Sur leur stand commun au salon Agora CE, des acteurs du tourisme responsable et solidaire. A gauche, Damien Berel (Voyager Autrement), Stefan Buljat et Denis Skrabo Klapan membres de Bastina Voyages - DR : M.S.
Voyager dans le respect des populations visitées, de leur culture, de leur environnement et tenir compte de la réalité économique de leur quotidien est une démarche que semblent vouloir s’approprier les comités d’entreprises.
Un exemple probant observé au récent salon « Agora » des CE, organisé le 26 janvier 2016 à Paris : l’espace dédié au tourisme était essentiellement animé par des opérateurs du tourisme alternatif et solidaire.
En voici 3 exemples : Voyager Autrement, Bastina Voyages et Double Sens, 3 opérateurs installés sur le marché, immatriculés avec garantie financière et RCP.
Un exemple probant observé au récent salon « Agora » des CE, organisé le 26 janvier 2016 à Paris : l’espace dédié au tourisme était essentiellement animé par des opérateurs du tourisme alternatif et solidaire.
En voici 3 exemples : Voyager Autrement, Bastina Voyages et Double Sens, 3 opérateurs installés sur le marché, immatriculés avec garantie financière et RCP.
Voyager Autrement : « Certains CE subventionnent davantage les voyages solidaires »
« Les comités d’entreprises et les syndicats reviennent à leurs fondamentaux, aux valeurs de solidarité et de partage qui caractérisent nos voyages.
Ils représentent 25% de notre chiffre d’affaires. Certains subventionnent davantage les voyages solidaires que les classiques. »
Damien Berel est responsable du développement de Voyager Autrement, une marque du groupe « Vacances Bleues » qui gère et exploite des hôtels de loisirs et des résidences locatives (84,1 M€ de CA consolidé en 2015).
Les voyages de ce TO s’effectuent dans de bonnes conditions : vols sur lignes régulières, groupes restreints, transports locaux en minibus, train et bateau.
L’hébergement privilégie les hôtels de charme et de bon confort. Le « plus », ce sont les temps de rencontres avec des acteurs locaux au rang desquels des associations, des ONG travaillant dans la santé, le micro crédit, l’éducation.
Cette démarche est complétée par un engagement financier qui aide à soutenir les projets locaux.
Les programmes sont destinés à des voyageurs qui disposent de beaucoup de temps.
Pour les groupes ponctuels et notamment les CE, le voyagiste conçoit des voyages sur-mesure plus courts, moins onéreux.
Il s’adresse aussi aux adolescents (12 à 18 ans). « Des responsables de CE considèrent que les voyages de découvertes et de rencontres dans des pays en développement ou émergents sont un vrai projet éducatif ».
Du Sénégal à Madagascar, de la Roumanie au Guatemala, de Cuba au Bouthan, Voyager Autrement s'ouvre au monde entier. Les 5 destinations phares sont le Vietnam (28%), le Cambodge (18%) suivis par le Népal, l’Inde et le Pérou.
Ils représentent 25% de notre chiffre d’affaires. Certains subventionnent davantage les voyages solidaires que les classiques. »
Damien Berel est responsable du développement de Voyager Autrement, une marque du groupe « Vacances Bleues » qui gère et exploite des hôtels de loisirs et des résidences locatives (84,1 M€ de CA consolidé en 2015).
Les voyages de ce TO s’effectuent dans de bonnes conditions : vols sur lignes régulières, groupes restreints, transports locaux en minibus, train et bateau.
L’hébergement privilégie les hôtels de charme et de bon confort. Le « plus », ce sont les temps de rencontres avec des acteurs locaux au rang desquels des associations, des ONG travaillant dans la santé, le micro crédit, l’éducation.
Cette démarche est complétée par un engagement financier qui aide à soutenir les projets locaux.
Les programmes sont destinés à des voyageurs qui disposent de beaucoup de temps.
Pour les groupes ponctuels et notamment les CE, le voyagiste conçoit des voyages sur-mesure plus courts, moins onéreux.
Il s’adresse aussi aux adolescents (12 à 18 ans). « Des responsables de CE considèrent que les voyages de découvertes et de rencontres dans des pays en développement ou émergents sont un vrai projet éducatif ».
Du Sénégal à Madagascar, de la Roumanie au Guatemala, de Cuba au Bouthan, Voyager Autrement s'ouvre au monde entier. Les 5 destinations phares sont le Vietnam (28%), le Cambodge (18%) suivis par le Népal, l’Inde et le Pérou.
Bastina Voyages : des balades urbaines avec les habitants venus d’ailleurs
Vivre Rome, Lisbonne, Marseille ou Paris à travers leurs quartiers les plus populaires et animés.
Connaître le parcours personnel et l’histoire de leurs habitants venus d’ailleurs pour s’y établir.
Découvrir le monde à travers le regard et le patrimoine de ces migrants… Ce sont les missions que développe depuis plusieurs années Migrantours.
Cette production vraiment hors des sentiers battus a été créée par Bastina Voyages, un acteur du tourisme responsable.
Quid de l’organisation parisienne de Migrantours, qui les accompagne et à quel prix pour quel type de clientèle ? Questions posées à Stefan Buljat, régisseur de Bastina Voyages et coordinateur de Migrantours.
« Ce sont les migrants eux-mêmes qui deviennent des passeurs de culture et qui accompagnent les touristes dans les balades urbaines.
Ils montrent Paris par le biais de leur culture africaine, chinoise, péruvienne, croate. Nous avons même une Iranienne. Ils sont formés à cet effet.
En fonction des dates, les programmes incluent des événements festifs, des repas, des cérémonies, des ateliers artistiques ou artisanaux ».
Pour le Grand Paris, Migrantours développe depuis 2014 un partenariat avec le Musée de l’histoire de l’immigration et l’Université Paris V. Cet opérateur s’est, par ailleurs, approché des Comités de Tourisme de la périphérie parisienne.
Avec eux, les guides « passeurs de culture » suivent des cours d’anthropologie, de géographie, d’histoire du territoire, de tourisme solidaire et de communication.
Quant aux clients, ils sont pour l’essentiel des « citybreakers » de tous âges, français et étrangers - beaucoup d'étudiants - qui ajoutent l’insolite aux incontournables parisiens.
Voici quelques exemples de programmes en Ile-de-France : la Goutte d’or avec Barbès et Château Rouge ; La Chapelle et la culture tamoule ; Belleville et Ménilmontant autour des arts et habitants de « Babel-Ville ».
Sur la rive gauche : de la dalle des Olympiades au Bld Masséna, l’Asie du Sud Est ; le Quartier Latin et l’Amérique Latine, etc. Et aussi, au-delà des apparences, Saint-Denis cité royale, Montreuil, Nogent-sur-Marne, etc.
A partir de 15€ par personne, balade et repas compris pour des groupes de 15 personnes maximum.
Connaître le parcours personnel et l’histoire de leurs habitants venus d’ailleurs pour s’y établir.
Découvrir le monde à travers le regard et le patrimoine de ces migrants… Ce sont les missions que développe depuis plusieurs années Migrantours.
Cette production vraiment hors des sentiers battus a été créée par Bastina Voyages, un acteur du tourisme responsable.
Quid de l’organisation parisienne de Migrantours, qui les accompagne et à quel prix pour quel type de clientèle ? Questions posées à Stefan Buljat, régisseur de Bastina Voyages et coordinateur de Migrantours.
« Ce sont les migrants eux-mêmes qui deviennent des passeurs de culture et qui accompagnent les touristes dans les balades urbaines.
Ils montrent Paris par le biais de leur culture africaine, chinoise, péruvienne, croate. Nous avons même une Iranienne. Ils sont formés à cet effet.
En fonction des dates, les programmes incluent des événements festifs, des repas, des cérémonies, des ateliers artistiques ou artisanaux ».
Pour le Grand Paris, Migrantours développe depuis 2014 un partenariat avec le Musée de l’histoire de l’immigration et l’Université Paris V. Cet opérateur s’est, par ailleurs, approché des Comités de Tourisme de la périphérie parisienne.
Avec eux, les guides « passeurs de culture » suivent des cours d’anthropologie, de géographie, d’histoire du territoire, de tourisme solidaire et de communication.
Quant aux clients, ils sont pour l’essentiel des « citybreakers » de tous âges, français et étrangers - beaucoup d'étudiants - qui ajoutent l’insolite aux incontournables parisiens.
Voici quelques exemples de programmes en Ile-de-France : la Goutte d’or avec Barbès et Château Rouge ; La Chapelle et la culture tamoule ; Belleville et Ménilmontant autour des arts et habitants de « Babel-Ville ».
Sur la rive gauche : de la dalle des Olympiades au Bld Masséna, l’Asie du Sud Est ; le Quartier Latin et l’Amérique Latine, etc. Et aussi, au-delà des apparences, Saint-Denis cité royale, Montreuil, Nogent-sur-Marne, etc.
A partir de 15€ par personne, balade et repas compris pour des groupes de 15 personnes maximum.
Double Sens : 7 pays en mission ou en immersion
Tout a commencé voici dix ans à la suite d’un voyage des co-fondateurs, Antoine Richard et Aurélien Seux, dans ce petit Etat de l’Afrique de l’ouest francophone, le Bénin.
Ont suivi le Burkina Faso (2010), l’Equateur (2012), le Cambodge (2013), Madagascar (2014), le Vietnam et le Sri Lanka (2015).
« Ce sont des pays stables où l’on se sent en sécurité », assure la représentante de Double Sens présente sur le stand. Ce sont des pays où les rapports humains priment.
Ce voyagiste travaille en partenariat avec des équipes locales autour d’un même idéal de tourisme solidaire, où les retombées économiques des séjours sont équitablement partagées entre le concepteur de voyages et les communautés d'accueil.
Il privilégie les rapports humains et responsabilise les voyageurs comme les équipes à destination.
Hormis les interventions techniques, la plupart des projets sociaux font appel au bon sens et nécessitent une réelle énergie plus qu’une formation particulière.
Et cela va de l’animation socio-éducative auprès des enfants, au suivi technique et sanitaire d’un centre de santé ou d’un accompagnement au sein d’une ferme agricole, à la formation professionnelle (couture, menuiserie, boulangerie etc.).
Double Sens propose 2 types de formules d’une durée de 1 à 4 semaines en « mission » ou en « immersion » au plus près des communautés locales et en lien direct avec la nature et la culture du pays.
Voici l'exemple d’un voyage de 9 jours en immersion au Bénin : 2 jours de vie communautaire au village d’Adjarra, 6 jours de pistes en mob à la découverte des trésors béninois - à partir de 1390 €.
Ont suivi le Burkina Faso (2010), l’Equateur (2012), le Cambodge (2013), Madagascar (2014), le Vietnam et le Sri Lanka (2015).
« Ce sont des pays stables où l’on se sent en sécurité », assure la représentante de Double Sens présente sur le stand. Ce sont des pays où les rapports humains priment.
Ce voyagiste travaille en partenariat avec des équipes locales autour d’un même idéal de tourisme solidaire, où les retombées économiques des séjours sont équitablement partagées entre le concepteur de voyages et les communautés d'accueil.
Il privilégie les rapports humains et responsabilise les voyageurs comme les équipes à destination.
Hormis les interventions techniques, la plupart des projets sociaux font appel au bon sens et nécessitent une réelle énergie plus qu’une formation particulière.
Et cela va de l’animation socio-éducative auprès des enfants, au suivi technique et sanitaire d’un centre de santé ou d’un accompagnement au sein d’une ferme agricole, à la formation professionnelle (couture, menuiserie, boulangerie etc.).
Double Sens propose 2 types de formules d’une durée de 1 à 4 semaines en « mission » ou en « immersion » au plus près des communautés locales et en lien direct avec la nature et la culture du pays.
Voici l'exemple d’un voyage de 9 jours en immersion au Bénin : 2 jours de vie communautaire au village d’Adjarra, 6 jours de pistes en mob à la découverte des trésors béninois - à partir de 1390 €.
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