Les employés de Laurent Wasteels ont failli perdre leur entreprise mais viennent de retrouver un patron. Un patron, certes, habitué à fréquenter les palaces. Un patron né dans une sphère où l'on ne fréquente guère les agents de voyages. Un patron qui ignore tout de ses employés fidèles blanchis sous le harnais et venus clamer hier leur colère et leur désarroi devant le tribunal de commerce. Hué, sifflé, conspué, Laurent Wasteels est peut-être un piètre gestionnaire mais pas un mauvais bougre. Il semble avoir pris la mesure du drame, ému par la détresse et la fidélité de ses collaborateurs. Hier c'était un peu Bollywood sur Créteil. Après la brouille, patron et salariés se sont promis de tout faire pour relever l'entreprise. On a beau dire... les grandes marques c'est comme les grandes équipes : elles ne meurent jamais !