Avec le lancement du Queen Mary 2, les dernières commandes de MSC, on s’était pris à rêver. Mais quatre navires ne suffisent pas à alimenter 3000 salariés permanents et c’est donc les chantiers Aker Yards qui raflent la mise pour 50 millions d’Euro. Les 25% restants devraient être cédés par Alstom en 2010 pour 125 millions d’Euros « dépendant des performances financières » !
Depuis longtemps, Patrick Kron, Président Directeur Général du groupe ALSTOM cherchait à céder cette branche embarrassante. C’est cette fois-ci chose faites et pour accompagner le départ, il va même débourser 350 millions dans la nouvelle structure constituée.
Alstom Marine enregistrait des pertes importantes
Autant dire que les Chantiers de l’Atlantique représentent une belle affaire pour le groupe Finlandais. Il est vrai qu’Alstom Marine enregistrait des pertes importantes avec une situation négatives de 100 millions.
Mais comment en est-on arrivé là ? Comment les Chantiers Fincantieri, nos voisins transalpins, affichent des résultats indécents et des carnets de commandes remplis jusqu’en 2012 ? Performance ? Certainement pas. Envie politique ? C’est peut-être de ce côté que la France peut ce remettre en cause. En effet le maritime aura toujours été le parent pauvre de notre développement économique et d’une véritable politique cohérente. Là où les italiens ont aménagés un pavillon tricolore pour leur flotte de croisière, la France ne compte que quelques unités disparates.
Nous avons su faire valoir notre exception culturelle, nous avons laissé tomber nos chantiers maritimes.
Depuis longtemps, Patrick Kron, Président Directeur Général du groupe ALSTOM cherchait à céder cette branche embarrassante. C’est cette fois-ci chose faites et pour accompagner le départ, il va même débourser 350 millions dans la nouvelle structure constituée.
Alstom Marine enregistrait des pertes importantes
Autant dire que les Chantiers de l’Atlantique représentent une belle affaire pour le groupe Finlandais. Il est vrai qu’Alstom Marine enregistrait des pertes importantes avec une situation négatives de 100 millions.
Mais comment en est-on arrivé là ? Comment les Chantiers Fincantieri, nos voisins transalpins, affichent des résultats indécents et des carnets de commandes remplis jusqu’en 2012 ? Performance ? Certainement pas. Envie politique ? C’est peut-être de ce côté que la France peut ce remettre en cause. En effet le maritime aura toujours été le parent pauvre de notre développement économique et d’une véritable politique cohérente. Là où les italiens ont aménagés un pavillon tricolore pour leur flotte de croisière, la France ne compte que quelques unités disparates.
Nous avons su faire valoir notre exception culturelle, nous avons laissé tomber nos chantiers maritimes.