TourMaG.com - Quel est le bilan de l'activité en 2021 ?
Maxime Tissot : En 2020, 980 opérations de tourisme d’affaires étaient signées. Les deux tiers ont été annulées ou reportées. Ça a été la douche froide.
Au deuxième semestre 2021, nous avons accueilli le Congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) piloté par Emmanuel Macron. Il a donné le coup d’envoi de la reprise du tourisme en France, redonné confiance aux chefs d’entreprise et organisateurs.
Depuis, la vague omicron a entrainé de nouvelles annulations et reports. Nous sommes le secteur le plus touché par la crise sanitaire. Tout va mal.
Lucien Salemi, président des EdV Med, a préféré stopper son activité, les restaurants tirent la langue, car les aides promises n’arrivent pas, le remboursement des PGE a été reporté, et par la même occasion réduit à 4 ans. La situation est très complexe.
Pascale Bigo : Comparé à 2019, nous connaissons une baisse de 30% du nombre d’événements d’entreprise, alors que nous avons uniquement travaillé sur le dernier semestre 2021.
TourMaG.com - Quelles sont les perspectives en 2022 ?
P. B. : Tous les événements du premier trimestre comme Euromaritime, salon qui génère 5 000 personnes, ont été reportés. C’est dommage, car il devait se tenir en février, période creuse pour nos hôteliers et restaurateurs.
Impossible de rattraper 2019, le trimestre est mort. Mais, nous espérons faire aussi bien qu’en 2021. Nous avons beaucoup de demandes pour 2022.
A l’international, la reprise est plus lente, mais nous avons de belles perspectives pour 2023, du fait des nombreux reports.
Maxime Tissot : En 2020, 980 opérations de tourisme d’affaires étaient signées. Les deux tiers ont été annulées ou reportées. Ça a été la douche froide.
Au deuxième semestre 2021, nous avons accueilli le Congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) piloté par Emmanuel Macron. Il a donné le coup d’envoi de la reprise du tourisme en France, redonné confiance aux chefs d’entreprise et organisateurs.
Depuis, la vague omicron a entrainé de nouvelles annulations et reports. Nous sommes le secteur le plus touché par la crise sanitaire. Tout va mal.
Lucien Salemi, président des EdV Med, a préféré stopper son activité, les restaurants tirent la langue, car les aides promises n’arrivent pas, le remboursement des PGE a été reporté, et par la même occasion réduit à 4 ans. La situation est très complexe.
Pascale Bigo : Comparé à 2019, nous connaissons une baisse de 30% du nombre d’événements d’entreprise, alors que nous avons uniquement travaillé sur le dernier semestre 2021.
TourMaG.com - Quelles sont les perspectives en 2022 ?
P. B. : Tous les événements du premier trimestre comme Euromaritime, salon qui génère 5 000 personnes, ont été reportés. C’est dommage, car il devait se tenir en février, période creuse pour nos hôteliers et restaurateurs.
Impossible de rattraper 2019, le trimestre est mort. Mais, nous espérons faire aussi bien qu’en 2021. Nous avons beaucoup de demandes pour 2022.
A l’international, la reprise est plus lente, mais nous avons de belles perspectives pour 2023, du fait des nombreux reports.
TourMaG.com - Plus globalement, quel est l’impact de la crise sanitaire sur le segment du MICE ?
P. B. : Nous allons connaître une baisse du tourisme d’affaires individuel. Les réunions en petits groupes se feront en visio. L’hybridation va se poursuivre pendant encore deux ou trois ans.
C’est dommage, un congressiste national, c’est environ 150 euros de retombées économiques par jour, quand un congressiste international atteint 250 euros par jour.
Mais après ces périodes de confinement et de télétravail, il y aura également un besoin de recréer du lien.
Il y a une demande soutenue des entreprises d’événementialiser leur communication, de vivre de l’expérience. A Aix-en-Provence et Marseille, nous avons un terrain de jeux extraordinaire pour y répondre, avec la mer, des parcs naturels.
La prise en compte de la RSE est l’une des tendances fortes post-covid-19.
TourMaG.com - En matière de tourisme responsable, qu’avez-vous mis en place ?
M. T. : Nous sommes entrés dans une démarche RSE, avec la certification iso 20121. Marseille Chanot est d’ailleurs certifié.
Derrière, nous avons lancé le label Clef verte auprès de nos hôtels. Un tiers du parc marseillais des hôtels Accor va d’ailleurs être labellisé, soit plus qu’à Paris. Le label écotable labellise, lui, les restaurants qui ont une démarche responsable.
La stratégie est simple : nous savons qu’à l’horizon 2024, un label comme GDS-Index va être très important pour répondre à des cahiers des charges.
P. B. : Quand on a candidaté pour le Congrès mondial de la nature et les JO de 2024, on s’est engagé à laisser un héritage : aider les hôtels à obtenir le label Clef verte labellise, lui, les restaurants qui ont une démarche responsable.
En interne, un service dédié accompagne les entreprises.
Nous avons mis en place une démarche assez unique, en nouant un partenariat avec le parc national des Calanques. Nous proposons aux organisateurs de gros événements de compenser leur empreinte carbone en soutenant des actions au sein du parc.
P. B. : Nous allons connaître une baisse du tourisme d’affaires individuel. Les réunions en petits groupes se feront en visio. L’hybridation va se poursuivre pendant encore deux ou trois ans.
C’est dommage, un congressiste national, c’est environ 150 euros de retombées économiques par jour, quand un congressiste international atteint 250 euros par jour.
Mais après ces périodes de confinement et de télétravail, il y aura également un besoin de recréer du lien.
Il y a une demande soutenue des entreprises d’événementialiser leur communication, de vivre de l’expérience. A Aix-en-Provence et Marseille, nous avons un terrain de jeux extraordinaire pour y répondre, avec la mer, des parcs naturels.
La prise en compte de la RSE est l’une des tendances fortes post-covid-19.
TourMaG.com - En matière de tourisme responsable, qu’avez-vous mis en place ?
M. T. : Nous sommes entrés dans une démarche RSE, avec la certification iso 20121. Marseille Chanot est d’ailleurs certifié.
Derrière, nous avons lancé le label Clef verte auprès de nos hôtels. Un tiers du parc marseillais des hôtels Accor va d’ailleurs être labellisé, soit plus qu’à Paris. Le label écotable labellise, lui, les restaurants qui ont une démarche responsable.
La stratégie est simple : nous savons qu’à l’horizon 2024, un label comme GDS-Index va être très important pour répondre à des cahiers des charges.
P. B. : Quand on a candidaté pour le Congrès mondial de la nature et les JO de 2024, on s’est engagé à laisser un héritage : aider les hôtels à obtenir le label Clef verte labellise, lui, les restaurants qui ont une démarche responsable.
En interne, un service dédié accompagne les entreprises.
Nous avons mis en place une démarche assez unique, en nouant un partenariat avec le parc national des Calanques. Nous proposons aux organisateurs de gros événements de compenser leur empreinte carbone en soutenant des actions au sein du parc.
TourMaG.com - L’attractivité est également un enjeu...
M.T : Nous souhaitons porter la bonne parole sur l’ensemble des territoires de la métropole, soit 97 communes. Certaines ont des équipements, d’autres non.
Mais il faut que l’on explique aux hôteliers, aux campings la démarche du bureau des Congrès et des Evénements et à quel marché ils peuvent avoir accès, local, régional, national ou international.
Nous devons continuer à tirer la destination vers le tourisme d’affaires, il amène du monde, des donneurs d’ordre, des décideurs, des investisseurs potentiels. Tout ça est intimement lié à l’attractivité d’un territoire.
TourMaG.com - Quid des actions de promotion ?
M. T. : Nous avons lancé un programme d’éductours : Be my guest. Nous avons reçu énormément d’organisateurs d’événements, d’agences pendant cette période morte pour réamorcer la pompe. Nous espérons une reprise au printemps. C’est là-dessus que l’on doit jouer.
P. B. : Nous avons beaucoup d’investissements sur les marchés limitrophes pour relancer l’international, qui représentait 30% de notre activité en 2019. Développer cette part était l’un de nos objectifs avant la crise.
Au niveau du congrès, nous allons monter une charte de partenariat entre la métropole, les centres de recherche et le bureau des congrès, dont 70% sont portés par un acteur local. L’idée est de faire savoir ce que l’on propose.
Beaucoup ne savent pas que l’on a une boîte à outils extraordinaire à leur disposition et que nos services sont gratuits.
M.T : Nous souhaitons porter la bonne parole sur l’ensemble des territoires de la métropole, soit 97 communes. Certaines ont des équipements, d’autres non.
Mais il faut que l’on explique aux hôteliers, aux campings la démarche du bureau des Congrès et des Evénements et à quel marché ils peuvent avoir accès, local, régional, national ou international.
Nous devons continuer à tirer la destination vers le tourisme d’affaires, il amène du monde, des donneurs d’ordre, des décideurs, des investisseurs potentiels. Tout ça est intimement lié à l’attractivité d’un territoire.
TourMaG.com - Quid des actions de promotion ?
M. T. : Nous avons lancé un programme d’éductours : Be my guest. Nous avons reçu énormément d’organisateurs d’événements, d’agences pendant cette période morte pour réamorcer la pompe. Nous espérons une reprise au printemps. C’est là-dessus que l’on doit jouer.
P. B. : Nous avons beaucoup d’investissements sur les marchés limitrophes pour relancer l’international, qui représentait 30% de notre activité en 2019. Développer cette part était l’un de nos objectifs avant la crise.
Au niveau du congrès, nous allons monter une charte de partenariat entre la métropole, les centres de recherche et le bureau des congrès, dont 70% sont portés par un acteur local. L’idée est de faire savoir ce que l’on propose.
Beaucoup ne savent pas que l’on a une boîte à outils extraordinaire à leur disposition et que nos services sont gratuits.