En octobre 2013, l'hôtellerie française a souffert. Les chiffres d'affaires (CA) du secteur ont diminué dans presque toutes les catégories, selon la dernière édition du Baromètre Deloitte / In Extenso.
La diminution du revenu par chambre disponible (RevPAR) se limite à 0,9 % pour les établissements super-économique mais atteint 4,7 % pour le haut de gamme. Les adresses économiques sont à -3,6 % et le milieu de gamme à -3,9 %. Ces tendances résultent du recul de la fréquentation et des tarifs moyens.
Dans ce contexte global, seuls les hébergements grand luxe voient leur RevPAR progresser de 6,2 %. "Essentiellement grâce au prix moyen puisque l'occupation a stagné", précise le rapport.
Mais, dans le détail, on se rend compte que les situations varient beaucoup selon les zones géographiques et les catégories.
La diminution du revenu par chambre disponible (RevPAR) se limite à 0,9 % pour les établissements super-économique mais atteint 4,7 % pour le haut de gamme. Les adresses économiques sont à -3,6 % et le milieu de gamme à -3,9 %. Ces tendances résultent du recul de la fréquentation et des tarifs moyens.
Dans ce contexte global, seuls les hébergements grand luxe voient leur RevPAR progresser de 6,2 %. "Essentiellement grâce au prix moyen puisque l'occupation a stagné", précise le rapport.
Mais, dans le détail, on se rend compte que les situations varient beaucoup selon les zones géographiques et les catégories.
"Grande hétérogénéité" en province
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Ainsi, la province affiche de meilleurs résultats que les mois précédents. Les évolutions du RevPAR oscillent entre -1,4 % pour le milieu de gamme et +10,7 % pour le grand luxe. Avec, entre les deux -0,1 % pour le super-éco, +0,1 % pour l'éco et +1,3 % pour le haut de gamme.
Cependant, le baromètre met en lumière une "grande hétérogénéité" dans le bilan des agglomérations.
Des villes comme Dijon, Marseille ou Lille réalisent, dans l'ensemble un bon mois, alors qu'à Bordeaux, Montpellier et Grenoble, la situation est beaucoup plus délicate.
En Côte d'Azur, les statistiques sont très moyennes : le RevPAR diminue de 1,1 % pour le super-économique, de 1,4 % pour le milieu de gamme de 0,9 % pour le haut de gamme. Là aussi, seul le grand luxe tire son épingle du jeu : +5,4 %.
Cependant, le baromètre met en lumière une "grande hétérogénéité" dans le bilan des agglomérations.
Des villes comme Dijon, Marseille ou Lille réalisent, dans l'ensemble un bon mois, alors qu'à Bordeaux, Montpellier et Grenoble, la situation est beaucoup plus délicate.
En Côte d'Azur, les statistiques sont très moyennes : le RevPAR diminue de 1,1 % pour le super-économique, de 1,4 % pour le milieu de gamme de 0,9 % pour le haut de gamme. Là aussi, seul le grand luxe tire son épingle du jeu : +5,4 %.
Recul de l'occupation et des prix moyens à Paris
A Paris, le mois d'octobre 2013 n'a pas été bon pour les hôteliers. Mis à part le grand luxe (+0,4 %), le RevPAR y est en repli pour l'ensemble des catégories : -6,6 % pour l'économique, -4,7 % pour le milieu de gamme et -4,8 % pour le haut de gamme.
L'étude explique ce recul par "la baisse conjointe de l'occupation et des prix moyens."
Fait préoccupant pour les établissements de la capitale : la fréquentation y stagne ou y baisse sur 7 à 10 mois sur 10, selon les catégories, depuis le début de l'année 2013. "Il s'agit donc d'une tendance régulière traduisant une pression qui s'accentue", analyse le rapport Deloitte/In Extenso.
Mais les cabinets nuancent en précisant que "Paris reste un marché où le taux d'occupation passe rarement sous la barre des 70 % et est le plus souvent supérieur à 80 %. (…).
La fréquentation parisienne est donc bien sous pression mais les marges de manœuvre demeurent et permettent à un grand nombre d'hôteliers de maintenir une stratégie tarifaire ambitieuse."
L'étude explique ce recul par "la baisse conjointe de l'occupation et des prix moyens."
Fait préoccupant pour les établissements de la capitale : la fréquentation y stagne ou y baisse sur 7 à 10 mois sur 10, selon les catégories, depuis le début de l'année 2013. "Il s'agit donc d'une tendance régulière traduisant une pression qui s'accentue", analyse le rapport Deloitte/In Extenso.
Mais les cabinets nuancent en précisant que "Paris reste un marché où le taux d'occupation passe rarement sous la barre des 70 % et est le plus souvent supérieur à 80 %. (…).
La fréquentation parisienne est donc bien sous pression mais les marges de manœuvre demeurent et permettent à un grand nombre d'hôteliers de maintenir une stratégie tarifaire ambitieuse."