La RSE, critère numéro 1 !
Florent Pain, directeur des Ventes Séminaires – MICE chez Teritoria (ex Les Collectionneurs). @Teritoria /Julien Mouffron-Gardner
De plus en plus d'entreprises recherchent des établissements alignés avec leurs engagements environnementaux et sociétaux.
« Nous avons vu le virage se prendre doucement, initialement par de grands groupes, mais désormais la RSE sur la partie événementielle devient un critère assez important même pour les petites entreprises. Certains clients nous transmettent leur charte avant d'organiser le séminaire, explique Florent Point, directeur des Ventes Séminaires – MICE chez Teritoria. Certains moteurs de recherche événementiels ont même ajouté un filtre "certification RSE". »
Comment y répondre ? L’accessibilité au site semble être le principal critère : « éviter l’avion et se déplacer en train ou trouver un lieu à proximité de l’entreprise. Certains compensent les émissions carbone de leurs événements » , observe Florent Point.
Lire aussi : HĂ´tellerie : Les Collectionneurs deviennent... Teritoria
« Nous avons vu le virage se prendre doucement, initialement par de grands groupes, mais désormais la RSE sur la partie événementielle devient un critère assez important même pour les petites entreprises. Certains clients nous transmettent leur charte avant d'organiser le séminaire, explique Florent Point, directeur des Ventes Séminaires – MICE chez Teritoria. Certains moteurs de recherche événementiels ont même ajouté un filtre "certification RSE". »
Comment y répondre ? L’accessibilité au site semble être le principal critère : « éviter l’avion et se déplacer en train ou trouver un lieu à proximité de l’entreprise. Certains compensent les émissions carbone de leurs événements » , observe Florent Point.
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MICE : Ă©volution des offres de restauration
Autre tendance : l'augmentation de la demande d'options végétariennes et sans gluten.
« Nous recevons des appels pour savoir : « est-ce qu’il est possible de diversifier les menus ? Est-ce qu'il peut y avoir des plats sans gluten ? Est-ce qu'on est sûr que les produits sont du coin ? ». Les gens se soucient beaucoup plus de ce qu'ils ont dans l'assiette aujourd'hui et notamment de la provenance des produits », affirme Florent Point.
Beaucoup de chefs l’ont compris et ont désormais leur propre potager ou travaillent avec des producteurs locaux. « Certains font apparaître sur la carte la provenance, l'histoire du producteur, ça plait énormément. Selon moi, un séminaire réussi passe en grande partie par la gastronomie », complète-t-il.
Lire aussi : Les potagers des chefs, incontournable marqueur des hĂ´tels de luxe
« Nous recevons des appels pour savoir : « est-ce qu’il est possible de diversifier les menus ? Est-ce qu'il peut y avoir des plats sans gluten ? Est-ce qu'on est sûr que les produits sont du coin ? ». Les gens se soucient beaucoup plus de ce qu'ils ont dans l'assiette aujourd'hui et notamment de la provenance des produits », affirme Florent Point.
Beaucoup de chefs l’ont compris et ont désormais leur propre potager ou travaillent avec des producteurs locaux. « Certains font apparaître sur la carte la provenance, l'histoire du producteur, ça plait énormément. Selon moi, un séminaire réussi passe en grande partie par la gastronomie », complète-t-il.
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Des activités gastronomiques et sportives
Si les activités liées à la gastronomie et l'œnologie sont toujours plébiscitées, en cette année Olympique, la thématique du sport est très demandée.
« Tout au long de l'année, il y a une vraie dynamique autour du sport, avec une vraie volonté de faire intervenir des sportifs et de faire tout cela autour des Jeux », note Florent Point.
Difficile pour autant de mettre tout le monde au sport ! « Effectivement, dans certaines entreprises, ce n'est pas toujours simple, surtout quand vous avez un gouffre entre des catégories d'âge ou simplement car des typologies de sport vont fonctionner avec certains et pas avec d'autres. On en revient à la notion d'inclusion de la RSE. L'intervention du sportif est assez intéressante pour les entreprises parce les valeurs du sport, le dépassement de soi... sont abordés. Ça ne demande pas toujours de faire du sport, c'est plus une réflexion globale, un échange », explique Florent Point.
Toujours en phase avec la RSE, 2024 a été marquée par « l'explosion » des ateliers autour de la fresque du climat. « Avec les bilans carbone, les gens ont besoin de comprendre l'impact qu'ils ont »
« Tout au long de l'année, il y a une vraie dynamique autour du sport, avec une vraie volonté de faire intervenir des sportifs et de faire tout cela autour des Jeux », note Florent Point.
Difficile pour autant de mettre tout le monde au sport ! « Effectivement, dans certaines entreprises, ce n'est pas toujours simple, surtout quand vous avez un gouffre entre des catégories d'âge ou simplement car des typologies de sport vont fonctionner avec certains et pas avec d'autres. On en revient à la notion d'inclusion de la RSE. L'intervention du sportif est assez intéressante pour les entreprises parce les valeurs du sport, le dépassement de soi... sont abordés. Ça ne demande pas toujours de faire du sport, c'est plus une réflexion globale, un échange », explique Florent Point.
Toujours en phase avec la RSE, 2024 a été marquée par « l'explosion » des ateliers autour de la fresque du climat. « Avec les bilans carbone, les gens ont besoin de comprendre l'impact qu'ils ont »
Réduction des coûts
La volonté de diminuer les coûts impacte plusieurs aspects du tourisme d'affaires, avec une réduction de la fréquence.
« Post-Covid, il y avait ce besoin de se retrouver, de se rassembler. Aujourd’hui, la fréquence des séminaires s’est ralentie, par contre, les groupes sont plus importants que ce qu'ils étaient avant », souligne Florent Point.
La durée des séjours a elle aussi évolué. « Auparavant, le format était souvent d’une nuit, deux jours, voire deux nuits. Aujourd’hui, les séminaires sont plus courts : une nuit, voire une arrivée à midi et un départ le lendemain avant midi », témoigne le directeur des Ventes Séminaires – MICE du réseau Teritoria, où le tarif moyen pour un 2 jours et une nuit est de 300 euros par tête.
La réduction des coûts s’accompagne d’une autre tendance : la recherche de formules tout compris, avec un avantage non négligeable : Elles répondent à tous les besoins des clients sans frais supplémentaires imprévus.
Autre observation : « On observe également un retour des chambres twin, mises à mal durant la crise sanitaire. Même pour des cadres », précise Florent Point.
« Post-Covid, il y avait ce besoin de se retrouver, de se rassembler. Aujourd’hui, la fréquence des séminaires s’est ralentie, par contre, les groupes sont plus importants que ce qu'ils étaient avant », souligne Florent Point.
La durée des séjours a elle aussi évolué. « Auparavant, le format était souvent d’une nuit, deux jours, voire deux nuits. Aujourd’hui, les séminaires sont plus courts : une nuit, voire une arrivée à midi et un départ le lendemain avant midi », témoigne le directeur des Ventes Séminaires – MICE du réseau Teritoria, où le tarif moyen pour un 2 jours et une nuit est de 300 euros par tête.
La réduction des coûts s’accompagne d’une autre tendance : la recherche de formules tout compris, avec un avantage non négligeable : Elles répondent à tous les besoins des clients sans frais supplémentaires imprévus.
Autre observation : « On observe également un retour des chambres twin, mises à mal durant la crise sanitaire. Même pour des cadres », précise Florent Point.
Destinations privilégiées : l’Ile-de-France, oui mais au vert !
L'Île-de-France reste la région la plus prisée avec des séjours « au vert » pour favoriser la déconnexion.
« Il y a eu un retour des destinations vraiment proche de Paris, avec un déplacement en train, de préférence pour limiter l'impact. Dernièrement, des sociétés m’ont informé que leur Codir avait décidé qu'il ne se déplacerait plus qu'en train. Idem pour les collaborateurs », affirme Florent Point.
La Bretagne gagne en popularité pour les séjours d'affaires. Lyon, Bordeaux et Marseille sont également privilégiées grâce à leur accessibilité en train, tandis que la Côte d'Azur demeure une valeur sûre.
« Il y a eu un retour des destinations vraiment proche de Paris, avec un déplacement en train, de préférence pour limiter l'impact. Dernièrement, des sociétés m’ont informé que leur Codir avait décidé qu'il ne se déplacerait plus qu'en train. Idem pour les collaborateurs », affirme Florent Point.
La Bretagne gagne en popularité pour les séjours d'affaires. Lyon, Bordeaux et Marseille sont également privilégiées grâce à leur accessibilité en train, tandis que la Côte d'Azur demeure une valeur sûre.
Qui est Teritoria ?
Teritoria est un groupement fondé dans les années 1975 par Alain Ducasse.
Il a grandi, et changé de nom plusieurs fois pour s’appeler Les Collectionneurs en 2018.
Depuis novembre 2023, Les Collectionneurs est devenu Teritoria et affirme un positionnement plus axé RSE, proximité du territoire, du terroir.
Le réseau compte aujourd’hui 430 hôtels-restaurants, principalement en France mais aussi en Italie et dans le reste de l’Europe.
Il a grandi, et changé de nom plusieurs fois pour s’appeler Les Collectionneurs en 2018.
Depuis novembre 2023, Les Collectionneurs est devenu Teritoria et affirme un positionnement plus axé RSE, proximité du territoire, du terroir.
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