Mongi Loukil, un pionnier du tourisme tunisien - DR Facebook
Mongi Loukil nous a quittés le 23 février 2019. Retour sur le parcours d'un pionnier du tourisme en Tunisie.
Il avait l’esprit pionnier et la parole sage.
En 1961, jeune fonctionnaire, il travaillait pour l’administration tunisienne en charge du tourisme. C’était l’époque des pionniers, des premiers grands projets sur Djerba, Hammamet. A 25 ans, il était l’un des plus jeunes experts auprès des Nations Unies.
En 1971, il quittait la fonction publique pour créer son entreprise le Groupe Palm Beach Hotels Tunisia devenue une affaire familiale.
L’activité du groupe qu’il présidait se répartit en deux secteurs : l’hôtellerie avec la chaîne des Palm Beach Hotels et le tourisme réceptif spécialisé sur les régions du Sud et de Djerba.
Il s’est rapidement lancé dans l’hôtellerie en développant la chaîne des Palm Beach Hotels. Carthage Tours est l’agence de voyages traditionnelle et une agence réceptive spécialiste des régions du sud tunisien et l’île de Djerba.
Il avait l’esprit pionnier et la parole sage.
En 1961, jeune fonctionnaire, il travaillait pour l’administration tunisienne en charge du tourisme. C’était l’époque des pionniers, des premiers grands projets sur Djerba, Hammamet. A 25 ans, il était l’un des plus jeunes experts auprès des Nations Unies.
En 1971, il quittait la fonction publique pour créer son entreprise le Groupe Palm Beach Hotels Tunisia devenue une affaire familiale.
L’activité du groupe qu’il présidait se répartit en deux secteurs : l’hôtellerie avec la chaîne des Palm Beach Hotels et le tourisme réceptif spécialisé sur les régions du Sud et de Djerba.
Il s’est rapidement lancé dans l’hôtellerie en développant la chaîne des Palm Beach Hotels. Carthage Tours est l’agence de voyages traditionnelle et une agence réceptive spécialiste des régions du sud tunisien et l’île de Djerba.
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Il était un hôtelier précurseur. Un des premiers à investir dans l’hôtellerie à Tozeur. L’un des premiers à construire un hôtel de charme de petite capacité - grand confort et style minimaliste - le fameux Reine Didon qui domine les ruines de Carthage. En 2013 en plein marasme alors que le sud tunisien subissait lourdement les effets du « printemps arabe » il ouvrait son premier hôtel-étape, le Palm Gîte de Tozeur.
Pour le rencontrer il fallait aller à Tozeur, au Palm Beach cher à son coeur.
En octobre 2013 au plus fort de la crise et je l’avais interrogé sur l’instabilité politique et les dangers véhiculés par les extrémistes religieux. Sa réponse avait été prompte et optimiste.
"Il est impossible qu’une telle situation dure. Il ne faut surtout pas baisser les bras et déprimer. Nous sommes en effet en présence de courants et de mouvements religieux que nous ne pouvons ignorer.
Les injustices et la pauvreté alimentent ces courants. Le seul moyen de les contrer et de résoudre ce problème est de participer à la relance économique du pays. Ces courants et l’apprentissage de la démocratie ne changent en rien l’attitude des Tunisiens vis-à-vis de leurs visiteurs."
Et il avait sorti de ses cartons un projet qui lui tenait à coeur : ouvrir à travers la Tunisie des hôtels économiques de petite capacité.
« Ils répondront aux besoins des touristes en quête de découverte à petits coûts. Ils seront implantés près des grands sites historiques et touristiques tel que Dougga, Sbeitla, Bulla Regio qui ne bénéficient d’aucune infrastructure hôtelière »
Monsieur Loukil qui reposez à Djerba vous rencontrer était un plaisir et un honneur.
Toute l’équipe de TourMaG.com présente ses condoléances à sa famille, à ses nombreux collaborateurs et amis.
Pour le rencontrer il fallait aller à Tozeur, au Palm Beach cher à son coeur.
En octobre 2013 au plus fort de la crise et je l’avais interrogé sur l’instabilité politique et les dangers véhiculés par les extrémistes religieux. Sa réponse avait été prompte et optimiste.
"Il est impossible qu’une telle situation dure. Il ne faut surtout pas baisser les bras et déprimer. Nous sommes en effet en présence de courants et de mouvements religieux que nous ne pouvons ignorer.
Les injustices et la pauvreté alimentent ces courants. Le seul moyen de les contrer et de résoudre ce problème est de participer à la relance économique du pays. Ces courants et l’apprentissage de la démocratie ne changent en rien l’attitude des Tunisiens vis-à-vis de leurs visiteurs."
Et il avait sorti de ses cartons un projet qui lui tenait à coeur : ouvrir à travers la Tunisie des hôtels économiques de petite capacité.
« Ils répondront aux besoins des touristes en quête de découverte à petits coûts. Ils seront implantés près des grands sites historiques et touristiques tel que Dougga, Sbeitla, Bulla Regio qui ne bénéficient d’aucune infrastructure hôtelière »
Monsieur Loukil qui reposez à Djerba vous rencontrer était un plaisir et un honneur.
Toute l’équipe de TourMaG.com présente ses condoléances à sa famille, à ses nombreux collaborateurs et amis.