Encore un signe que décidément les affaires reprennent dans le transport aérien avec ce mardi à Paris-0rly l’arrivée du 2ème A350 1000 d’Air Caraïbes.
Marc Rochet, Président d’Air Caraïbes et son actionnaire Jean-Paul Dubreuil, Président du Groupe Dubreuil Aéro (Air Caraïbes, French Bee et Hiline Cargo) avaient convié de nombreux invités pour partager cet heureux évènement et par la même occasion donner le coup d’envoi d’un été qui se veut celui d’une reprise progressive mais pérenne pour la compagnie antillaise.
Devant la presse, et, entre autres, des représentants d’Airbus, et de l’Etat, Marc Rochet, entouré d’élégants PNC de la compagnie a d’abord tenu à faire l’éloge de l’A350 1000 : "un avion absolument remarquable par son confort", capable d’emporter 429 passagers répartis en 3 classes (24 en Madras, 45 en Caraïbes et 360 en Soleil).
L’avion, amené ce jour à Orly par deux jeunes femmes, Caroline, commandant de bord et Aurélie co-pilote chez Air Caraïbes est effectivement une très belle machine.
Sa conception ultra-moderne ainsi que ses moteurs Rolls-Royce Trent XWB permettent une économie de carburant conséquente, ainsi qu’une réduction des émissions de dioxyde de carbone d’environ 25%. C’est également l’avion le plus silencieux de sa catégorie, avec 50% de réduction des nuisances sonores par rapport aux avions de la génération précédente.
Marc Rochet, Président d’Air Caraïbes et son actionnaire Jean-Paul Dubreuil, Président du Groupe Dubreuil Aéro (Air Caraïbes, French Bee et Hiline Cargo) avaient convié de nombreux invités pour partager cet heureux évènement et par la même occasion donner le coup d’envoi d’un été qui se veut celui d’une reprise progressive mais pérenne pour la compagnie antillaise.
Devant la presse, et, entre autres, des représentants d’Airbus, et de l’Etat, Marc Rochet, entouré d’élégants PNC de la compagnie a d’abord tenu à faire l’éloge de l’A350 1000 : "un avion absolument remarquable par son confort", capable d’emporter 429 passagers répartis en 3 classes (24 en Madras, 45 en Caraïbes et 360 en Soleil).
L’avion, amené ce jour à Orly par deux jeunes femmes, Caroline, commandant de bord et Aurélie co-pilote chez Air Caraïbes est effectivement une très belle machine.
Sa conception ultra-moderne ainsi que ses moteurs Rolls-Royce Trent XWB permettent une économie de carburant conséquente, ainsi qu’une réduction des émissions de dioxyde de carbone d’environ 25%. C’est également l’avion le plus silencieux de sa catégorie, avec 50% de réduction des nuisances sonores par rapport aux avions de la génération précédente.
Un appareil tout confort
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La cabine est extrêmement silencieuse et bénéficie d’un éclairage d’ambiance 100% LED de dernière génération imitant les lumières naturelles qui aide ainsi à réduire l’impact du décalage horaire.
Cette cabine offre également davantage d’espace dans toutes les classes de voyage avec des sièges ergonomiques, des hublots panoramiques et une pressurisation cabine améliorée : une altitude cabine ressentie de 1800 mètres au lieu de 2400 mètres pour les avions d’ancienne génération.
Un système de divertissement (IFE) haute définition et la connexion Wi-Fi sont également proposés à bord.
Jessica, PNC présente à bord, nous confirme le plaisir qu’elle a à travailler sur l’avion : "C’est un avion qui a été pensé aussi pour nous équipages. Nous bénéficions de postes de repos nous avons à disposition pour nos clients, des fours micro-onde, des machines à expresso et surtout, l’avion est silencieux et grâce à la bonne pressurisation nous avons beaucoup moins mal aux jambes en fin de vol".
Poursuivant son discours, le Président d’Air Caraïbes, comme à son habitude et dans un exercice qu’il maitrise bien, a lancé quelques piques vers le transport aérien français, ses difficultés à s’adapter au monde qui vient et sa "plus grande compagnie sous transfusion permanente".
Quand Marc parle, souvent les oreilles de Ben sifflent.
Cette cabine offre également davantage d’espace dans toutes les classes de voyage avec des sièges ergonomiques, des hublots panoramiques et une pressurisation cabine améliorée : une altitude cabine ressentie de 1800 mètres au lieu de 2400 mètres pour les avions d’ancienne génération.
Un système de divertissement (IFE) haute définition et la connexion Wi-Fi sont également proposés à bord.
Jessica, PNC présente à bord, nous confirme le plaisir qu’elle a à travailler sur l’avion : "C’est un avion qui a été pensé aussi pour nous équipages. Nous bénéficions de postes de repos nous avons à disposition pour nos clients, des fours micro-onde, des machines à expresso et surtout, l’avion est silencieux et grâce à la bonne pressurisation nous avons beaucoup moins mal aux jambes en fin de vol".
Poursuivant son discours, le Président d’Air Caraïbes, comme à son habitude et dans un exercice qu’il maitrise bien, a lancé quelques piques vers le transport aérien français, ses difficultés à s’adapter au monde qui vient et sa "plus grande compagnie sous transfusion permanente".
Quand Marc parle, souvent les oreilles de Ben sifflent.
Négocier avec Bercy des compensations
Jean-Paul Dubreuil a bien l’intention après avoir subi la fermeture d’Orly, la mise en place des motifs impérieux, de négocier avec Bercy des compensations afin "que tous les efforts entrepris par le groupe depuis 20 ans ne soient consommés par l’impact financier de cette pandémie." - DR
Plus inhabituel, Jean-Paul Dubreuil, personnalité plutôt discrète dans les médias s’est laissé aller à quelques confidences et commentaires quant à la conjoncture.
Avec une certaine émotion, il nous a confié les périodes de stress assez importantes qu’il a vécu avec ses enfants au plus fort de la catastrophe sanitaire.
"Nous nous sommes demandé si cette crise allait nous emporter, nous qui sommes une entreprise à capitaux privés et familiaux uniquement" a t-il expliqué.
Le groupe Aéro a tenu bon dans la tempête avec cependant pour 2020, une perte de chiffre d’affaires de 300 millions d’euros et des pertes d’exploitation de l’ordre de 80 millions d’euros.
Combatif Jean-Paul Dubreuil a bien l’intention après avoir subi la fermeture d’Orly, la mise en place des motifs impérieux, de négocier avec Bercy des compensations afin "que tous les efforts entrepris par le groupe depuis 20 ans ne soient consommés par l’impact financier de cette pandémie."
A bord de l’A350 100 dans l’élégante classe Madras à l’avant de l’appareil nous avons pu dialoguer avec Marc Rochet et lui poser quelque questions.
Avec une certaine émotion, il nous a confié les périodes de stress assez importantes qu’il a vécu avec ses enfants au plus fort de la catastrophe sanitaire.
"Nous nous sommes demandé si cette crise allait nous emporter, nous qui sommes une entreprise à capitaux privés et familiaux uniquement" a t-il expliqué.
Le groupe Aéro a tenu bon dans la tempête avec cependant pour 2020, une perte de chiffre d’affaires de 300 millions d’euros et des pertes d’exploitation de l’ordre de 80 millions d’euros.
Combatif Jean-Paul Dubreuil a bien l’intention après avoir subi la fermeture d’Orly, la mise en place des motifs impérieux, de négocier avec Bercy des compensations afin "que tous les efforts entrepris par le groupe depuis 20 ans ne soient consommés par l’impact financier de cette pandémie."
A bord de l’A350 100 dans l’élégante classe Madras à l’avant de l’appareil nous avons pu dialoguer avec Marc Rochet et lui poser quelque questions.
L'interview de Marc Rochet
Marc Rochet, entouré d’élégants PNC de la compagnie a d’abord tenu à faire l’éloge de l’A350 1000 : "un avion absolument remarquable par son confort", capable d’emporter 429 passagers répartis en 3 classes (24 en Madras, 45 en Caraïbes et 360 en Soleil). - DR CH
TourMaG.com - Vous parlez d’une reprise assez nette sur les Antilles et des bons remplissages à venir. Mais on le sait, une compagnie ne vit pas de remplissages mais de recettes. Avec le nombre de vols cet été sur les Antilles opérés par Corsair, mais surtout Air France, ne va-t-on pas vers des surcapacités préjudiciables ?
Marc Rochet : Plusieurs éléments de réponse. Actuellement les ventes quotidiennes chez nos concurrents et en tout cas chez Air Caraïbes sont excellentes. Il y a une clientèle d’habitués mais c’est aussi parce que les autres destinations sont encore fermées. Essayez d’aller en Amérique Latine ou en Asie aujourd’hui, il vaut mieux oublier.
Deuxième élément cependant, n’oublions pas que pendant trois ou quatre mois nous n’avons pas été vendus ! Nous n’avons pas à ce jour rattrapé les volumes que nous aurions du vendre de février à mai.
Troisième élément, il y a un reflux des compagnies sur les routes actuellement ouvertes. Il y a donc trop de sièges sur le marché. Pour vous donner un exemple, on a des secteurs où nous avons des offres supérieures a plus d’un tiers de ce qu’elles étaient en 2019 très bonne année du transport aérien. C’est trop et les prix mécaniquement baissent.
Par contre à ce jour nous n’avons pas encore vu d’attaques tarifaires brutales et massives par un concurrent ou un autre mais oui les prix baissent.
Ce que nous voyons venir chez Air Caraïbes c’est un été plutôt bien rempli avec quand même un déséquilibre dans le sens Antilles-Métropole mais un bon remplissage cargo qui devrait nous amener à un résultat positif mais c’est vrai, en termes de profitabilité on ne fera pas les chiffres de 2018 ou 2019.
TourMaG.com - A cause de ces milliers de sièges qu’Air France va mettre sur les Antilles ?
Marc Rochet : Quant on met 60% de capacité en plus par rapport à 2019 on est plus dans le rationnel. Il n’y a aucune raison que le marché gonfle à ce point.
Et je vois un gros problème se profiler, c’est la saturation des aéroports alors qu’ils vont être très contraints en raison de toutes les mesures sanitaires mises en place. On va vers une situation critique aux Antilles.
J’ai personnellement écrit au Président de la Chambre de commerce et au Directeur de l’aéroport de Pointe-à-Pitre pour leur demander quelles mesures comptent ils prendre pour traiter ce problème.
Je n’ai pas eu de réponse à ce jour et j’ai peur de voir des files d’attentes, des retards d’avion. C’est un manque de respect du client. Nous sommes très inquiets pour la qualité de service cet été sur les aéroports de Fort-de-France et Pointe-à-Pitre.
Marc Rochet : Plusieurs éléments de réponse. Actuellement les ventes quotidiennes chez nos concurrents et en tout cas chez Air Caraïbes sont excellentes. Il y a une clientèle d’habitués mais c’est aussi parce que les autres destinations sont encore fermées. Essayez d’aller en Amérique Latine ou en Asie aujourd’hui, il vaut mieux oublier.
Deuxième élément cependant, n’oublions pas que pendant trois ou quatre mois nous n’avons pas été vendus ! Nous n’avons pas à ce jour rattrapé les volumes que nous aurions du vendre de février à mai.
Troisième élément, il y a un reflux des compagnies sur les routes actuellement ouvertes. Il y a donc trop de sièges sur le marché. Pour vous donner un exemple, on a des secteurs où nous avons des offres supérieures a plus d’un tiers de ce qu’elles étaient en 2019 très bonne année du transport aérien. C’est trop et les prix mécaniquement baissent.
Par contre à ce jour nous n’avons pas encore vu d’attaques tarifaires brutales et massives par un concurrent ou un autre mais oui les prix baissent.
Ce que nous voyons venir chez Air Caraïbes c’est un été plutôt bien rempli avec quand même un déséquilibre dans le sens Antilles-Métropole mais un bon remplissage cargo qui devrait nous amener à un résultat positif mais c’est vrai, en termes de profitabilité on ne fera pas les chiffres de 2018 ou 2019.
TourMaG.com - A cause de ces milliers de sièges qu’Air France va mettre sur les Antilles ?
Marc Rochet : Quant on met 60% de capacité en plus par rapport à 2019 on est plus dans le rationnel. Il n’y a aucune raison que le marché gonfle à ce point.
Et je vois un gros problème se profiler, c’est la saturation des aéroports alors qu’ils vont être très contraints en raison de toutes les mesures sanitaires mises en place. On va vers une situation critique aux Antilles.
J’ai personnellement écrit au Président de la Chambre de commerce et au Directeur de l’aéroport de Pointe-à-Pitre pour leur demander quelles mesures comptent ils prendre pour traiter ce problème.
Je n’ai pas eu de réponse à ce jour et j’ai peur de voir des files d’attentes, des retards d’avion. C’est un manque de respect du client. Nous sommes très inquiets pour la qualité de service cet été sur les aéroports de Fort-de-France et Pointe-à-Pitre.
TourMaG.com - Allez-vous rouvrir Cuba ?
Marc Rochet : Sur Cuba nous n’avons pas de visibilité. C’est un pays superbe mais "ancien" dans ses équipements. Qui n’est pas allé à Cuba sans subir des coupures d’eau ou d’électricité ? et je ne parle pas du Wi-Fi…
Ce sont des standards demandés par tous les clients. Cuba est assez défaillant là-dessus et quand vous rajoutez les effets de la crise nous ne nous voyons pas envoyer des clients dans ce pays sans pouvoir avoir les assurances de les ramener. Nous préférons pour l’instant être prudents et reporter.
TourMaG.com - Le temps que mettent les Etats-Unis à appliquer la réciprocité des conditions d’acceptation des Européens sur leur territoire ne va-t-il pas compromettre l’ouverture de la ligne sur New York avec French Bee ?
Marc Rochet : Nous ne comprenons pas très bien ces positions. On parle quand même de deux mondes proches : l’Europe et les Etats-Unis avec des standards très proches mais qui ne se parlent pas.
La France et l’Europe ont fait des efforts pour s’ouvrir aux Américains et les Etats Unis répondent en disant "On va étudier". Je reprendrais à mon compte les mots de Willie Walsh le Président de IATA qui a dit : "Quand on n’a pas envie de régler un problème on crée une commission".
Je pense qu’à un moment donné, l’opinion publique va pousser très fort et il devra se faire entendre.
TourMaG.com - Thierry Breton, le Commissaire Européen, dans son intervention au Paris Air Forum semblait dire que cela pourrait s’ouvrir début juillet ?
Marc Rochet : Oui nous misons aussi sur début juillet. Nous prenons un pari mais il va falloir que cela se règle.
Marc Rochet : Sur Cuba nous n’avons pas de visibilité. C’est un pays superbe mais "ancien" dans ses équipements. Qui n’est pas allé à Cuba sans subir des coupures d’eau ou d’électricité ? et je ne parle pas du Wi-Fi…
Ce sont des standards demandés par tous les clients. Cuba est assez défaillant là-dessus et quand vous rajoutez les effets de la crise nous ne nous voyons pas envoyer des clients dans ce pays sans pouvoir avoir les assurances de les ramener. Nous préférons pour l’instant être prudents et reporter.
TourMaG.com - Le temps que mettent les Etats-Unis à appliquer la réciprocité des conditions d’acceptation des Européens sur leur territoire ne va-t-il pas compromettre l’ouverture de la ligne sur New York avec French Bee ?
Marc Rochet : Nous ne comprenons pas très bien ces positions. On parle quand même de deux mondes proches : l’Europe et les Etats-Unis avec des standards très proches mais qui ne se parlent pas.
La France et l’Europe ont fait des efforts pour s’ouvrir aux Américains et les Etats Unis répondent en disant "On va étudier". Je reprendrais à mon compte les mots de Willie Walsh le Président de IATA qui a dit : "Quand on n’a pas envie de régler un problème on crée une commission".
Je pense qu’à un moment donné, l’opinion publique va pousser très fort et il devra se faire entendre.
TourMaG.com - Thierry Breton, le Commissaire Européen, dans son intervention au Paris Air Forum semblait dire que cela pourrait s’ouvrir début juillet ?
Marc Rochet : Oui nous misons aussi sur début juillet. Nous prenons un pari mais il va falloir que cela se règle.
A bord du nouvel A350-1000, la cabine est extrêmement silencieuse et bénéficie d’un éclairage d’ambiance 100% LED de dernière génération imitant les lumières naturelles qui aide ainsi à réduire l’impact du décalage horaire. - DR
TourMaG.com - Au Paris Air Forum cette semaine, le sujet des liaisons transatlantiques avec des avions monocouloirs type A321 LR vous sembliez très sceptique. Pouvez vous nous donner votre position ?
Marc Rochet : Soyons clairs. Aujourd’hui les monocouloirs qui traversent l’atlantique n’ont pas "les pattes très longues" comme l’on dit dans notre jargon.
Il ne faut pas qu’il y ait beaucoup d’attente à l’arrivée, météo ou autres, car on se retrouve assez vite en difficulté niveau carburant. De plus en termes de confort, on ne peut pas avoir le même niveau que dans un avion avec deux couloirs.
Autre point important, quand vous avez deux couloirs, vous pouvez mettre des palettes de fret en soute parce que le fuselage de l’avion vous le permet. Si vous êtes mono couloir, il n’y a pas de palettes ou alors de toutes petites et vous n’avez pas le revenu du cargo.
Ce que je pense c’est qu’il y a un "trou". Il n’y pas aujourd’hui un avion à 200/250 sièges permettant de maintenir des vols pendant les périodes creuses, d’avoir de la fréquence, capable de traverser l’Atlantique avec une bonne autonomie (6000 nautiques). Il y a donc une place pour un nouvel avion.
L’A321 XLR, le 737 MAX10 sont des bons avions mais n’oublions pas que ce sont des versions améliorées d’appareils qui ont 35 ans de conception.
TourMaG.com - Chez Airbus, on pense comme vous ?
Marc Rochet : Posez leur la question mais ce que je viens de dire, c’est le bon sens…
Marc Rochet : Soyons clairs. Aujourd’hui les monocouloirs qui traversent l’atlantique n’ont pas "les pattes très longues" comme l’on dit dans notre jargon.
Il ne faut pas qu’il y ait beaucoup d’attente à l’arrivée, météo ou autres, car on se retrouve assez vite en difficulté niveau carburant. De plus en termes de confort, on ne peut pas avoir le même niveau que dans un avion avec deux couloirs.
Autre point important, quand vous avez deux couloirs, vous pouvez mettre des palettes de fret en soute parce que le fuselage de l’avion vous le permet. Si vous êtes mono couloir, il n’y a pas de palettes ou alors de toutes petites et vous n’avez pas le revenu du cargo.
Ce que je pense c’est qu’il y a un "trou". Il n’y pas aujourd’hui un avion à 200/250 sièges permettant de maintenir des vols pendant les périodes creuses, d’avoir de la fréquence, capable de traverser l’Atlantique avec une bonne autonomie (6000 nautiques). Il y a donc une place pour un nouvel avion.
L’A321 XLR, le 737 MAX10 sont des bons avions mais n’oublions pas que ce sont des versions améliorées d’appareils qui ont 35 ans de conception.
TourMaG.com - Chez Airbus, on pense comme vous ?
Marc Rochet : Posez leur la question mais ce que je viens de dire, c’est le bon sens…