Les accrochages ont été nombreux depuis quelques mois entre le groupe Thomas Cook et la distribution.
D’abord il y a eu l'affaire du logo Thomas Cook sur les brochures Jet tours qui a créé du remous dans le Landerneau des distributeurs et un rectificatif chez le TO.
Puis l’annonce de la fusion Selectour / Afat Voyages, agrémentée de l‘explication « pour lutter contre la bipolarisation du marché français entre Thomas Cook et TUI », a provoqué ce coup de colère chez Thomas Cook qui s’est traduit par une modification des contrats des agences de ces deux réseaux portant l’enseigne Jet tours.
Du côté des vendeurs, les problèmes informatiques et téléphoniques - heureusement résolus aujourd’hui - ont provoqué des crises d’énervement. Sans parler (n'en parlons plus) du cas des carnets de voyages ''virtuels''...
D’abord il y a eu l'affaire du logo Thomas Cook sur les brochures Jet tours qui a créé du remous dans le Landerneau des distributeurs et un rectificatif chez le TO.
Puis l’annonce de la fusion Selectour / Afat Voyages, agrémentée de l‘explication « pour lutter contre la bipolarisation du marché français entre Thomas Cook et TUI », a provoqué ce coup de colère chez Thomas Cook qui s’est traduit par une modification des contrats des agences de ces deux réseaux portant l’enseigne Jet tours.
Du côté des vendeurs, les problèmes informatiques et téléphoniques - heureusement résolus aujourd’hui - ont provoqué des crises d’énervement. Sans parler (n'en parlons plus) du cas des carnets de voyages ''virtuels''...
« Jet tours n’est pas un incontournable... »
Bref. Entre Jet tours et la distribution on observe actuellement comme l’installation d’une relation tendue. Pour autant, les agences de voyages peuvent-elles se passer des produits Jet tours ? La réponse est variable …
« Jet tours n’est pas un incontournable. La marque peut disparaître du rayonnage des agences de voyages ». L'opinion est partagée par François-Xavier de Boüard, président de Selectour et par Richard Vainopoulos, président de Tourcom (cherchez l’erreur !).
« Il serait d’autant plus facile, théoriquement, de s’en passer qu’en ce moment il y a plus d’offres que de demandes sur le marché », constate le président de Tourcom.
Mais le poids de Jet tours est néanmoins formidable. C’est le troisième ou le quatrième fournisseur TO chez Tourcom et même le premier chez Selectour. « Si nous n’avions plus Jet tours à vendre, cela ferait un sacré vide. C’est le premier tour-opérateur référencé par Selectour», insiste François-Xavier de Boüard.
« Les agents sont attachés à la marque et les clients aussi. Une marque connue rassure. Pour autant, de très belles marques ont connu des vides ou bien ont disparu du marché comme Planète, totalement oubliée aujourd’hui, ou encore Rev Vacances qui est restée en sommeil avant d’être reprise par Pacha Tours », rappelle Richard Vainopoulos.
Le poids de la marque dans les agences est ressenti différemment selon les régions. A Lille, Sylvie Delforge, directrice de l’agence Atmosphair, fait la différence entre la production moyen courrier balnéaire et les circuits.
« Jet tours n’est pas un incontournable. La marque peut disparaître du rayonnage des agences de voyages ». L'opinion est partagée par François-Xavier de Boüard, président de Selectour et par Richard Vainopoulos, président de Tourcom (cherchez l’erreur !).
« Il serait d’autant plus facile, théoriquement, de s’en passer qu’en ce moment il y a plus d’offres que de demandes sur le marché », constate le président de Tourcom.
Mais le poids de Jet tours est néanmoins formidable. C’est le troisième ou le quatrième fournisseur TO chez Tourcom et même le premier chez Selectour. « Si nous n’avions plus Jet tours à vendre, cela ferait un sacré vide. C’est le premier tour-opérateur référencé par Selectour», insiste François-Xavier de Boüard.
« Les agents sont attachés à la marque et les clients aussi. Une marque connue rassure. Pour autant, de très belles marques ont connu des vides ou bien ont disparu du marché comme Planète, totalement oubliée aujourd’hui, ou encore Rev Vacances qui est restée en sommeil avant d’être reprise par Pacha Tours », rappelle Richard Vainopoulos.
Le poids de la marque dans les agences est ressenti différemment selon les régions. A Lille, Sylvie Delforge, directrice de l’agence Atmosphair, fait la différence entre la production moyen courrier balnéaire et les circuits.
Le poids de la marque varie selon les régions
« La puissance de Thomas Cook est telle dans le Nord que c’est le seul à pouvoir proposer des départs régionaux sur une quinzaine de destinations. Impossible de faire sans. A l’inverse, la production circuits pourrait facilement être remplacée par celle de Kuoni, Tourmonde, etc ».
En région parisienne, Laurence d’une agence Selectour minimise l’importance des affrètements : « Bien sûr, il y a quasiment des départs tous les jours sur la Tunisie mais Jet tours n’est pas le seul, il y a aussi Marmara ».
Laurence pourrait d’autant plus « zapper » Jet tours que les récents problèmes à répétition du téléphone et du système de réservation lui ont mis les nerfs à fleur de peau : « Nous pouvons facilement nous passer de Jet tours et si les clients demandent la marque, nous pouvons les convaincre qu’il y a aussi bien ailleurs ! »
Un ailleurs plus intéressant, c’est aussi le point de vue de l’agence Mosaic à Besançon qui s’applique à trouver les offres les plus compétitives du marché pour ses clients. Bref, « Le Jet tours qui a voulu faire du haut de gamme très cher, on s’en passe déjà ».
La remontée en gamme ne convient pas non plus à Marina Alves, de Simplon Voyages à Bourges. « Nous ne vendons pas beaucoup de Jet tours mais les commerciaux ne viennent pas non plus non voir pour tenter de nous convaincre. Leur attitude, c’est vendez-nous d’abord, puis nous viendrons vous visiter. Alors, on se passe de Jet tours ».
Heureusement, il y a les convaincus fidèles comme l’agence Medi Tour à Montpellier qui considère Jet tours comme « une bonne marque, de bons produits, un incontournable ».
En région parisienne, Laurence d’une agence Selectour minimise l’importance des affrètements : « Bien sûr, il y a quasiment des départs tous les jours sur la Tunisie mais Jet tours n’est pas le seul, il y a aussi Marmara ».
Laurence pourrait d’autant plus « zapper » Jet tours que les récents problèmes à répétition du téléphone et du système de réservation lui ont mis les nerfs à fleur de peau : « Nous pouvons facilement nous passer de Jet tours et si les clients demandent la marque, nous pouvons les convaincre qu’il y a aussi bien ailleurs ! »
Un ailleurs plus intéressant, c’est aussi le point de vue de l’agence Mosaic à Besançon qui s’applique à trouver les offres les plus compétitives du marché pour ses clients. Bref, « Le Jet tours qui a voulu faire du haut de gamme très cher, on s’en passe déjà ».
La remontée en gamme ne convient pas non plus à Marina Alves, de Simplon Voyages à Bourges. « Nous ne vendons pas beaucoup de Jet tours mais les commerciaux ne viennent pas non plus non voir pour tenter de nous convaincre. Leur attitude, c’est vendez-nous d’abord, puis nous viendrons vous visiter. Alors, on se passe de Jet tours ».
Heureusement, il y a les convaincus fidèles comme l’agence Medi Tour à Montpellier qui considère Jet tours comme « une bonne marque, de bons produits, un incontournable ».