Plan à 100 milliards pour le ferroviaire : Le gouvernement souhaite également mettre à les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre comme l’aérien, et ceux qui dégagent des profits importants, comme les sociétés d’autoroute Depositphotos.com Auteur tawanlubfah
Elisabeth Borne, la Première ministre a annoncé un investissement de 100 milliards d’euros à horizon 2040 dans le ferroviaire.
Ces nouveaux investissements permettront "de mettre un terme au vieillissement du réseau, de le moderniser et de le développer, en investissant en particulier dans les RER métropolitains".
La Première ministre a également rappelé qu’elle souhaite favoriser les alternatives à la voiture thermique individuelle, notamment en rendant les véhicules propres plus accessibles.
Lire aussi : Transport aérien : pour 2023, le SCARA veut un Etat protecteur et réformateur
La Première ministre a confirmé que le Gouvernement travaillait à la mise en œuvre d’un dispositif de location longue durée de voitures électriques à moins de 100€ par mois, conformément à l’engagement du Président de la République.
Ces nouveaux investissements permettront "de mettre un terme au vieillissement du réseau, de le moderniser et de le développer, en investissant en particulier dans les RER métropolitains".
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Pour mener à bien le financement de ce projet, Elisabeth Borne précise dans son discours qu'il faudra engager "des discussions avec tous les acteurs impliqués, au premier rang desquels les collectivités".
Le gouvernement souhaite également mettre à contribution les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre comme l’aérien, et ceux qui dégagent des profits importants, comme les sociétés d’autoroute.
"Nous devons aussi imaginer des ressources complémentaires, car une meilleure desserte, c’est d’abord un soutien pour l’attractivité et le développement économique".
Une annonce qui n'a pas manqué de faire réagir le SCARA.
Dans un communiqué, le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes souhaite "rappeler que le transport aérien s’acquitte déjà d’une éco-contribution et qu’il atteindra la neutralité carbone sur la métropole dès 2024".
Entre 2020 et 2022, la Taxe de Solidarité sur les billets d’avion (dite « taxe Chirac »), a déjà rapporté 250 M€, malgré la baisse drastique du trafic aérien liée au Covid. En année pleine, elle rapportera de l’ordre de 200 M€ par an poursuit le Scara. "Une taxation supplémentaire serait une taxe anti écologique et un message négatif envoyé à toute l’industrie aéronautique française"
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