserve Fédérale américaine et de la Banque du Canada.
Lire aussi : Devises : la légère reprise de l'euro phénomène éphémère ?
Une forte baisse pourrait accroître la probabilité d'une baisse des taux par la Banque Centrale Européenne (BCE) dès ce mois-ci. Par ailleurs, le chiffre de l'inflation en Espagne pour le mois de mars, annoncé la semaine dernière, est encourageant.
L'inflation sous-jacente (qui exclut les éléments volatils) s'est établie à 0,5% sur un mois, légèrement en dessous de sa moyenne à long terme de 0,6%. Comme l'a récemment souligné la BCE, le principal moteur de l'inflation dans l'Union, le choc d'offre, semble désormais terminé.
Cela ouvre la voie à un assouplissement bienvenu de la politique monétaire, susceptible de stimuler le secteur de l'immobilier, l'investissement et la consommation. Nous anticipons toujours un début du processus de baisse des taux en juin, en parallèle avec les actions de la Réserve Fédérale américaine et de la Banque du Canada.
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Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
01/04 |
15:00 |
États-Unis |
Indice ISM manufacturier (Mars) |
Précédent à 47,8. |
Faible |
03/04 |
13:15 |
États-Unis |
Enquête ADP sur l’emploi privé (Mars) |
Précédent 140k. |
Faible |
05/04 |
13:30 |
États-Unis |
Rapport sur l’emploi du Département du Travail (Mars) |
Précédent à 275k. |
Moyen |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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