Autour de Léon Bertrand, Ministre délégué au Tourisme, Michel Becot président d'ODIT France, Christian Mantéi directeur général d'ODIT France, Thierry Baudier directeur général de Maison de la France, Frédéric Pierret directeur national du tou
« Le tourisme est un milieu qui a un professionnalisme exceptionnel mais dont on ne voit pas toute la cohérence dont nous aurions besoin. Il faudrait plus de prospective pour accompagner les investisseurs qui doivent connaître la pérennité et pourquoi ils investissent. C’est un milieu qui doit être réorganisé. » C’est le point de vue de l’investisseur (Meka Brunel, directeur du Développement Stratégique Gecina).
« La France perd des parts de marché. Elle représentait 12 % du tourisme mondial dans les années 80 elle n’en représente plus que 9,5 %, une évolution à la fois négative et compréhensive en raison du développement de la mondialisation et des nouvelles destinations touristiques. Mais l’offre est trop orientée vers la clientèle française, grand pays de vacances pour les Français.
Elle est trop structurée autour du comportement et des besoins de cette clientèle avec le développement des courts séjours, la diminution des dépenses annexes, les décisions de dernière minute favorisées par internet. Nos pratiques sociales et fiscales sont relativement contraignantes. Ailleurs il y a davantage de flexibilité. » Point de vue de l’expert internatinal (Francesco Frangialli secrétaire général de l’OMT)
Meka Brunel et Francesco Frangialli étaient deux des intervenants de la séance plénière. La Stratégie de l’offre touristique présentée par Odit France est une première réponse à leurs observations. Dans ce document stratégique très complet de 280 pages, un aréopage d’experts en matière d’aménagement territorial, de projets d’investissements, de développement de filières et de produits touristiques propose un regard prospectif sur les dix ans à venir. Il s’agit à la fois de pistes de réflexion et d’outils de travail.
« La France perd des parts de marché. Elle représentait 12 % du tourisme mondial dans les années 80 elle n’en représente plus que 9,5 %, une évolution à la fois négative et compréhensive en raison du développement de la mondialisation et des nouvelles destinations touristiques. Mais l’offre est trop orientée vers la clientèle française, grand pays de vacances pour les Français.
Elle est trop structurée autour du comportement et des besoins de cette clientèle avec le développement des courts séjours, la diminution des dépenses annexes, les décisions de dernière minute favorisées par internet. Nos pratiques sociales et fiscales sont relativement contraignantes. Ailleurs il y a davantage de flexibilité. » Point de vue de l’expert internatinal (Francesco Frangialli secrétaire général de l’OMT)
Meka Brunel et Francesco Frangialli étaient deux des intervenants de la séance plénière. La Stratégie de l’offre touristique présentée par Odit France est une première réponse à leurs observations. Dans ce document stratégique très complet de 280 pages, un aréopage d’experts en matière d’aménagement territorial, de projets d’investissements, de développement de filières et de produits touristiques propose un regard prospectif sur les dix ans à venir. Il s’agit à la fois de pistes de réflexion et d’outils de travail.
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La qualité, enjeu majeur de différenciation, de commercialisation et de fidélisation
Il ressort de cette étude dix grandes orientations dont voici une très courte synthèse :
1 – Organiser la prospective avec la mise en place d’un système global « d’intelligence économique ». Le système doit permettre la collecte d’informations de proximité fiables, pouvant être recoupées, afin de faciliter la prise de décision en matière d’investissement et de promotion.
2 – Investir plus et développer les investissements matériels et immatériels, l’objectif étant d’atteindre un niveau équivalent à 10 % de la consommation touristique annuelle correspondant à une croissance de près de 50 % par rapport à la situation actuelle et à un objectif d’ici 2010 de 15 milliards d’euros.
3 – Aménager et organiser les territoires afin de soutenir leur attractivité et de développer des pôles de compétitivité et d’excellence.
4 – Ajuster la réglementation. Un premier travail a été réalisé avec le Code du Tourisme (2003) mais le secteur doit aussi prendre en compte de nombreuses réglementations générales qui ont des effets induits importants. ODIT France donne notamment en exemple la main d’œuvre saisonnière.
5 – Viser l’excellence et la satisfaction client, la qualité n’apparaissant pas comme un luxe mais comme un enjeu majeur de différenciation, de commercialisation et de fidélisation. Dans cet esprit une réflexion sur les formations supérieures en tourisme est lancée.
6 – S’inscrire pleinement dans le développement durable. « Le développement touristique s’est réalisé progressivement sans vue d’ensemble ni volonté prédéterminée. Les effets négatifs d’une concentration excessive sur certains pôles du littoral et de la montagne se font sentir aujourd’hui » fait ressortir l’ouvrage d’ODIT France.
7 – Mettre en œuvre le Plan Qualité Tourisme.
8 – Faire le choix du produit et innover afin de développer son attractivité et sa rentabilité.
9 – Segmenter, cibler et « marketer », l’enjeu étant de passer « d’une France en vrac » à des offres spécialisées et ciblées. La « France au détail » implique la nécessité de s’appuyer sur des filières d’excellence et des territoires à forte identité. « Il convient désormais de proposer ces types de prestations seulement lorsque les professionnels peuvent atteindre l’excellence et un niveau international ».
10 – S’adapter aux nouvelles formes de commercialisation. « Grâce au marketing relationnel il devient possible, avec les outils mis au point par la distribution en ligne, de proposer des produits adaptés et évolutifs et des prix ajustés à la demande. « Les agences traditionnelles devront s’inspirer de ce modèle et avoir également recours à des ressources en ligne. »
Offre touristique, la Stratégie d’ODIT France
En vente à la Documentation Française (comme toutes les parutions d’ODIT France)
Prix : 95 €
Pour en savoir plus : www.odit-france.fr
Il ressort de cette étude dix grandes orientations dont voici une très courte synthèse :
1 – Organiser la prospective avec la mise en place d’un système global « d’intelligence économique ». Le système doit permettre la collecte d’informations de proximité fiables, pouvant être recoupées, afin de faciliter la prise de décision en matière d’investissement et de promotion.
2 – Investir plus et développer les investissements matériels et immatériels, l’objectif étant d’atteindre un niveau équivalent à 10 % de la consommation touristique annuelle correspondant à une croissance de près de 50 % par rapport à la situation actuelle et à un objectif d’ici 2010 de 15 milliards d’euros.
3 – Aménager et organiser les territoires afin de soutenir leur attractivité et de développer des pôles de compétitivité et d’excellence.
4 – Ajuster la réglementation. Un premier travail a été réalisé avec le Code du Tourisme (2003) mais le secteur doit aussi prendre en compte de nombreuses réglementations générales qui ont des effets induits importants. ODIT France donne notamment en exemple la main d’œuvre saisonnière.
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6 – S’inscrire pleinement dans le développement durable. « Le développement touristique s’est réalisé progressivement sans vue d’ensemble ni volonté prédéterminée. Les effets négatifs d’une concentration excessive sur certains pôles du littoral et de la montagne se font sentir aujourd’hui » fait ressortir l’ouvrage d’ODIT France.
7 – Mettre en œuvre le Plan Qualité Tourisme.
8 – Faire le choix du produit et innover afin de développer son attractivité et sa rentabilité.
9 – Segmenter, cibler et « marketer », l’enjeu étant de passer « d’une France en vrac » à des offres spécialisées et ciblées. La « France au détail » implique la nécessité de s’appuyer sur des filières d’excellence et des territoires à forte identité. « Il convient désormais de proposer ces types de prestations seulement lorsque les professionnels peuvent atteindre l’excellence et un niveau international ».
10 – S’adapter aux nouvelles formes de commercialisation. « Grâce au marketing relationnel il devient possible, avec les outils mis au point par la distribution en ligne, de proposer des produits adaptés et évolutifs et des prix ajustés à la demande. « Les agences traditionnelles devront s’inspirer de ce modèle et avoir également recours à des ressources en ligne. »
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En vente à la Documentation Française (comme toutes les parutions d’ODIT France)
Prix : 95 €
Pour en savoir plus : www.odit-france.fr