Globalement, le taux d’occupation des stations de ski françaises a atteint 74% pour les deux semaines de vacances de Noël 2021. La clientèle Britannique a fait défaut. Son absence a fait perdre environ 6% de sa fréquentation à Val Thorens (photo). - DR A. Brot/OT Val Thorens.
Elles Ă©taient attendues !
Les vacances d’hiver à la montagne ont été plébiscitées par nombre de vacanciers.
Les stations ont atteint un taux d’occupation de 74% pour les deux semaines de Noël et du Nouvel An.
« La fréquentation de nos stations pendant les deux semaines des vacances a été satisfaisante même si l’on constate à date un décalage par rapport à l’hiver 2019-2020, dans un contexte sanitaire toujours compliqué », observe Jean-Luc Boch, Président de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne ( ANMSM).
En effet, à la même période en 2019, le taux d’occupation était de 84%.
La météo et le bon enneigement ont contribué au succès de la destination montagne pendant les vacances scolaires de Noël, ainsi qu’au fort besoin des vacanciers de renouer avec les sommets enneigés après en avoir été privés par la crise du covid-19.
Un constat dressé chez Maeva.com, agence de voyage en ligne du Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Le volume d’affaires est en augmentation de 13% sur les vacances de fin d’année, malgré les annulations des touristes étrangers, notamment des Britanniques, par rapport à la dernière saison de référence (2019/2020).
Aux Sybelles, l'activité des vacances a été similaire au début de la saison 2019/2020. « Nous sommes satisfaits. Les règles qui nous sont imposées sont en grande partie bien acceptées par les clients », affirme la direction de la station.
De son côté, l’hébergeur VVF observe une progression de 3% de son chiffre d’affaires entre décembre et mi-janvier par rapport à 2019.
La 5e vague et les restrictions sanitaires de cette fin d’année ont eu peu d’impact sur les décisions de départ des vacanciers. « A noter 3% d’annulation dans les 7 derniers jours dus au COVID-19, mais remplacés largement par les ventes de dernières minutes.
Nouvel an : le taux d’occupation moyen des 58 sites était de 86% », précise Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF.
Autre constat : « Une forte progression de 20% du format location au détriment de la pension complète marquant une évolution sur les priorités budgétaires. On ne part plus forcément en famille pour skier à la montagne, mais pour y passer un bon moment avec des activités de découverte, restauration, et des pratiques neige en dehors des pistes. La convivialité et le dépaysement sont recherchés. »
Chez un autre expert de l’hébergement, MMV, la semaine de Noël, atteint un taux d’occupation de 80% et celle du jour de l'an 95%. « Nos prévisions étaient de s'approcher des 100%, mais la non-venue des Britanniques, nous a malheureusement coûté quelques points d'occupation. On a ressenti une très grosse envie de retour des clients.
Ils ont joué le jeu sur les gestes barrières et le passe sanitaire et au global, malgré quelques difficultés de remise en route après de nombreux mois d'inactivité et les difficultés de recrutement, les gens ont passé de belles vacances, avec de la neige », communique-t-on en interne.
L'activité de ces vacances 2020/2021 a été similaire au début de la saison 2019/2020 ; donc nous sommes satisfaits. Les règles qui nous sont imposées sont en grande partie bien acceptées par les clients.
Selon une étude réalisée par PaPVacances.fr, la montagne enregistre une hausse des demandes de réservations de + 50 % par rapport à 2019 et + 107,2 % par rapport à 2020 avec des volumes se rapprochant de ceux traditionnellement observés pour les vacances de février.
Les vacances d’hiver à la montagne ont été plébiscitées par nombre de vacanciers.
Les stations ont atteint un taux d’occupation de 74% pour les deux semaines de Noël et du Nouvel An.
« La fréquentation de nos stations pendant les deux semaines des vacances a été satisfaisante même si l’on constate à date un décalage par rapport à l’hiver 2019-2020, dans un contexte sanitaire toujours compliqué », observe Jean-Luc Boch, Président de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne ( ANMSM).
En effet, à la même période en 2019, le taux d’occupation était de 84%.
La météo et le bon enneigement ont contribué au succès de la destination montagne pendant les vacances scolaires de Noël, ainsi qu’au fort besoin des vacanciers de renouer avec les sommets enneigés après en avoir été privés par la crise du covid-19.
Un constat dressé chez Maeva.com, agence de voyage en ligne du Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Le volume d’affaires est en augmentation de 13% sur les vacances de fin d’année, malgré les annulations des touristes étrangers, notamment des Britanniques, par rapport à la dernière saison de référence (2019/2020).
Aux Sybelles, l'activité des vacances a été similaire au début de la saison 2019/2020. « Nous sommes satisfaits. Les règles qui nous sont imposées sont en grande partie bien acceptées par les clients », affirme la direction de la station.
De son côté, l’hébergeur VVF observe une progression de 3% de son chiffre d’affaires entre décembre et mi-janvier par rapport à 2019.
La 5e vague et les restrictions sanitaires de cette fin d’année ont eu peu d’impact sur les décisions de départ des vacanciers. « A noter 3% d’annulation dans les 7 derniers jours dus au COVID-19, mais remplacés largement par les ventes de dernières minutes.
Nouvel an : le taux d’occupation moyen des 58 sites était de 86% », précise Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF.
Autre constat : « Une forte progression de 20% du format location au détriment de la pension complète marquant une évolution sur les priorités budgétaires. On ne part plus forcément en famille pour skier à la montagne, mais pour y passer un bon moment avec des activités de découverte, restauration, et des pratiques neige en dehors des pistes. La convivialité et le dépaysement sont recherchés. »
Chez un autre expert de l’hébergement, MMV, la semaine de Noël, atteint un taux d’occupation de 80% et celle du jour de l'an 95%. « Nos prévisions étaient de s'approcher des 100%, mais la non-venue des Britanniques, nous a malheureusement coûté quelques points d'occupation. On a ressenti une très grosse envie de retour des clients.
Ils ont joué le jeu sur les gestes barrières et le passe sanitaire et au global, malgré quelques difficultés de remise en route après de nombreux mois d'inactivité et les difficultés de recrutement, les gens ont passé de belles vacances, avec de la neige », communique-t-on en interne.
L'activité de ces vacances 2020/2021 a été similaire au début de la saison 2019/2020 ; donc nous sommes satisfaits. Les règles qui nous sont imposées sont en grande partie bien acceptées par les clients.
Selon une étude réalisée par PaPVacances.fr, la montagne enregistre une hausse des demandes de réservations de + 50 % par rapport à 2019 et + 107,2 % par rapport à 2020 avec des volumes se rapprochant de ceux traditionnellement observés pour les vacances de février.
L'absence des Anglais, un coup dur pour les domaines skiables Français
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Si le bilan est satisfaisant, la dynamique de réservation a fortement ralenti courant décembre et des annulations de voyageurs en provenance du Royaume-Uni, de nouveau soumis à l'obligation de justifier de motifs impérieux pour leurs déplacements avec l'apparition du variant Omicron, ont été observées.
« L'absence des vacanciers anglais et plus globalement internationaux représente une perte importante notamment pour les stations d'altitude et met en difficulté certains hébergeurs », confirme Jean-Luc Boch, Président de l’ANMSM. A Val Thorens, l’absence des Britanniques a fait perdre environ 6% de sa fréquentation.
Chez VVF, la clientèle des Anglais et des Belges est en retrait de 30%, « largement remplacée par les réservations de dernières minutes portée par les moins de 35 ans ». « La fréquentation a évolué aussi, avec le retour d’une clientèle plus jeune autour de 10% et la présence plus marquée des tribus autour de 20% (familles intergénérationnelles).
Ce phénomène s’explique par les différents épisodes de la crise sanitaire ou des familles n’ont pu se regrouper et la destination neige marque le retour de la montagne, lieu de retrouvaille pour les familles », explique le DG de VVF.
Les stations d’Auvergne-Rhône-Alpes accusent, elles, une baisse des nuitées des clientèles internationales de -23%, essentiellement en raison de l'absence des Britanniques (-68% des nuitées). En 2019, ils représentaient 13% de la fréquentation des stations d'Auvergne-Rhône-Alpes. A l’inverse, les nuitées françaises ont progressé de +28%.
« Les hébergements marchands en station affichent une baisse de fréquentation de -7,6% pour ces vacances de Noël. Celle-ci est restée contenue malgré le contexte sanitaire grâce à l'agilité et l'adaptabilité des acteurs de la montagne », selon Fabrice Pannekoucke, Président d'Auvergne-Rhône-Alpes tourisme.
"Le recul de la clientèle étrangère est très significatif passant de 63% de la fréquentation globale sur la période à moins de 47%. C'est la chute de la clientèle britannique, surtout sur la semaine du nouvel an (retrait de près de 90%/n-2), qui explique principalement cette baisse.
En revanche le marché néerlandais s'est maintenu à son niveau habituel et le marché belge n'a connu qu'un léger retrait. Sur la seule semaine du nouvel an, pour la première fois les Belges et les Néerlandais étaient plus nombreux que les Anglais", poursuit Frédéric Porte, directeur de la station Tignes.
LIRE AUSSI : Les stations de ski privées de la clientèle britannique pour les fêtes
« L'absence des vacanciers anglais et plus globalement internationaux représente une perte importante notamment pour les stations d'altitude et met en difficulté certains hébergeurs », confirme Jean-Luc Boch, Président de l’ANMSM. A Val Thorens, l’absence des Britanniques a fait perdre environ 6% de sa fréquentation.
Chez VVF, la clientèle des Anglais et des Belges est en retrait de 30%, « largement remplacée par les réservations de dernières minutes portée par les moins de 35 ans ». « La fréquentation a évolué aussi, avec le retour d’une clientèle plus jeune autour de 10% et la présence plus marquée des tribus autour de 20% (familles intergénérationnelles).
Ce phénomène s’explique par les différents épisodes de la crise sanitaire ou des familles n’ont pu se regrouper et la destination neige marque le retour de la montagne, lieu de retrouvaille pour les familles », explique le DG de VVF.
Les stations d’Auvergne-Rhône-Alpes accusent, elles, une baisse des nuitées des clientèles internationales de -23%, essentiellement en raison de l'absence des Britanniques (-68% des nuitées). En 2019, ils représentaient 13% de la fréquentation des stations d'Auvergne-Rhône-Alpes. A l’inverse, les nuitées françaises ont progressé de +28%.
« Les hébergements marchands en station affichent une baisse de fréquentation de -7,6% pour ces vacances de Noël. Celle-ci est restée contenue malgré le contexte sanitaire grâce à l'agilité et l'adaptabilité des acteurs de la montagne », selon Fabrice Pannekoucke, Président d'Auvergne-Rhône-Alpes tourisme.
"Le recul de la clientèle étrangère est très significatif passant de 63% de la fréquentation globale sur la période à moins de 47%. C'est la chute de la clientèle britannique, surtout sur la semaine du nouvel an (retrait de près de 90%/n-2), qui explique principalement cette baisse.
En revanche le marché néerlandais s'est maintenu à son niveau habituel et le marché belge n'a connu qu'un léger retrait. Sur la seule semaine du nouvel an, pour la première fois les Belges et les Néerlandais étaient plus nombreux que les Anglais", poursuit Frédéric Porte, directeur de la station Tignes.
LIRE AUSSI : Les stations de ski privées de la clientèle britannique pour les fêtes
Quelles perspectives pour la saison 2022 ?
« Le recul de la clientèle étrangère est très significatif passant de 63% de la fréquentation globale sur la période à moins de 47%. C'est la chute de la clientèle britannique, surtout sur la semaine du nouvel an (retrait de près de 90%/n-2), qui explique principalement cette baisse », Frédéric Porte, directeur de la station Tignes. - DR
« Malgré tout, le bon enneigement et la forte mobilisation des élus et professionnels a permis de démarrer la saison d'hiver 2021-2022 dans de bonnes conditions avec des vacanciers français au rendez-vous.
Il nous faut maintenant redoubler d'efforts pour réussir une saison pleine », selon Jean-Luc Boch, président de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM).
A Val Thorens, le mois de janvier s'annonce assez rempli, notamment grâce à la clientèle étrangère, et les réservations pour février se poursuivent « bien qu'un peu plus à la dernière minute que les autres années. Les gens étant dans l’attentisme », explique-t-on en interne.
Sur l'ensemble de la saison (du 4 décembre 2021 au 29 avril 2022), les stations d’Auvergne Rhône Alpes affichent au global un taux d'occupation de 52%, en recul de 4 points par rapport à N-2, soit une diminution de -7% des nuitées.
Reste que les contraintes d'accueil collectif liées à la crise sanitaire pèsent très fortement sur les villages, centres de vacances et tour-opérateurs, qui subissent la plus forte baisse, avec -27% de nuitées attendues, et dans une moindre mesure sur les résidences de tourisme, avec -6,3% de nuitées. Les hôtels sont à l'équilibre (0%) et les locations par les agences immobilières se démarquent avec une progression de +6%, selon les chiffres d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
« Les groupes et les scolaires sont remplacés par des petits groupes et des départs de dernières minutes. Nous observons une baisse d’activité sur janvier de l’ordre de 10 à 20% suivant les massifs, mais une reprise des réservations sur février dans un schéma plus attentiste de vente de dernière minute comme en décembre sur mars et mi-avril autour de 30%. L’animation commerciale et la visibilité de l’offre en seront la clé », augure le DG de VVF.
« L’année 2022 présente encore beaucoup d’incertitudes sur février et mars, mais la demande et l’envie de départ et de dépaysement sont bien présentes », conclut-il.
« Nous attendons bien sûr les prochaines décisions gouvernementales, notamment concernant les marchés étrangers et en particulier le marché anglais. Le passage au passe vaccinal ne devrait pas être un souci et l'envie de skier est toujours là , d'ailleurs le rythme des ventes continue d'être bon. Les gens se renseignent sur les conditions d'accueil, mais veulent venir », fait savoir MMV.
"Le mois de janvier sera compliqué sans les Britanniques et de nouvelles annonces pour leur possibilité de déplacement sont attendues avec impatience pour améliorer les perspectives sur le mois de février", souligne Frédéric Porte, directeur de Tignes.
La prudence reste donc de mise.
Il nous faut maintenant redoubler d'efforts pour réussir une saison pleine », selon Jean-Luc Boch, président de l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM).
A Val Thorens, le mois de janvier s'annonce assez rempli, notamment grâce à la clientèle étrangère, et les réservations pour février se poursuivent « bien qu'un peu plus à la dernière minute que les autres années. Les gens étant dans l’attentisme », explique-t-on en interne.
Sur l'ensemble de la saison (du 4 décembre 2021 au 29 avril 2022), les stations d’Auvergne Rhône Alpes affichent au global un taux d'occupation de 52%, en recul de 4 points par rapport à N-2, soit une diminution de -7% des nuitées.
Reste que les contraintes d'accueil collectif liées à la crise sanitaire pèsent très fortement sur les villages, centres de vacances et tour-opérateurs, qui subissent la plus forte baisse, avec -27% de nuitées attendues, et dans une moindre mesure sur les résidences de tourisme, avec -6,3% de nuitées. Les hôtels sont à l'équilibre (0%) et les locations par les agences immobilières se démarquent avec une progression de +6%, selon les chiffres d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
« Les groupes et les scolaires sont remplacés par des petits groupes et des départs de dernières minutes. Nous observons une baisse d’activité sur janvier de l’ordre de 10 à 20% suivant les massifs, mais une reprise des réservations sur février dans un schéma plus attentiste de vente de dernière minute comme en décembre sur mars et mi-avril autour de 30%. L’animation commerciale et la visibilité de l’offre en seront la clé », augure le DG de VVF.
« L’année 2022 présente encore beaucoup d’incertitudes sur février et mars, mais la demande et l’envie de départ et de dépaysement sont bien présentes », conclut-il.
« Nous attendons bien sûr les prochaines décisions gouvernementales, notamment concernant les marchés étrangers et en particulier le marché anglais. Le passage au passe vaccinal ne devrait pas être un souci et l'envie de skier est toujours là , d'ailleurs le rythme des ventes continue d'être bon. Les gens se renseignent sur les conditions d'accueil, mais veulent venir », fait savoir MMV.
"Le mois de janvier sera compliqué sans les Britanniques et de nouvelles annonces pour leur possibilité de déplacement sont attendues avec impatience pour améliorer les perspectives sur le mois de février", souligne Frédéric Porte, directeur de Tignes.
La prudence reste donc de mise.