Le palais de l’Atlantique, inauguré en mai 2019, a permis d’accroître la capacité d’accueil de 1 500 à 6 000 personnes en plénière - DR : Bordeaux Convention Bureau
TourMaG.com - Quel est le bilan de l'activité du Bordeaux Convention Bureau en 2021 ?
Amélie Déchénais : 2021 a été une année en dents de scie. Après une première partie très calme, nous avons rapidement senti le besoin des entreprises et des associations de se réunir de nouveau.
L’activité a d’abord redémarré dans des hôtels ou petits lieux événementiels pour de la formation et du tourisme d’affaires individuel, puis dans le cadre de réunions de travail sans aspect festif.
En 2021, on s’est aperçu que tous les événements ne pouvaient pas se passer en distanciel et remplacer les échanges, le transfert de compétences… pour avancer ensemble.
Longtemps, le télétravail a été pratiqué en entreprise. Le seul moyen alors pour rassembler les équipes était d’organiser des réunions en présentiel, dès qu’elles ont été autorisées.
Nous avons connu une seconde phase d’accélération extrêmement dense en juin, d’importants événements sont restés confirmés.
La reprise a été très forte de septembre à mi-novembre, avant un effondrement à cause de la cinquième vague de covid-19 et les annonces gouvernementales.
Pour certains des partenaires et des lieux, cette période, de septembre à mi-novembre, a presque battu des records d’avant-crise, notamment chez les hôteliers, où la part du MICE a augmenté significativement.
L’ouverture du palais de l’Atlantique, en mai 2019, a permis d’accroître la capacité d’accueil de 1 500 à 6 000 personnes en plénière. Ce qui est très important.
En 2021, trois congrès nationaux faisant partie du top 15 des événements nationaux ont été confirmés dans ce lieu.
Amélie Déchénais : 2021 a été une année en dents de scie. Après une première partie très calme, nous avons rapidement senti le besoin des entreprises et des associations de se réunir de nouveau.
L’activité a d’abord redémarré dans des hôtels ou petits lieux événementiels pour de la formation et du tourisme d’affaires individuel, puis dans le cadre de réunions de travail sans aspect festif.
En 2021, on s’est aperçu que tous les événements ne pouvaient pas se passer en distanciel et remplacer les échanges, le transfert de compétences… pour avancer ensemble.
Longtemps, le télétravail a été pratiqué en entreprise. Le seul moyen alors pour rassembler les équipes était d’organiser des réunions en présentiel, dès qu’elles ont été autorisées.
Nous avons connu une seconde phase d’accélération extrêmement dense en juin, d’importants événements sont restés confirmés.
La reprise a été très forte de septembre à mi-novembre, avant un effondrement à cause de la cinquième vague de covid-19 et les annonces gouvernementales.
Pour certains des partenaires et des lieux, cette période, de septembre à mi-novembre, a presque battu des records d’avant-crise, notamment chez les hôteliers, où la part du MICE a augmenté significativement.
L’ouverture du palais de l’Atlantique, en mai 2019, a permis d’accroître la capacité d’accueil de 1 500 à 6 000 personnes en plénière. Ce qui est très important.
En 2021, trois congrès nationaux faisant partie du top 15 des événements nationaux ont été confirmés dans ce lieu.
"La vraie relance événementielle n’est pas très loin"
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TourMaG.com - Quelles sont les perspectives en 2022 ?
A.D. : Le début de l’année a été terrible pour tout le secteur. C’est conjoncturel.
Généralement, en décembre et janvier, il y a beaucoup d’événements professionnels festifs, tels que des vœux d’entreprises ou de remerciement du personnel, complètement proscrits en période de pandémie.
Depuis quelques semaines, nous sentons un regain de confiance. Il y a une augmentation significative du nombre de demandes d’événements corporate de plus de 50 personnes, pour les mois de mars et avril.
La vraie relance événementielle n’est pas très loin. Nous anticipons une reprise à partir de mars de manière assez échelonnée. Beaucoup plus dense en avril du fait de ce virus saisonnier.
A noter également, les nouvelles candidatures des organisateurs de congrès européens et des confirmations pour 2022 et 2023.
Je suis plutôt optimiste quant au retour des événements en présentiel. Seul le voyage d’affaires individuel, avec des réunions de travail bipartite, va basculer vers le digital.
TourMaG.com - Quelle est votre stratégie de promotion ?
A. D. : Depuis le début de la crise, nous avons maintenu notre programme de promotion et de communication de la destination, avec des webinaires et des éductours virtuels.
Nous avons à cœur de maintenir la visibilité et le lien avec nos clients. Nous allons poursuivre ces efforts en 2022.
Dès que cela est possible, nous allons à la rencontre de notre clientèle nationale, et européenne sur nos marchés principaux : Allemagne, Suisse, Belgique et UK.
Sur les marchés plus lointains comme les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, réceptifs aux incentives, nous organisons des éductours et faisons du démarchage en distanciel.
A.D. : Le début de l’année a été terrible pour tout le secteur. C’est conjoncturel.
Généralement, en décembre et janvier, il y a beaucoup d’événements professionnels festifs, tels que des vœux d’entreprises ou de remerciement du personnel, complètement proscrits en période de pandémie.
Depuis quelques semaines, nous sentons un regain de confiance. Il y a une augmentation significative du nombre de demandes d’événements corporate de plus de 50 personnes, pour les mois de mars et avril.
La vraie relance événementielle n’est pas très loin. Nous anticipons une reprise à partir de mars de manière assez échelonnée. Beaucoup plus dense en avril du fait de ce virus saisonnier.
A noter également, les nouvelles candidatures des organisateurs de congrès européens et des confirmations pour 2022 et 2023.
Je suis plutôt optimiste quant au retour des événements en présentiel. Seul le voyage d’affaires individuel, avec des réunions de travail bipartite, va basculer vers le digital.
TourMaG.com - Quelle est votre stratégie de promotion ?
A. D. : Depuis le début de la crise, nous avons maintenu notre programme de promotion et de communication de la destination, avec des webinaires et des éductours virtuels.
Nous avons à cœur de maintenir la visibilité et le lien avec nos clients. Nous allons poursuivre ces efforts en 2022.
Dès que cela est possible, nous allons à la rencontre de notre clientèle nationale, et européenne sur nos marchés principaux : Allemagne, Suisse, Belgique et UK.
Sur les marchés plus lointains comme les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, réceptifs aux incentives, nous organisons des éductours et faisons du démarchage en distanciel.
Bordeaux, capitale européenne du Smart Tourism 2022
TourMaG.com - Quel est l’impact de la crise sanitaire sur le segment du MICE ?
A.D. : La crise a accéléré un certain nombre de tendances, dont l’engagement durable et responsable des événements.
On avait senti les prémices dès 2017, quand les organisateurs de congrès, les associations, syndicats, fédérations, ont fait apparaître dans leurs cahiers des charges des demandes pour des événements plus responsables laissant un héritage positif sur le territoire.
Pendant la crise, les entreprises ont pris le temps de rédiger leur charte RSE. Il y a eu une prise de conscience sur leur manière de communiquer leurs engagements et l’impact par rapport à leur public et clients. Ils se sont structurés.
Aujourd’hui, la volonté est d’être plus respectueux du point de vue environnemental, sociétal, etc., et que les événements servent le territoire à très court ou à long terme.
TourMaG.com - En matière de tourisme responsable, qu’avez-vous mis en place ?
A.D. : Nous avons lancé des démarches auprès du Global Destination Sustainability Index (GDS-Index), un classement mondial des villes engagées.
Nous avons répertorié les partenaires, certifiés ou non, qui ont pris des engagements. Un filtre a été ajouté sur notre site pour repérer plus facilement ces partenaires.
Nos personnels ont été formés pour accompagner et conseiller les organisateurs d’événements, afin de les encourager dans une démarche éco-responsable.
L’élection d’un maire écologiste à la tête de cette ville nous a d’ailleurs permis de développer ces engagements et d’accélérer ces actions.
D’ailleurs, en 2022, Bordeaux a obtenu le prix de la capitale européenne du Smart Tourism 2022.
Autre point : l’an dernier, nous avons lancé une grande consultation Agora tourisme Bordeaux.
L’objectif est de penser ce secteur pour demain de manière conjointe avec les institutions, les prestataires de services, les privés, les habitants, etc. Suite aux ateliers de travail, 33 fiches actions concrètes ont été rédigées. Nous allons tacher de les mener à bien d’ici 2026.
Enfin, depuis juin 2021, l’Office de tourisme est certifié ISO 20121.
A.D. : La crise a accéléré un certain nombre de tendances, dont l’engagement durable et responsable des événements.
On avait senti les prémices dès 2017, quand les organisateurs de congrès, les associations, syndicats, fédérations, ont fait apparaître dans leurs cahiers des charges des demandes pour des événements plus responsables laissant un héritage positif sur le territoire.
Pendant la crise, les entreprises ont pris le temps de rédiger leur charte RSE. Il y a eu une prise de conscience sur leur manière de communiquer leurs engagements et l’impact par rapport à leur public et clients. Ils se sont structurés.
Aujourd’hui, la volonté est d’être plus respectueux du point de vue environnemental, sociétal, etc., et que les événements servent le territoire à très court ou à long terme.
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A.D. : Nous avons lancé des démarches auprès du Global Destination Sustainability Index (GDS-Index), un classement mondial des villes engagées.
Nous avons répertorié les partenaires, certifiés ou non, qui ont pris des engagements. Un filtre a été ajouté sur notre site pour repérer plus facilement ces partenaires.
Nos personnels ont été formés pour accompagner et conseiller les organisateurs d’événements, afin de les encourager dans une démarche éco-responsable.
L’élection d’un maire écologiste à la tête de cette ville nous a d’ailleurs permis de développer ces engagements et d’accélérer ces actions.
D’ailleurs, en 2022, Bordeaux a obtenu le prix de la capitale européenne du Smart Tourism 2022.
Autre point : l’an dernier, nous avons lancé une grande consultation Agora tourisme Bordeaux.
L’objectif est de penser ce secteur pour demain de manière conjointe avec les institutions, les prestataires de services, les privés, les habitants, etc. Suite aux ateliers de travail, 33 fiches actions concrètes ont été rédigées. Nous allons tacher de les mener à bien d’ici 2026.
Enfin, depuis juin 2021, l’Office de tourisme est certifié ISO 20121.