"Ces partenariats public/privé doivent se contractualiser soit avec des agences réceptives existantes ou émanant d’une diversification d’activité de TO ou d’agences de voyage, ou, si aucune de ces deux solutions n’existe, l’état ou les collectivités locales doivent favoriser l’émergence de nouvelles agences réceptives". - DR
Après que le Président de la République a érigé le tourisme en « cause nationale », le Premier Ministre a confié au Ministre du Tourisme : Sylvia Pinel et à son équipe renouvelée, l’organisation des Assises qui ont débuté en novembre pour une remise des conclusions des travaux en Avril.
Quelle que soit la corporation, quand des assises sont organisées, elles doivent obligatoirement concerner l’ensemble d’une profession afin de mettre à plat et de trouver des solutions à toutes les problématiques d’une filière.
Or les Assises du tourisme qui se déroulent actuellement ne traitent que des stratégies du tourisme en France et n’abordent pas la partie du tourisme à l’étranger.
Ce tourisme dit « out going » , en dehors de l’aspect social des milliers de salariés français qui exercent dans ce secteur, échappe à l’initiative de l’état français qui ne peut influer ni sur les législations et encore moins sur les causes et conséquences des évènements géopolitiques et environnementaux des pays que produisent les opérateurs français.
De plus, en dehors de quelques producteurs et opérateurs touristiques, les TO et agences de voyages ne se sont jamais vraiment investis dans le tourisme d’accueil, alors que nous avons un grand rôle à jouer dans la compétitivité du tourisme français.
En effet, la France est le premier pays en nombre de visiteurs mais le 3ème en terme de recettes.
Ce décalage s’explique par la dépense quotidienne moyenne d’un touriste étranger qui est de 62€.
La faiblesse de cette recette unitaire est due à une pratique de réservation directe du visiteur qui, par manque d’informations et surtout par souci économique, ne consomme que très peu de prestations.
Quelle que soit la corporation, quand des assises sont organisées, elles doivent obligatoirement concerner l’ensemble d’une profession afin de mettre à plat et de trouver des solutions à toutes les problématiques d’une filière.
Or les Assises du tourisme qui se déroulent actuellement ne traitent que des stratégies du tourisme en France et n’abordent pas la partie du tourisme à l’étranger.
Ce tourisme dit « out going » , en dehors de l’aspect social des milliers de salariés français qui exercent dans ce secteur, échappe à l’initiative de l’état français qui ne peut influer ni sur les législations et encore moins sur les causes et conséquences des évènements géopolitiques et environnementaux des pays que produisent les opérateurs français.
De plus, en dehors de quelques producteurs et opérateurs touristiques, les TO et agences de voyages ne se sont jamais vraiment investis dans le tourisme d’accueil, alors que nous avons un grand rôle à jouer dans la compétitivité du tourisme français.
En effet, la France est le premier pays en nombre de visiteurs mais le 3ème en terme de recettes.
Ce décalage s’explique par la dépense quotidienne moyenne d’un touriste étranger qui est de 62€.
La faiblesse de cette recette unitaire est due à une pratique de réservation directe du visiteur qui, par manque d’informations et surtout par souci économique, ne consomme que très peu de prestations.
Vers des offres packagées
La dépense moyenne ne peut se relever que par des offres professionnelles assemblant plusieurs prestations : transport, transferts, hébergement, restauration, activités, en bref une production que est le cœur du savoir faire des TO et des agences de voyages.
Actuellement, quand les touristes ont accès à une telle offre packagée, elle provient généralement d’agences réceptives intégrées et dédiées à des clientèles spécifiques chinoises, japonaises, américaines et autres.
Ce sont généralement des sociétés exerçant sur le sol français mais domiciliées à l’étranger, échappant ainsi au droit du travail et à la fiscalité de notre pays.
Cette situation d’exclusivité confiée à des entreprises étrangères prive les entreprises françaises de contrats commerciaux et crée une distorsion de concurrence contre laquelle elles ne peuvent pas lutter.
Le Ministère du Tourisme et Atout France ont mis en place des contrats de destinations qui permettent à des productions thématiques régionales de bénéficier de mesures et surtout de profiter d’une visibilité commerciale à l’étranger grâce à la présence d’Atout France dans les grands pays émetteurs de tourisme.
Actuellement, quand les touristes ont accès à une telle offre packagée, elle provient généralement d’agences réceptives intégrées et dédiées à des clientèles spécifiques chinoises, japonaises, américaines et autres.
Ce sont généralement des sociétés exerçant sur le sol français mais domiciliées à l’étranger, échappant ainsi au droit du travail et à la fiscalité de notre pays.
Cette situation d’exclusivité confiée à des entreprises étrangères prive les entreprises françaises de contrats commerciaux et crée une distorsion de concurrence contre laquelle elles ne peuvent pas lutter.
Le Ministère du Tourisme et Atout France ont mis en place des contrats de destinations qui permettent à des productions thématiques régionales de bénéficier de mesures et surtout de profiter d’une visibilité commerciale à l’étranger grâce à la présence d’Atout France dans les grands pays émetteurs de tourisme.
Elargissement des contrats de destinations
Ces assises doivent aboutir à l’élargissement de ces contrats de destinations en intégrant au sein des autres acteurs institutionnels locaux , des agences réceptives privées françaises ayant la charge de la production et de la commercialisation des offres thématiques ou généralistes destinées aux marchés national et international.
Ces partenariats public/privé doivent se contractualiser soit avec des agences réceptives existantes ou émanant d’une diversification d’activité de TO ou d’agences de voyage, ou, si aucune de ces deux solutions n’existe, l’état ou les collectivités locales doivent favoriser l’émergence de nouvelles agences réceptives.
Ainsi chacun respectera ses domaines de compétences, d’un coté les communes, départements ou régions garderont pour mission la promotion de leurs patrimoines en délégant aux agences privées la production et la commercialisation des offres touristiques issues de ces patrimoines.
Pour cette raison, les opérateurs et distributeurs français ne doivent pas se désintéresser de ces Assises car telles qu’elles ont été conçues, elles déboucheront sur de véritables mesures pérennes.
Ces partenariats public/privé doivent se contractualiser soit avec des agences réceptives existantes ou émanant d’une diversification d’activité de TO ou d’agences de voyage, ou, si aucune de ces deux solutions n’existe, l’état ou les collectivités locales doivent favoriser l’émergence de nouvelles agences réceptives.
Ainsi chacun respectera ses domaines de compétences, d’un coté les communes, départements ou régions garderont pour mission la promotion de leurs patrimoines en délégant aux agences privées la production et la commercialisation des offres touristiques issues de ces patrimoines.
Pour cette raison, les opérateurs et distributeurs français ne doivent pas se désintéresser de ces Assises car telles qu’elles ont été conçues, elles déboucheront sur de véritables mesures pérennes.
Les opérateurs français ne doivent pas se désintéresser de ces Assises
En effet , ces Assises invitent tous les acteurs professionnels du privé ou du public quelles que soient leurs fonctions à intervenir soit en ligne , soit par le biais de 9 groupes de travail mis en place sur le plan national mais aussi au niveau des régions.
Le constat proposé du tourisme réceptif qui sert de base de travail est clair et partagé par tous, les questions sont donc bien posées et il ne fait aucun doute que les réponses et les mesures seront tout aussi claires.
C’est maintenant que TO et agences de voyages doivent se manifester pour reprendre la production et la distribution de leur propre pays. Ainsi le résultat de ces assises sera-t-il renforcé :
• Par l’arrivée d’une profession ayant un savoir faire immédiatement opérationnel
• Par le relèvement d’une recette unitaire moyenne grâce à un assemblage professionnel de prestations ajoutant une plus value économique et touristique
• Par la multiplication de partenariats public/privé qui est la seule condition permettant de transformer en profondeur le tourisme français
…Et enfin ces assises seront l’opportunité de nous diversifier par une production nationale tout en restant dans nos métiers et de consolider les économies de nos entreprises fragilisées actuellement par certaines productions internationales compliquées.
Ne laissons pas passer notre chance… il n’y aura pas avant longtemps des Assises du Tourisme de cette dimension et de cette ambition.
Le constat proposé du tourisme réceptif qui sert de base de travail est clair et partagé par tous, les questions sont donc bien posées et il ne fait aucun doute que les réponses et les mesures seront tout aussi claires.
C’est maintenant que TO et agences de voyages doivent se manifester pour reprendre la production et la distribution de leur propre pays. Ainsi le résultat de ces assises sera-t-il renforcé :
• Par l’arrivée d’une profession ayant un savoir faire immédiatement opérationnel
• Par le relèvement d’une recette unitaire moyenne grâce à un assemblage professionnel de prestations ajoutant une plus value économique et touristique
• Par la multiplication de partenariats public/privé qui est la seule condition permettant de transformer en profondeur le tourisme français
…Et enfin ces assises seront l’opportunité de nous diversifier par une production nationale tout en restant dans nos métiers et de consolider les économies de nos entreprises fragilisées actuellement par certaines productions internationales compliquées.
Ne laissons pas passer notre chance… il n’y aura pas avant longtemps des Assises du Tourisme de cette dimension et de cette ambition.
Christian OROFINO
Président de TOURCONSEIL
Co-Président de l'OBGET
Ex PDG et DG du TO VISIT FRANCE
Président de la commission Tourisme responsable du SNAV
Co-Président de l'Observatoire Géo Politique et Environnemental du Tourisme (OBGET)
Page Facebook de l'OBGET
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