The British Museum est un pilier historique de l’Angleterre. Au cœur de sa stratégie digitale repose l’alliance entre la valeur du patrimoine et les usages modernes du public. Un défi qui impose de prendre des risques. © The British Museum
Les musées français adoptent peu à peu les nouvelles technologies au service du patrimoine.
Mais à l’étranger, la transition est déjà fortement avancée.
C’est notamment le cas du British Museum dont le tumblr pullule d’articles et de billets sur les initiatives novatrices du musée.
Chris Michaels, nommé l’année dernière directeur des activités numériques, s’enthousiasmait d’ailleurs sur le blog du musée : « Les innovations numériques qui pourraient avoir un impact significatif sur le British Museum sont infinies.
Chaque fois que j’ouvre LinkedIn, ou que je lis un blog, il y a quelque chose de nouveau qui attend qu’on l’essaye. C’est amusant ! »
Mais à l’étranger, la transition est déjà fortement avancée.
C’est notamment le cas du British Museum dont le tumblr pullule d’articles et de billets sur les initiatives novatrices du musée.
Chris Michaels, nommé l’année dernière directeur des activités numériques, s’enthousiasmait d’ailleurs sur le blog du musée : « Les innovations numériques qui pourraient avoir un impact significatif sur le British Museum sont infinies.
Chaque fois que j’ouvre LinkedIn, ou que je lis un blog, il y a quelque chose de nouveau qui attend qu’on l’essaye. C’est amusant ! »
Développer l’expérience dans le musée
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Aller avec les usages, c’est la nouvelle perception de l’équipe du développement numérique du British Museum.
Mais quels sont ces usages ? Selfie, réseaux sociaux, communication permanente… La tendance est au smartphone.
Pour Chris Michaels, il est important de créer une nouvelle forme de navigation dans les musées, pour rendre les visites plus intuitives et efficaces.
« Être perdu, ce n’est pas une expérience existentielle », s’exclame-t-il avec le sourire lors des 6èmes Rencontres Nationale du Patrimoine et de l’Innovation, qui avaient lieu à Paris fin janvier 2015.
Le musée a également développé une application permettant de prendre des captures en trois dimensions des objets exposés dans le cadre du projet « Le Musée du futur ».
De même, #Museumselfie, le hashtag lancé en 2014 est devenu un véritable phénomène en 2015.
« L’objectif de la série Museum of the Future est de changer le discours public sur les collections de musée à l’ère digitale. C’est une étape essentielle pour que nous commencions à discuter de ce que signifie le numérique.
L’art est-il devenu une toile de fond des selfies ? Comment conserve-t-on les œuvres aujourd’hui ? », interroge Chris Michaels.
« Ce qui est amusant pour le public peut devenir support de réflexion intellectuelle pour le musée et les chercheurs. »
Mais quels sont ces usages ? Selfie, réseaux sociaux, communication permanente… La tendance est au smartphone.
Pour Chris Michaels, il est important de créer une nouvelle forme de navigation dans les musées, pour rendre les visites plus intuitives et efficaces.
« Être perdu, ce n’est pas une expérience existentielle », s’exclame-t-il avec le sourire lors des 6èmes Rencontres Nationale du Patrimoine et de l’Innovation, qui avaient lieu à Paris fin janvier 2015.
Le musée a également développé une application permettant de prendre des captures en trois dimensions des objets exposés dans le cadre du projet « Le Musée du futur ».
De même, #Museumselfie, le hashtag lancé en 2014 est devenu un véritable phénomène en 2015.
« L’objectif de la série Museum of the Future est de changer le discours public sur les collections de musée à l’ère digitale. C’est une étape essentielle pour que nous commencions à discuter de ce que signifie le numérique.
L’art est-il devenu une toile de fond des selfies ? Comment conserve-t-on les œuvres aujourd’hui ? », interroge Chris Michaels.
« Ce qui est amusant pour le public peut devenir support de réflexion intellectuelle pour le musée et les chercheurs. »
7,5% du budget total dédié au développement digital
Réaliser des films pour promouvoir les collections sur Pompei et sur les Vikings ou reconstruire le réseau wifi du musée, réussir, échouer…
Cela à un coût : 7,5% du budget total de musée est entièrement dédié à son développement digital.
Mais pour le directeur des activités numériques, c’est un coût nécessaire, voire même vital. La relation entre le public et les collections est à réécrire.
C’est pourquoi l’équipe a eu l’idée de MuseumCraft. Il s’agit d’un défi sur le jeu de construction Minecraft : reconstruire le British Museum, connu pour son architecture complexe.
« Jouer avec la construction physique du musée peut appeler des audiences très différentes, mais cela appelle surtout les jeunes.
Ils comprennent moins l’importance de l’histoire que les générations précédentes. Cela peut aider », explique Chris Michaels.
« Toutes les innovations ne vont pas briser le musée : les collections, leur histoire sont suffisamment fortes pour avoir traversé les siècles, les millénaires… Ce n’est pas nous qui allons changer leur véritable valeur. »
Cela à un coût : 7,5% du budget total de musée est entièrement dédié à son développement digital.
Mais pour le directeur des activités numériques, c’est un coût nécessaire, voire même vital. La relation entre le public et les collections est à réécrire.
C’est pourquoi l’équipe a eu l’idée de MuseumCraft. Il s’agit d’un défi sur le jeu de construction Minecraft : reconstruire le British Museum, connu pour son architecture complexe.
« Jouer avec la construction physique du musée peut appeler des audiences très différentes, mais cela appelle surtout les jeunes.
Ils comprennent moins l’importance de l’histoire que les générations précédentes. Cela peut aider », explique Chris Michaels.
« Toutes les innovations ne vont pas briser le musée : les collections, leur histoire sont suffisamment fortes pour avoir traversé les siècles, les millénaires… Ce n’est pas nous qui allons changer leur véritable valeur. »