Jean-Pierre Mas s'inquiète de l'énième été compliqué de l'aérien français - Photo Depositphotos.com Chaoss
Le tourisme est un écosystème fragile et interdépendant, à l'image des agences de voyages avec l'aérien.
Quand ce dernier vacille, il emporte avec lui la distribution. Malheureusement, comme le dit si bien la dernière communication des Entreprises du Voyage "crise Covid, un premier semestre 2021 en berne pour le transport aérien. Un de plus..."
Le syndicat s'inquiète des répercussions des difficultés récurrentes de l'aérien sur les agences de voyages françaises.
"L’activité des opérateurs de voyages s’exerce en étroite interdépendance avec le secteur aérien. En France, les agences de voyage et tour-operateurs assurent, pour de nombreuses compagnies, plus de 50% de leur recette," introduit Jean-Pierre Mas.
Pour le président des Entreprises du voyage, la situation dans le ciel français est inquiétante.
"L’étude réalisée par Orchestra pour les Entreprises du Voyage enregistre un effondrement de 82% du trafic aérien au départ des aéroports français métropolitains au cours du premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2019."
Quand ce dernier vacille, il emporte avec lui la distribution. Malheureusement, comme le dit si bien la dernière communication des Entreprises du Voyage "crise Covid, un premier semestre 2021 en berne pour le transport aérien. Un de plus..."
Le syndicat s'inquiète des répercussions des difficultés récurrentes de l'aérien sur les agences de voyages françaises.
"L’activité des opérateurs de voyages s’exerce en étroite interdépendance avec le secteur aérien. En France, les agences de voyage et tour-operateurs assurent, pour de nombreuses compagnies, plus de 50% de leur recette," introduit Jean-Pierre Mas.
Pour le président des Entreprises du voyage, la situation dans le ciel français est inquiétante.
"L’étude réalisée par Orchestra pour les Entreprises du Voyage enregistre un effondrement de 82% du trafic aérien au départ des aéroports français métropolitains au cours du premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2019."
"Les données du premier semestre et les premiers indices d’activité de l’été reportent ces espoirs de reprise..."
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L'activité n'est pas la seule variable à venir impacter les finances des compagnies, puisque dans le même temps, le lucratif voyage d'affaires peine à reprendre.
"La part de la classe économique passe en deux ans de 78% à 83%, ce qui impacte la recette globale des compagnies traditionnellement plus importante sur le segment de la classe affaire. En résumé moins de trafic et moins de haute contribution.
La part de marché des grandes métropoles françaises demeure globalement stable, même si, à Paris, Orly passe de 16% à 23%, au détriment de CDG qui recule de 54% à 45%.
Cette situation s’explique par le recul des destinations long-courriers," poursuit Jean-Pierre Mas.
Privés de vols lointains, les Français se sont rabattus vers des pays plus proches culturellement mais aussi géographiquement. Les Antilles françaises, jusqu'au début de l'été 2021, figuraient parmi les destinations à profiter de la crise.
"Les USA qui étaient traditionnellement le second axe aérien (après la métropole), sont dépassés par l’Espagne et talonnés par les Antilles françaises (Guadeloupe – Martinique). Le Royaume-Uni (2ième route en 2019, hors métropole), le Japon (3ième) et la Chine (6ième) sortent du top 10 alors que La Réunion, les Antilles et les Emirats Arabes Unis y entrent."
Dans ces conditions, avec un aérien à l'arrêt ou du moins peu dynamique, c'est la reprise qui s'éloigne pour une partie de l'industrie, pense savoir le patron des EDV.
"Nous surveillons de près l’évolution du trafic aérien, en France mais également dans les pays ou une reprise est perceptible : le trafic domestique en Chine et aux USA par exemple.
Pour certaines de nos entreprises, notamment dans le secteur du voyage d’affaires, la reprise est attendue depuis bientôt 18 mois.
Les données du premier semestre et les premiers indices d’activité de l’été reportent ces espoirs de reprise en septembre, en fonction de la situation sanitaire et de la possibilité de circuler internationalement."
"La part de la classe économique passe en deux ans de 78% à 83%, ce qui impacte la recette globale des compagnies traditionnellement plus importante sur le segment de la classe affaire. En résumé moins de trafic et moins de haute contribution.
La part de marché des grandes métropoles françaises demeure globalement stable, même si, à Paris, Orly passe de 16% à 23%, au détriment de CDG qui recule de 54% à 45%.
Cette situation s’explique par le recul des destinations long-courriers," poursuit Jean-Pierre Mas.
Privés de vols lointains, les Français se sont rabattus vers des pays plus proches culturellement mais aussi géographiquement. Les Antilles françaises, jusqu'au début de l'été 2021, figuraient parmi les destinations à profiter de la crise.
"Les USA qui étaient traditionnellement le second axe aérien (après la métropole), sont dépassés par l’Espagne et talonnés par les Antilles françaises (Guadeloupe – Martinique). Le Royaume-Uni (2ième route en 2019, hors métropole), le Japon (3ième) et la Chine (6ième) sortent du top 10 alors que La Réunion, les Antilles et les Emirats Arabes Unis y entrent."
Dans ces conditions, avec un aérien à l'arrêt ou du moins peu dynamique, c'est la reprise qui s'éloigne pour une partie de l'industrie, pense savoir le patron des EDV.
"Nous surveillons de près l’évolution du trafic aérien, en France mais également dans les pays ou une reprise est perceptible : le trafic domestique en Chine et aux USA par exemple.
Pour certaines de nos entreprises, notamment dans le secteur du voyage d’affaires, la reprise est attendue depuis bientôt 18 mois.
Les données du premier semestre et les premiers indices d’activité de l’été reportent ces espoirs de reprise en septembre, en fonction de la situation sanitaire et de la possibilité de circuler internationalement."