TourMaG.com - Certaines sources prétendent que vous avez l’intention de supprimer les spécificités du réseau NF pour élargir la vente à d’autres produits, ce qui permettrait en contre partie au producteur NF d‘être distribué plus largement. Est-ce la fin du circuit court de distribution typique de Nouvelles Frontières ?
Christophe Leloup : "Je ne peux pas parler pour le TO et sa stratégie. En ce qui concerne la distribution NF, aucune décision sur la stratégie future du réseau n’a été arrêtée pour l‘instant.
J’ai moi-même pris mes fonctions il y a quinze jours, ce serait très présomptueux de ma part que de décider d’ores et déjà de la manière dont le réseau va évaluer. Il faut procéder avec méthode.
D’ailleurs, le réseau NF ne fonctionne plus sur un modèle fermé. Il ne vend pas seulement les produits TUI et NF mais aussi Marmara, Tourinter et les croisières Costa. C’est un début d’ouverture.
Faut-il aller plus loin ? La question mérite d’être posée mais pour l’instant, elle est sans réponse.
Ce que nous organisons en ce moment, ce sont des ateliers de travail partout en France à Marseille, Toulouse, Lyon, Nantes, etc, avec les équipes.
Vendeurs, chefs d’agences, responsables commerciaux réfléchissent, sans tabou, sur le rôle de l’agence de voyages de demain.
A la mi-novembre, la restitution de tous ces travaux sera faite et c’est sur ces conclusions que je définirai la stratégie du réseau, vers la mi-décembre."
Christophe Leloup : "Je ne peux pas parler pour le TO et sa stratégie. En ce qui concerne la distribution NF, aucune décision sur la stratégie future du réseau n’a été arrêtée pour l‘instant.
J’ai moi-même pris mes fonctions il y a quinze jours, ce serait très présomptueux de ma part que de décider d’ores et déjà de la manière dont le réseau va évaluer. Il faut procéder avec méthode.
D’ailleurs, le réseau NF ne fonctionne plus sur un modèle fermé. Il ne vend pas seulement les produits TUI et NF mais aussi Marmara, Tourinter et les croisières Costa. C’est un début d’ouverture.
Faut-il aller plus loin ? La question mérite d’être posée mais pour l’instant, elle est sans réponse.
Ce que nous organisons en ce moment, ce sont des ateliers de travail partout en France à Marseille, Toulouse, Lyon, Nantes, etc, avec les équipes.
Vendeurs, chefs d’agences, responsables commerciaux réfléchissent, sans tabou, sur le rôle de l’agence de voyages de demain.
A la mi-novembre, la restitution de tous ces travaux sera faite et c’est sur ces conclusions que je définirai la stratégie du réseau, vers la mi-décembre."
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''Aucune décision sur la stratégie future du réseau n’a été arrêtée pour l‘instant...''
TM.com - On dit aussi que vous souhaitez simplifier l’organisation du réseau, supprimer des strates et centraliser davantage. Qu’en est-il ?
Christophe Leloup : "Pour l’instant, l’organisation reste inchangée. S’il y a des changements à apporter, cela découlera du travail de réflexion en cours.
Cela dit, j’ai toujours été un partisan de la gestion décentralisée. Alors, décider de tout à Paris, cela ne me semble pas, à priori, la bonne formule."
TM.com : Pour vos futures agences, allez-vous maintenir le système de la franchise ?
Christophe Leloup : "Aujourd’hui, le réseau compte 283 agences dont la moitié sont en franchise, soit comme mandataires, soit comme locataires gérants. C’est la bonne taille, nous disposons d‘une bonne couverture et nous n’avons plus besoin de rajouter des points de vente.
Par contre, on peut toujours modifier les implantations géographiques à la marge. Certaines agences sont ouvertes depuis plus de vingt ans.
Leur environnement peut avoir changé, être moins attrayant, moins commerçant qu’à leurs début. Dans ce cas-là, il vaut mieux chercher une meilleure implantation. Mais c’est à voir au cas par cas."
Christophe Leloup : "Pour l’instant, l’organisation reste inchangée. S’il y a des changements à apporter, cela découlera du travail de réflexion en cours.
Cela dit, j’ai toujours été un partisan de la gestion décentralisée. Alors, décider de tout à Paris, cela ne me semble pas, à priori, la bonne formule."
TM.com : Pour vos futures agences, allez-vous maintenir le système de la franchise ?
Christophe Leloup : "Aujourd’hui, le réseau compte 283 agences dont la moitié sont en franchise, soit comme mandataires, soit comme locataires gérants. C’est la bonne taille, nous disposons d‘une bonne couverture et nous n’avons plus besoin de rajouter des points de vente.
Par contre, on peut toujours modifier les implantations géographiques à la marge. Certaines agences sont ouvertes depuis plus de vingt ans.
Leur environnement peut avoir changé, être moins attrayant, moins commerçant qu’à leurs début. Dans ce cas-là, il vaut mieux chercher une meilleure implantation. Mais c’est à voir au cas par cas."