Avec les tours du WWC c'est aussi tout le transport aérien mondial qui a implosé
La leur a été subite et atroce. Nous ne nous étendrons pas davantage sur le sujet, toutes les gazettes faisant leurs choux gras de ce tragique évènement, traités sous toutes les coutures. Un évènement que nous aborderons davantage du point de vue professionnel et notamment de celui du transport aérien.
Mais qu’y a-t-il de changé depuis 5 ans ? Tout d’abord un constat que partagent tous les analystes du secteur : le 11 septembre a été davantage un révélateur qu’un détonateur des difficultés des compagnies aériennes. Ces dernières vivaient depuis des années au dessus de leurs moyens. A tel point qu’on se plaît souvent à rappeler qu’en un demi siècle cette industrie n’a pas fait de bénéfices !
Le traumatisme induit par le 11 septembre a sonné le glas chez les majors américaines. Les cadres US voyageant aussi peu que possible suite aux événements et désertant les classes Business qui assurent l’essentiel du revenu haute contribution, le transport aérien s’est littéralement crashé dans une crise sans précédent.
Un crash dans une crise sans précédent
Deuxième constant : globalement le transport aérien européen s’en est mieux sorti, même si des pays comme la Suisse et la Belgique y ont laissé des plumes et un peu de leur fierté nationale avec la perte des leurs fleurons nationaux.
Bref : la crise qui s’en est ensuivie a fait sortir du marché les entreprises les plus fragiles, les « canards boîteux ». Le transport aérien a pris conscience de ses faiblesses et de la fragilitté de son modèle économique tandis que, dans le même temps, de nouveaux entrants donnaient au low cost ses lettres de noblesse.
Quelque part, cette « grande lessive » a fait prendre conscience aux « legal carriers » qu’il fallait lâcher du lest par-dessus bord si on voulait poursuivre encore quelque temps le plan de vol prévu. Résultat des courses : toutes les Cies américaines ont dû se saigner aux quat’veines pour ré endosser un costume qui, manifestement, craquait sous toutes les coutures.
Malgré ce, beaucoup de compagnies pédalent aujourd’hui encore dans la semoule parce que, entretemps, il a fallu faire face à de nouveaux enjeux alors que le passé et le passif n’avaient pas été soldés : le prix du kérosène qui a flambé, les nouvelles mesures de sûreté et la psychose des menaces d’attentat qui handicapent toujours plus lourdement le transport aérien.
Le trafic affaires a également repris
Nonobstant, l’espoir demeure pour cette industrie, indissociable de la notre. Premier constant : le tourisme (attentats ou non) poursuit sur une avancée inexorable. Sa croissance ne s’est jamais démentie depuis les 5 dernières années.
Partant, il en va de même pour le transport aérien qui, en volume, se porte à merveille et affiche des progressions qui oscillent entre 5 à 7% an.
Enfin, le trafic affaires a également repris.
On pourrait croire que tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour autant, il ne faudrait pas trop pavoiser. Les conflits larvés ou réels ont un fort impact sur le moral des ménages et donc sur leur consommation. Et qu’on le veuille ou non, les attentats terroristes, même s’ils n’ont plus l’action dissuasive durable d’autrefois, portent des coups terribles aux économies qui ont fait du tourisme leur pilier majeur.
Enfin, la multiplication des mesures de sûreté dans les aéroports touchent des bornes difficilement franchissables sauf à interdire l’entrée des passagers dans les appareils, ce qui pourrait, du même coup, résoudre la cadrature du cercle !
Mais qu’y a-t-il de changé depuis 5 ans ? Tout d’abord un constat que partagent tous les analystes du secteur : le 11 septembre a été davantage un révélateur qu’un détonateur des difficultés des compagnies aériennes. Ces dernières vivaient depuis des années au dessus de leurs moyens. A tel point qu’on se plaît souvent à rappeler qu’en un demi siècle cette industrie n’a pas fait de bénéfices !
Le traumatisme induit par le 11 septembre a sonné le glas chez les majors américaines. Les cadres US voyageant aussi peu que possible suite aux événements et désertant les classes Business qui assurent l’essentiel du revenu haute contribution, le transport aérien s’est littéralement crashé dans une crise sans précédent.
Un crash dans une crise sans précédent
Deuxième constant : globalement le transport aérien européen s’en est mieux sorti, même si des pays comme la Suisse et la Belgique y ont laissé des plumes et un peu de leur fierté nationale avec la perte des leurs fleurons nationaux.
Bref : la crise qui s’en est ensuivie a fait sortir du marché les entreprises les plus fragiles, les « canards boîteux ». Le transport aérien a pris conscience de ses faiblesses et de la fragilitté de son modèle économique tandis que, dans le même temps, de nouveaux entrants donnaient au low cost ses lettres de noblesse.
Quelque part, cette « grande lessive » a fait prendre conscience aux « legal carriers » qu’il fallait lâcher du lest par-dessus bord si on voulait poursuivre encore quelque temps le plan de vol prévu. Résultat des courses : toutes les Cies américaines ont dû se saigner aux quat’veines pour ré endosser un costume qui, manifestement, craquait sous toutes les coutures.
Malgré ce, beaucoup de compagnies pédalent aujourd’hui encore dans la semoule parce que, entretemps, il a fallu faire face à de nouveaux enjeux alors que le passé et le passif n’avaient pas été soldés : le prix du kérosène qui a flambé, les nouvelles mesures de sûreté et la psychose des menaces d’attentat qui handicapent toujours plus lourdement le transport aérien.
Le trafic affaires a également repris
Nonobstant, l’espoir demeure pour cette industrie, indissociable de la notre. Premier constant : le tourisme (attentats ou non) poursuit sur une avancée inexorable. Sa croissance ne s’est jamais démentie depuis les 5 dernières années.
Partant, il en va de même pour le transport aérien qui, en volume, se porte à merveille et affiche des progressions qui oscillent entre 5 à 7% an.
Enfin, le trafic affaires a également repris.
On pourrait croire que tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour autant, il ne faudrait pas trop pavoiser. Les conflits larvés ou réels ont un fort impact sur le moral des ménages et donc sur leur consommation. Et qu’on le veuille ou non, les attentats terroristes, même s’ils n’ont plus l’action dissuasive durable d’autrefois, portent des coups terribles aux économies qui ont fait du tourisme leur pilier majeur.
Enfin, la multiplication des mesures de sûreté dans les aéroports touchent des bornes difficilement franchissables sauf à interdire l’entrée des passagers dans les appareils, ce qui pourrait, du même coup, résoudre la cadrature du cercle !