La première plate-forme aéroportuaire de province semble particulièrement fragile face aux aléas de la météo.
Par deux fois en moins de 15 jours le trafic a été bloqué à l'aéroport de Nice Côte d'Azur, à la fois par la neige, le vent et la pluie.
Une vulnérabilité face aux intempéries qui pose un certain nombre d’interrogations sur la façon dont l’aéroport peut faire face à ces aléas climatiques, qui se renouvellent plus ou moins chaque année.
En effet, ailleurs en Europe, et parfois avec des conditions météo plus difficiles, le trafic est beaucoup moins paralysé par ce type d’évènements.
Pour la seule journée du 4 janvier 2014, 72 vols au départ et à l’arrivée ont été annulés sur 194 programmés, soit plus du tiers du trafic.
Les vols ont été fortement perturbés en raison d'un manque de visibilité dû à des nuages de fortes pluies au niveau de la mer.
Selon un responsable de l’aéroport, « les nuages au niveau de la mer rendent la visibilité très modeste pour les touchers de roue des avions. »
A noter que 10 vols ont été déroutés sur Marseille, Pise, Milan, les passagers ayant été ré-acheminés ensuite parfois difficilement à Nice par bus. Une partie des passagers était cependant « récupérée » le lendemain par d’autres vols.
Le trafic national a été le plus touché, avec près d’un vol sur deux. Et Paris représentait près de 77% des annulations.
L’aéroport a du s’occuper de 600 passagers, en les relogeant autant que possible dans les hôtels proches.
Par deux fois en moins de 15 jours le trafic a été bloqué à l'aéroport de Nice Côte d'Azur, à la fois par la neige, le vent et la pluie.
Une vulnérabilité face aux intempéries qui pose un certain nombre d’interrogations sur la façon dont l’aéroport peut faire face à ces aléas climatiques, qui se renouvellent plus ou moins chaque année.
En effet, ailleurs en Europe, et parfois avec des conditions météo plus difficiles, le trafic est beaucoup moins paralysé par ce type d’évènements.
Pour la seule journée du 4 janvier 2014, 72 vols au départ et à l’arrivée ont été annulés sur 194 programmés, soit plus du tiers du trafic.
Les vols ont été fortement perturbés en raison d'un manque de visibilité dû à des nuages de fortes pluies au niveau de la mer.
Selon un responsable de l’aéroport, « les nuages au niveau de la mer rendent la visibilité très modeste pour les touchers de roue des avions. »
A noter que 10 vols ont été déroutés sur Marseille, Pise, Milan, les passagers ayant été ré-acheminés ensuite parfois difficilement à Nice par bus. Une partie des passagers était cependant « récupérée » le lendemain par d’autres vols.
Le trafic national a été le plus touché, avec près d’un vol sur deux. Et Paris représentait près de 77% des annulations.
L’aéroport a du s’occuper de 600 passagers, en les relogeant autant que possible dans les hôtels proches.
La Côte d’Azur, une région relativement enclavée
Autres articles
Le 25 décembre 2013, c’est la tempête Dirk qui a entraîné l’annulation de 97 vols sur 129 programmés.
L’aéroport a arrêté tous les vols entre 9h00 et midi, puis entre 14h30 et 20h30. Rafales et mauvaise visibilité consécutive aux pluies abondantes ont cloué au sol ou détourné les vols.
Air France a bien sûr été la plus touchée, mais aussi easyJet, Air Corsica, Brussels Airlines, Swiss, Lufthansa et autres British Airways n’ont pas été épargnées.
Au total, les pertes financières sur ces deux jours noirs sont difficiles à évaluer notamment sur les commerces, restaurants ou loueurs de voiture présents sur l’aéroport.
Mais une estimation « à la louche » évalue à 460 KE les pertes par jour pour l’ensemble des commerces, restaurants et locations de voiture, soit près de 800 KE pour les deux journées noires.
La perte en passagers est moindre sachant qu’une partie de ces derniers a pu prendre les porteurs plus gros, mis en place le lendemain par les compagnies.
Le blocage de l’aéroport est d’autant plus dommageable que la Côte d’Azur est relativement enclavée en l’absence de ligne ferroviaire à grande vitesse et d’une autoroute A8 qui sature.
La base Air France avec des avions à demeure aurait permis d’atténuer ce problème mais cette dernière semble sur le point de disparaître.
Reste que ce problème pose la question de l’approche de l’aéroport et des systèmes modernes que la DGAC pourrait installer pour faciliter autant que possible un trafic minimum en cas de problèmes climatiques.
Sous d’autres cieux moins cléments, des solutions techniques existent. Encore faut-il s’en inspirer.
L’aéroport a arrêté tous les vols entre 9h00 et midi, puis entre 14h30 et 20h30. Rafales et mauvaise visibilité consécutive aux pluies abondantes ont cloué au sol ou détourné les vols.
Air France a bien sûr été la plus touchée, mais aussi easyJet, Air Corsica, Brussels Airlines, Swiss, Lufthansa et autres British Airways n’ont pas été épargnées.
Au total, les pertes financières sur ces deux jours noirs sont difficiles à évaluer notamment sur les commerces, restaurants ou loueurs de voiture présents sur l’aéroport.
Mais une estimation « à la louche » évalue à 460 KE les pertes par jour pour l’ensemble des commerces, restaurants et locations de voiture, soit près de 800 KE pour les deux journées noires.
La perte en passagers est moindre sachant qu’une partie de ces derniers a pu prendre les porteurs plus gros, mis en place le lendemain par les compagnies.
Le blocage de l’aéroport est d’autant plus dommageable que la Côte d’Azur est relativement enclavée en l’absence de ligne ferroviaire à grande vitesse et d’une autoroute A8 qui sature.
La base Air France avec des avions à demeure aurait permis d’atténuer ce problème mais cette dernière semble sur le point de disparaître.
Reste que ce problème pose la question de l’approche de l’aéroport et des systèmes modernes que la DGAC pourrait installer pour faciliter autant que possible un trafic minimum en cas de problèmes climatiques.
Sous d’autres cieux moins cléments, des solutions techniques existent. Encore faut-il s’en inspirer.