Kuala Lumpur offre un melting-pot de peuple malais et de minorités asiatiques issues d’émigration. Ici, à l'entrée du temple indien - DR : J.-F.R.
Fleuve Kinabatangan, Bornéo, peu avant la tombée de la nuit.
L’averse tropicale est arrivée d’un coup, précédée d’un bref crépitement sur la canopée.
Les nuages vomissent une pluie chaude et dense. Le retour au lodge s’impose. Guidée par un pilote expert, l’embarcation fend le mur d’eau sur le fleuve boueux, évitant les bois flottants dérivant dangereusement.
Cette séquence météo, les touristes venus visiter l’Etat du Sabah, à Bornéo, la connaîtront sûrement.
Malgré la déforestation massive au profit des palmiers à huile, la région est encore fantasmée pour sa jungle.
Il en reste des pans entiers, comme de part et d’autres des grands fleuves. Et qui dit navigation en forêt, sous un ciel souvent lourd, dit possibilité d’observer la faune…
L’averse tropicale est arrivée d’un coup, précédée d’un bref crépitement sur la canopée.
Les nuages vomissent une pluie chaude et dense. Le retour au lodge s’impose. Guidée par un pilote expert, l’embarcation fend le mur d’eau sur le fleuve boueux, évitant les bois flottants dérivant dangereusement.
Cette séquence météo, les touristes venus visiter l’Etat du Sabah, à Bornéo, la connaîtront sûrement.
Malgré la déforestation massive au profit des palmiers à huile, la région est encore fantasmée pour sa jungle.
Il en reste des pans entiers, comme de part et d’autres des grands fleuves. Et qui dit navigation en forêt, sous un ciel souvent lourd, dit possibilité d’observer la faune…
Des orangs-outans en liberté
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Sur le Kinabatangan, l’œil de lynx du capitaine fait des merveilles. Grâce à lui, nous observons nasiques, macaques, aigles, « calaos rhinocéros », varans et, last but not least, des orangs-outans, au faite des arbres.
Fascinant primate. Sa taille et sa tête brune encadrées de toison rousse lui donnent un air profondément humain.
L’apparition inattendue d’une femelle adulte à moins de trois mètres, dans le Rainforest Discovery Center, à Sepilok, restera un souvenir mémorable.
Autre exclusivité : le singe nasique. Ce primate au nez long et « grotesque », excellent nageur et voltigeur, s’observe dans la nature et au Labuk Bay Probocsis Monkey Sanctuary, une exploitation de palmiers à huile qui s’est donnée bonne conscience en créant une réserve.
L’ours malais est plus mystérieux encore. Fourrure noire et collier jaune, c’est la plus petite espèce de plantigrade au monde.
On peut le voir évoluer dans le récent et passionnant centre de réhabilitation, à Sepilok.
Fascinant primate. Sa taille et sa tête brune encadrées de toison rousse lui donnent un air profondément humain.
L’apparition inattendue d’une femelle adulte à moins de trois mètres, dans le Rainforest Discovery Center, à Sepilok, restera un souvenir mémorable.
Autre exclusivité : le singe nasique. Ce primate au nez long et « grotesque », excellent nageur et voltigeur, s’observe dans la nature et au Labuk Bay Probocsis Monkey Sanctuary, une exploitation de palmiers à huile qui s’est donnée bonne conscience en créant une réserve.
L’ours malais est plus mystérieux encore. Fourrure noire et collier jaune, c’est la plus petite espèce de plantigrade au monde.
On peut le voir évoluer dans le récent et passionnant centre de réhabilitation, à Sepilok.
A Kuala Lumpur, un melting-pot communautaire
Kuala Lumpur tranche forcément avec la rusticité de Bornéo.
Dans cette métropole toujours embouteillée, zébrée de passerelles et de rocades, le piéton n’est vraiment à son aise que dans les quartiers communautaires (malais, chinois, indiens) et le Lake Gardens, poumon vert de la ville.
« KL », comme disent les habitués, offre un melting-pot de peuple malais et de minorités asiatiques issues d’émigration.
On dine indien dans Brickfields, chinois dans Petaling Street, malais sur Jalan Raja Muda Musa, chinois et thaï dans l’invraisemblable Jalan Alor.
Cette rue en pente, dans laquelle la foule s’attable aux terrasses de dizaines de restaurants installés à touche-touche, exhale le parfum des grillades de poulet, de porc, les effluves suaves de yue sang (plat à base de poisson frais).
Dans cette métropole toujours embouteillée, zébrée de passerelles et de rocades, le piéton n’est vraiment à son aise que dans les quartiers communautaires (malais, chinois, indiens) et le Lake Gardens, poumon vert de la ville.
« KL », comme disent les habitués, offre un melting-pot de peuple malais et de minorités asiatiques issues d’émigration.
On dine indien dans Brickfields, chinois dans Petaling Street, malais sur Jalan Raja Muda Musa, chinois et thaï dans l’invraisemblable Jalan Alor.
Cette rue en pente, dans laquelle la foule s’attable aux terrasses de dizaines de restaurants installés à touche-touche, exhale le parfum des grillades de poulet, de porc, les effluves suaves de yue sang (plat à base de poisson frais).
Avoir froid dans les Cameron Highlands
A KL, la modernité côtoie la tradition. Les tours jumelles Petronas dominent le quartier malais de Kampung Bharu et ses maisons en bois villageoises.
Les grands bâtiments coloniaux de Merdeka Square contrastent avec la flamboyance de malls commerciaux dernier cri, tel Pavillion.
Le tout dans l’odeur des marchés alimentaires, les vapeurs d’encens des temples hindous, le sourire des femmes voilées et la petite musique de l’appel à la prière musulmane, combinée avec celle des cloches d’églises catholiques.
Le nord de la péninsule offre d’autres surprises. Dans ce pays au climat toujours moite, il est presque possible d’avoir froid, comme dans les Cameron Highlands, jardin maraîcher de Malaisie.
Sur ces hauteurs, le thé y est roi, dans deux exploitations immenses. Elles rappellent l’influence anglaise, alors que poussent aussi légumes et fraises, cultivées hors sol par des ouvriers agricoles népalais.
Les grands bâtiments coloniaux de Merdeka Square contrastent avec la flamboyance de malls commerciaux dernier cri, tel Pavillion.
Le tout dans l’odeur des marchés alimentaires, les vapeurs d’encens des temples hindous, le sourire des femmes voilées et la petite musique de l’appel à la prière musulmane, combinée avec celle des cloches d’églises catholiques.
Le nord de la péninsule offre d’autres surprises. Dans ce pays au climat toujours moite, il est presque possible d’avoir froid, comme dans les Cameron Highlands, jardin maraîcher de Malaisie.
Sur ces hauteurs, le thé y est roi, dans deux exploitations immenses. Elles rappellent l’influence anglaise, alors que poussent aussi légumes et fraises, cultivées hors sol par des ouvriers agricoles népalais.
Georgetown, classée au patrimoine mondial
Au nord du détroit de Malacca, l’île de Penang ravive le souvenir des comptoirs coloniaux.
Les Anglais y furent maîtres pendant plus de deux siècles et l’on se demande encore comment ils ont pu supporter pareille chaleur étouffante…
Incroyable Penang, dont le quartier ancien de sa capitale, Georgetown, est classé depuis 2008 au patrimoine mondial par l’Unesco.
La vieille ville cosmopolite regorge de demeures coloniales à étages, façades restaurées ou décaties, les rez-de-chaussée étant occupés par des commerces.
En bord de mer, des passerelles habitées (les jetties) sont bordées de maisons sur pilotis colorées, dans lesquelles vit une communauté chinoise.
Le soir, la cuisine de rue atteint des sommets. Voilà qui ne devrait pas déplaire aux visiteurs français…
Plus d'informations sur www.tourism.gov.my
Les Anglais y furent maîtres pendant plus de deux siècles et l’on se demande encore comment ils ont pu supporter pareille chaleur étouffante…
Incroyable Penang, dont le quartier ancien de sa capitale, Georgetown, est classé depuis 2008 au patrimoine mondial par l’Unesco.
La vieille ville cosmopolite regorge de demeures coloniales à étages, façades restaurées ou décaties, les rez-de-chaussée étant occupés par des commerces.
En bord de mer, des passerelles habitées (les jetties) sont bordées de maisons sur pilotis colorées, dans lesquelles vit une communauté chinoise.
Le soir, la cuisine de rue atteint des sommets. Voilà qui ne devrait pas déplaire aux visiteurs français…
Plus d'informations sur www.tourism.gov.my