On estime qu’actuellement les activités liées au tourisme spatial terrestre génèrent déjà plus du milliard de dollars par an. Alors en 2020, 2030....! - DR : Virgin Galactic
Même si l’on attend avec impatience le premier vol de Virgin Galactic, prévu fin 2013 / début 2014, emmenant les six prochains touristes de l’espace et marquant concrètement le début de l’ère du Tourisme Spatial, l’année 2012 a cependant été très riche en évènements.
Aux travers des multiples évènements qui ont parsemé l’année 2012, quatre domaines montrent qu’en matière de Tourisme Spatial "Il se passe toujours quelque chose dans le Tourisme Spatial" et que jour après jour l’on quitte le domaine du rêve pour se rapprocher de celui du réel.
Aux travers des multiples évènements qui ont parsemé l’année 2012, quatre domaines montrent qu’en matière de Tourisme Spatial "Il se passe toujours quelque chose dans le Tourisme Spatial" et que jour après jour l’on quitte le domaine du rêve pour se rapprocher de celui du réel.
Un nouvel outsider dans la course du Tourisme Spatial
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Le lundi 29 octobre 2012 a marqué une date importante pour l’industrie touristique et pourtant cet événement est passé totalement inaperçu tant nous demeurons empêtrés dans les affres de la crise économique et les "tribulations" quotidiennes de la politique intérieure…
C‘est en effet ce lundi 29 octobre 2012, que la capsule Dragon de la société Space X (Space Exploration Technologies) a amerri dans le Pacifique, terminant ainsi pour le compte de la NASA la première de ses 12 missions d'approvisionnement vers la Station Spatiale Internationale (SSI) située à environ 400 kms de la terre.
En ramenant des centaines de kilos de matériel scientifique et les résultats de plusieurs expériences, Space X, (société fondée par Elon Musk, le milliardaire de l'Internet et co-créateur de PayPal), est donc la première compagnie entièrement privée à avoir assuré une telle mission.
Commencée le 7 octobre, elle marque en effet pour l’équipe d’Elon Musk, le début de l’ultime étape vers les vols habités.
Quand on connait les visées qu’entretiennent les équipes de Space X vis-à-vis du tourisme spatial, on voit bien que ces centaines de kilos de matériel scientifique pourraient rapidement être remplacés par des cosmonautes !
D’ailleurs tout récemment, les ingénieurs de Space X ont accompli des tests sur sa capsule Dragon, afin de vérifier qu'elle sera bien capable d'emporter des équipages dans l'espace.
« Le monde est à l'aube d'une nouvelle ère dans l'exploration spatiale dans laquelle les sociétés privées auront un rôle grandissant », a déclaré Elon Musk lors du lancement de la capsule Dragon.
Parmi les sociétés sur la ligne de départ de cette folle course à l’espace, citons les principales d’entre elles : Lockheed Martin, Virgin Galactic, Space Adventure, Blue Origin et Boeing.
C‘est en effet ce lundi 29 octobre 2012, que la capsule Dragon de la société Space X (Space Exploration Technologies) a amerri dans le Pacifique, terminant ainsi pour le compte de la NASA la première de ses 12 missions d'approvisionnement vers la Station Spatiale Internationale (SSI) située à environ 400 kms de la terre.
En ramenant des centaines de kilos de matériel scientifique et les résultats de plusieurs expériences, Space X, (société fondée par Elon Musk, le milliardaire de l'Internet et co-créateur de PayPal), est donc la première compagnie entièrement privée à avoir assuré une telle mission.
Commencée le 7 octobre, elle marque en effet pour l’équipe d’Elon Musk, le début de l’ultime étape vers les vols habités.
Quand on connait les visées qu’entretiennent les équipes de Space X vis-à-vis du tourisme spatial, on voit bien que ces centaines de kilos de matériel scientifique pourraient rapidement être remplacés par des cosmonautes !
D’ailleurs tout récemment, les ingénieurs de Space X ont accompli des tests sur sa capsule Dragon, afin de vérifier qu'elle sera bien capable d'emporter des équipages dans l'espace.
« Le monde est à l'aube d'une nouvelle ère dans l'exploration spatiale dans laquelle les sociétés privées auront un rôle grandissant », a déclaré Elon Musk lors du lancement de la capsule Dragon.
Parmi les sociétés sur la ligne de départ de cette folle course à l’espace, citons les principales d’entre elles : Lockheed Martin, Virgin Galactic, Space Adventure, Blue Origin et Boeing.
La volonté des politiques de laisser le tourisme spatial dans les mains du privé
Suivant en ceci la politique des Soviétiques, au cours de l’année 2012 les Etats Unis ont réaffirmé leur souhait de développer leurs soutiens aux entreprises privées dans leur conquête de l’espace.
Ainsi, dans son projet de budget 2013 soumis au Congrès en février, le président Barack Obama a demandé 829 millions de dollars pour promouvoir les vols privés spatiaux commerciaux habités et les vols de marchandises vers l'ISS, pour mettre fin notamment à la dépendance des Etats-Unis envers les Soyouz russes lors de l'acheminement de leurs astronautes vers l'avant-poste orbital.
« Nous sommes tous bien conscients du changement historique qui s'est produit dans les programmes spatiaux américains avec la fin des navettes », a souligné George Nield, responsable du transport spatial commercial au sein de l'autorité de l'aviation civile (FAA), lors d'une audition devant une sous-commission du Congrès.
« Bien que cela marque la fin d'une époque, cela représente aussi le début de ce qui sera un avenir exaltant dans l'espace pour l'Amérique », a-t-il ajouté.
Le Tourisme Spatial est bien devenu un business comme les autres…désormais dans les mains du secteur privé. On estime qu’actuellement les activités liées au tourisme spatial terrestre génèrent déjà plus du milliard de dollars par an. Alors en 2020, 2030....!
De plus, rappelons que le tourisme spatial représente à lui sel, un marché potentiel de plusieurs milliards de dollars rien que pour les passagers, auquel il faut ajouter le nombre de visiteurs des spaceports qui seront de véritables complexes d’animation dédiés à l’Espace.
Ainsi, dans son projet de budget 2013 soumis au Congrès en février, le président Barack Obama a demandé 829 millions de dollars pour promouvoir les vols privés spatiaux commerciaux habités et les vols de marchandises vers l'ISS, pour mettre fin notamment à la dépendance des Etats-Unis envers les Soyouz russes lors de l'acheminement de leurs astronautes vers l'avant-poste orbital.
« Nous sommes tous bien conscients du changement historique qui s'est produit dans les programmes spatiaux américains avec la fin des navettes », a souligné George Nield, responsable du transport spatial commercial au sein de l'autorité de l'aviation civile (FAA), lors d'une audition devant une sous-commission du Congrès.
« Bien que cela marque la fin d'une époque, cela représente aussi le début de ce qui sera un avenir exaltant dans l'espace pour l'Amérique », a-t-il ajouté.
Le Tourisme Spatial est bien devenu un business comme les autres…désormais dans les mains du secteur privé. On estime qu’actuellement les activités liées au tourisme spatial terrestre génèrent déjà plus du milliard de dollars par an. Alors en 2020, 2030....!
De plus, rappelons que le tourisme spatial représente à lui sel, un marché potentiel de plusieurs milliards de dollars rien que pour les passagers, auquel il faut ajouter le nombre de visiteurs des spaceports qui seront de véritables complexes d’animation dédiés à l’Espace.
La présence et l’intérêt de plus en plus significatifs des pays du Golfe
Poursuivant sa marche en avant, puisque qu’en 2009 le fonds d’investissement public d’Abu Dhabi, Aabar Investments avait déjà pris 32% des parts de Virgin Galactic, l’Emirat a choisi en 2012 sa capitale Abu Dhabi pour devenir le deuxième port spatial de la compagnie animée par Richard Branson.
Cette base viendra ainsi compléter celle du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), d'où les premiers voyages sont prévus pour octobre prochain.
De son côté le Qatar a lui aussi investi fortement dans le domaine, puisqu’une cité de l’espace de 3,3 milliards devrait être construite à Al Khor, à 50 km au nord de Doha.
Le projet sera développé en plusieurs phases et inclura des universités en partenariat avec la NASA, un musée scientifique, un parc ludo-éducatif pour valoriser les activités aérospatiales et la vulgarisation scientifique.
On peut déceler dans ces décisions, une réplique aux autorités de Singapour qui déclaraient à propos du tourisme spatial et dans l’optique de leur rapprochement avec EADS et leur ‘’avion fusée EADS Astrium’.
« Nous souhaitons nous démarquer, sur le plan du tourisme de grand luxe, d’autres destinations luxueuses, comme des Émirats Arabes Unis, qui misent sur des structures architecturales audacieuses. Voilà peut-être un moyen d'attirer de riches touristes à la recherche de sensations fortes... ».
Cette base viendra ainsi compléter celle du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), d'où les premiers voyages sont prévus pour octobre prochain.
De son côté le Qatar a lui aussi investi fortement dans le domaine, puisqu’une cité de l’espace de 3,3 milliards devrait être construite à Al Khor, à 50 km au nord de Doha.
Le projet sera développé en plusieurs phases et inclura des universités en partenariat avec la NASA, un musée scientifique, un parc ludo-éducatif pour valoriser les activités aérospatiales et la vulgarisation scientifique.
On peut déceler dans ces décisions, une réplique aux autorités de Singapour qui déclaraient à propos du tourisme spatial et dans l’optique de leur rapprochement avec EADS et leur ‘’avion fusée EADS Astrium’.
« Nous souhaitons nous démarquer, sur le plan du tourisme de grand luxe, d’autres destinations luxueuses, comme des Émirats Arabes Unis, qui misent sur des structures architecturales audacieuses. Voilà peut-être un moyen d'attirer de riches touristes à la recherche de sensations fortes... ».
Le début d’autres rêves….
Les premiers touristes survoleront la Lune en 2017, a annoncé début février la société américaine Space Adventures qui organise des voyages touristiques spatiaux à bord de vaisseaux russes Soyouz.
« Nous envisageons de lancer un vaisseau avant le 50e anniversaire du programme Apollo qui sera célébré en février 2017 », a déclaré Eric Anderson, président de Space Adventures.
Petite précision…. à ce jour et pour faire un tour de la Lune en 2017, il en coûtera tout de même la modique somme de 150 millions d’euros !
Ne souhaitant pas être en reste, Elon Musk, le bouillonnant PDG de Space X, a déclaré à la BBC que sa société pourrait faire baisser les billets aller-retour à destination de Mars à quelque 500.000 dollars, soit un peu plus de 380.000 euros.
Mais les premiers voyageurs ne partiront vraisemblablement pas avant 2030.
Et puis pour conclure ces rêves… soulignons que le magazine américain Playboy s’est lancé en 2012 dans un projet original : la création d'une station orbitale dans l'espace destinée à accueillir un club privé.
Ce club très select disposera d'un grand restaurant ainsi que d'une boîte de nuit où des serveuses sexy seront suspendues dans le vide se déplaçant à l'aide d'un réacteur dorsal.
Un casino est également à l'étude avec des machines à sous spatiotemporelles… mais ce qui retient l'attention, c'est le ‘’dôme du plaisir orbital’’.
Les adeptes de la bagatelle pourront y faire l'amour en apesanteur, ce qui leur permettra d'explorer de nouveaux horizons semés de sensations inédites.
Pour rejoindre le club, les clients de Playboy utiliseront la navette spatiale conçue par Virgin Galactic. Le ticket d'entrée est annoncé à 150.000 euros.
« Nous envisageons de lancer un vaisseau avant le 50e anniversaire du programme Apollo qui sera célébré en février 2017 », a déclaré Eric Anderson, président de Space Adventures.
Petite précision…. à ce jour et pour faire un tour de la Lune en 2017, il en coûtera tout de même la modique somme de 150 millions d’euros !
Ne souhaitant pas être en reste, Elon Musk, le bouillonnant PDG de Space X, a déclaré à la BBC que sa société pourrait faire baisser les billets aller-retour à destination de Mars à quelque 500.000 dollars, soit un peu plus de 380.000 euros.
Mais les premiers voyageurs ne partiront vraisemblablement pas avant 2030.
Et puis pour conclure ces rêves… soulignons que le magazine américain Playboy s’est lancé en 2012 dans un projet original : la création d'une station orbitale dans l'espace destinée à accueillir un club privé.
Ce club très select disposera d'un grand restaurant ainsi que d'une boîte de nuit où des serveuses sexy seront suspendues dans le vide se déplaçant à l'aide d'un réacteur dorsal.
Un casino est également à l'étude avec des machines à sous spatiotemporelles… mais ce qui retient l'attention, c'est le ‘’dôme du plaisir orbital’’.
Les adeptes de la bagatelle pourront y faire l'amour en apesanteur, ce qui leur permettra d'explorer de nouveaux horizons semés de sensations inédites.
Pour rejoindre le club, les clients de Playboy utiliseront la navette spatiale conçue par Virgin Galactic. Le ticket d'entrée est annoncé à 150.000 euros.
Une première assurance pour les touristes de l’espace
Le Tourisme Spatial s’ approche de plus en plus de la réalité et du concret, preuve en est la démarche d’Allianz Global Assistance et l’International Space Transport Association (ISTA) qui viennent de s’associer pour créer une assurance permettant aux futurs touristes de l’espace, (prévus pour fin 2013/ début 2014) d’être ainsi assurés avant et pendant leur périple dans les étoiles.
Une première en termes d’assurance, souligné par Ronald Heister, le directeur général de l’ISTA : « C'est la première fois que l'industrie spatiale se dote d'assurance pour ce type de mission.
Les compagnies d'assurance et l'industrie spatiale n'étaient jamais parvenues à trouver d'accord pour fournir une assurance dans le cadre de vols commerciaux suborbitaux. L'objectif d'ITSA est de rapprocher davantage l'industrie spatiale et les voyageurs.
C'est une grande première qui permettra aux voyageurs spatiaux et aux opérateurs de tourisme spatial de disposer d'une couverture d'assurance ».
Pour conclure ce rapide d’horizon, rappelons-nous ce que disait, il y quelques années l’écrivain américain David Brakley : « Nous sommes entrés dans l'ère de l'espace. Un candidat pourra désormais promettre la lune et la donner ».
Une première en termes d’assurance, souligné par Ronald Heister, le directeur général de l’ISTA : « C'est la première fois que l'industrie spatiale se dote d'assurance pour ce type de mission.
Les compagnies d'assurance et l'industrie spatiale n'étaient jamais parvenues à trouver d'accord pour fournir une assurance dans le cadre de vols commerciaux suborbitaux. L'objectif d'ITSA est de rapprocher davantage l'industrie spatiale et les voyageurs.
C'est une grande première qui permettra aux voyageurs spatiaux et aux opérateurs de tourisme spatial de disposer d'une couverture d'assurance ».
Pour conclure ce rapide d’horizon, rappelons-nous ce que disait, il y quelques années l’écrivain américain David Brakley : « Nous sommes entrés dans l'ère de l'espace. Un candidat pourra désormais promettre la lune et la donner ».
Michel Messager
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.