Spa au milieu du Sahara, team building les pieds dans l’eau ou encore conférences sur un kitesurf…
Dakhla, spot de kitesurf bien connu de l’extrême-sud marocain, veut sortir de son image de paradis du vent et se lance avec entrain sur les marchés du tourisme et du MICE.
Tout le long de cette baie paradisiaque des bords de l’Atlantique, les projets touristiques bourgeonnent.
« Les infrastructures sont en place, le rythme d’ouverture de projets hôteliers augmente. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies : routes, liaisons aériennes, métiers implantés… », raconte Othmane Senoussi, pionnier qui a ouvert le premier lodge de kitesurf de la région, le Dakhla Attitude, en 2007, alors que la région était encore déserte et très difficile d’accès.
« L’objectif initial était de placer la destination sur la carte du monde. Grâce au kitesurf, c’est chose faite. Maintenant, nous pouvons élargir le spectre de l’offre », ajoute-t-il.
Dakhla, spot de kitesurf bien connu de l’extrême-sud marocain, veut sortir de son image de paradis du vent et se lance avec entrain sur les marchés du tourisme et du MICE.
Tout le long de cette baie paradisiaque des bords de l’Atlantique, les projets touristiques bourgeonnent.
« Les infrastructures sont en place, le rythme d’ouverture de projets hôteliers augmente. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies : routes, liaisons aériennes, métiers implantés… », raconte Othmane Senoussi, pionnier qui a ouvert le premier lodge de kitesurf de la région, le Dakhla Attitude, en 2007, alors que la région était encore déserte et très difficile d’accès.
« L’objectif initial était de placer la destination sur la carte du monde. Grâce au kitesurf, c’est chose faite. Maintenant, nous pouvons élargir le spectre de l’offre », ajoute-t-il.
Hôtels et fréquentation touristique en mutation
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Le parc hôtelier ne cesse de se développer et a quasiment doublé ses capacités depuis notre dernière venue sur place il y a deux ans, toujours avec l’écologie et le haut de gamme comme mots d’ordre.
Après un premier écolodge ouvert dans le nord de la lagune, Océan vagabond vient par exemple d’ouvrir un établissement à Lassarga, à sa pointe Sud, là où le lagon, le désert et l’Océan atlantique se rencontrent.
En plein terrain militaire, le pari a été rendu possible après deux années de négociations avec les autorités marocaines. « Mais la quiétude et la magie du lieu valent le détour. Toute la philosophie de Dakhla est résumée ici », explique Mireille Malbos, à la tête de l’hôtel.
Prix d’appel affiché : 80 euros par nuit en pension complète (voir encadré).
Surtout, les nouveaux hôtels ne revendiquent plus une ADN sportive et n’ont plus rien à voir avec le kitesurf.
C’est le cas de La Crique, un sublime établissement ayant ouvert sa trentaine de chambres avec piscine et vue sur la lagune en décembre 2018. « Dakhla est un nouveau produit, qui peut maintenant se permettre de diversifier son offre. Chez nous, c’est wellness et spa, et pas kitesurf !», résume Jawad Oughrir, son directeur.
D’ici quelques jours, un nouvel établissement, Les Dunes, ouvrira aussi sous la forme d’un camp d’une trentaine de tentes situé dans le désert, et non plus au bord de l’eau. Cibles visées : le bien-être et le business.
« Peu à peu, nous changeons d’idée, et passons d’une clientèle d’initiés à un tourisme plus large. Le futur est à la diversification de l’offre hôtelière », ajoute Otmane Amar, gérant du Dakhla Camp, un camp nautique ouvert il y a deux ans et qui s’équipe maintenant d’un spa et d'un centre de bien-être pour élargir sa base client.
Un modèle que suivent peu à peu les autres établissements des bords de la lagune : le Westpoint construit sa salle de conférences avec vue sur le spot de surf, le Dakhla Club propose des animations sur le modèle d’un club de vacances, et l’Océan vagabond s’est équipé d’un très chic spa « Elegance ».
Après un premier écolodge ouvert dans le nord de la lagune, Océan vagabond vient par exemple d’ouvrir un établissement à Lassarga, à sa pointe Sud, là où le lagon, le désert et l’Océan atlantique se rencontrent.
En plein terrain militaire, le pari a été rendu possible après deux années de négociations avec les autorités marocaines. « Mais la quiétude et la magie du lieu valent le détour. Toute la philosophie de Dakhla est résumée ici », explique Mireille Malbos, à la tête de l’hôtel.
Prix d’appel affiché : 80 euros par nuit en pension complète (voir encadré).
Surtout, les nouveaux hôtels ne revendiquent plus une ADN sportive et n’ont plus rien à voir avec le kitesurf.
C’est le cas de La Crique, un sublime établissement ayant ouvert sa trentaine de chambres avec piscine et vue sur la lagune en décembre 2018. « Dakhla est un nouveau produit, qui peut maintenant se permettre de diversifier son offre. Chez nous, c’est wellness et spa, et pas kitesurf !», résume Jawad Oughrir, son directeur.
D’ici quelques jours, un nouvel établissement, Les Dunes, ouvrira aussi sous la forme d’un camp d’une trentaine de tentes situé dans le désert, et non plus au bord de l’eau. Cibles visées : le bien-être et le business.
« Peu à peu, nous changeons d’idée, et passons d’une clientèle d’initiés à un tourisme plus large. Le futur est à la diversification de l’offre hôtelière », ajoute Otmane Amar, gérant du Dakhla Camp, un camp nautique ouvert il y a deux ans et qui s’équipe maintenant d’un spa et d'un centre de bien-être pour élargir sa base client.
Un modèle que suivent peu à peu les autres établissements des bords de la lagune : le Westpoint construit sa salle de conférences avec vue sur le spot de surf, le Dakhla Club propose des animations sur le modèle d’un club de vacances, et l’Océan vagabond s’est équipé d’un très chic spa « Elegance ».
Dakhla, paradis récent
Petits repères géographiques et chronologiques.
Dakhla, placée sur une longue bande de sable s’avançant sur l’océan Atlantique, se situe à quelque 1 100 km au sud d’Agadir, en plein Sahara occidental, une région placée sous l’autorité de la couronne marocaine.
Sous l’impulsion d’investisseurs aventuriers qui ont tout de suite vu le potentiel de cette baie magique, le tourisme à commencé à y éclore à la fin des années 2000 autour d’une activité : le kitesurf, sport dont elle est désormais l’une des capitales mondiales.
Avec une météo au beau fixe toute l’année et des températures qui oscillent quelle que soit la saison entre 20 et 26 degrés, la petite cité du Sahara a tout pour attirer les touristes, qui pourront y découvrir le site de la dune blanche, sa culture d’huîtres ou encore la sauvage île du dragon.
Dakhla, placée sur une longue bande de sable s’avançant sur l’océan Atlantique, se situe à quelque 1 100 km au sud d’Agadir, en plein Sahara occidental, une région placée sous l’autorité de la couronne marocaine.
Sous l’impulsion d’investisseurs aventuriers qui ont tout de suite vu le potentiel de cette baie magique, le tourisme à commencé à y éclore à la fin des années 2000 autour d’une activité : le kitesurf, sport dont elle est désormais l’une des capitales mondiales.
Avec une météo au beau fixe toute l’année et des températures qui oscillent quelle que soit la saison entre 20 et 26 degrés, la petite cité du Sahara a tout pour attirer les touristes, qui pourront y découvrir le site de la dune blanche, sa culture d’huîtres ou encore la sauvage île du dragon.
Plus de vols, et un palais des congrès
Un mini-boom hôtelier qui va de pair avec un développement des dessertes aériennes.
Désormais, Dakhla voit arriver plus d’une vingtaine de vols par semaine, un chiffre en constante augmentation.
Outre un vol vers les îles Canaries, une seule liaison la relie directement à l’Europe : le vol hebdomadaire vers Paris Orly opéré par Transavia. 2 ans après l’avoir inauguré, la filiale d’Air France-KLM a même décidé d’annualiser la ligne, auparavant proposée uniquement en hiver.
En 2011, un palais des congrès y a même ouvert ses portes, accueillant chaque année certaines manifestations d’envergure internationale, comme le forum Crans-Montana, un sommet politique qui mobilise l’ensemble des forces touristiques de la région le temps de quelques jours.
Et, entre manifestations artistiques, défilés de mode, et conventions de grandes entreprises marocaines, le moderne petit palais des congrès de 600 places joue pour beaucoup dans l’ouverture de Dakhla au tourisme d'affaires.
Récemment, Bic y a organisé une convention, et des centaines de médecins du monde entier s’y sont rendus en congrès, donnant des idées à d’autres entités, dont la chambre française de commerce, de se rendre en convoi au milieu du Sahara.
Et si le désert devenait la nouvelle destination MICE à la mode ?
Désormais, Dakhla voit arriver plus d’une vingtaine de vols par semaine, un chiffre en constante augmentation.
Outre un vol vers les îles Canaries, une seule liaison la relie directement à l’Europe : le vol hebdomadaire vers Paris Orly opéré par Transavia. 2 ans après l’avoir inauguré, la filiale d’Air France-KLM a même décidé d’annualiser la ligne, auparavant proposée uniquement en hiver.
En 2011, un palais des congrès y a même ouvert ses portes, accueillant chaque année certaines manifestations d’envergure internationale, comme le forum Crans-Montana, un sommet politique qui mobilise l’ensemble des forces touristiques de la région le temps de quelques jours.
Et, entre manifestations artistiques, défilés de mode, et conventions de grandes entreprises marocaines, le moderne petit palais des congrès de 600 places joue pour beaucoup dans l’ouverture de Dakhla au tourisme d'affaires.
Récemment, Bic y a organisé une convention, et des centaines de médecins du monde entier s’y sont rendus en congrès, donnant des idées à d’autres entités, dont la chambre française de commerce, de se rendre en convoi au milieu du Sahara.
Et si le désert devenait la nouvelle destination MICE à la mode ?
5 hôtels pour découvrir le Sahara
Dakhla Attitude : le camp emblématique de Dakhla, avec ses bungalows bleus majorelle et ses bars de plage. A partir de 80 euros par nuit en pension complète (comme tous les hôtels de la région) en basse saison (novembre - février).
PK 25 : L'éco-hôtel situé au point kilométrique 25 propose des bungalows de 42 m2 avec terrasses et accès à la plage. A partir de 150 euros environ.
Westpoint : situé du côté de l'océan Atlantique, l'hôtel est principalement connu pour son spot de surf. A partir de 100 euros.
La Crique : le dernier-né, avec suites junior et royales et piscine débordant au-dessus de la baie. A partir de 150 euros.
Océan Vagabond : deux adresses, dont une nouvelle à Lassarga, où spots de surf et de kite sont accessibles. A partir de 80 euros par nuit.
PK 25 : L'éco-hôtel situé au point kilométrique 25 propose des bungalows de 42 m2 avec terrasses et accès à la plage. A partir de 150 euros environ.
Westpoint : situé du côté de l'océan Atlantique, l'hôtel est principalement connu pour son spot de surf. A partir de 100 euros.
La Crique : le dernier-né, avec suites junior et royales et piscine débordant au-dessus de la baie. A partir de 150 euros.
Océan Vagabond : deux adresses, dont une nouvelle à Lassarga, où spots de surf et de kite sont accessibles. A partir de 80 euros par nuit.