Depuis quelques mois, chaque retour de Convention a droit à sa "galère". Après Assouan (Afat) marquée par les énormes retards dus à la météo et les Seychelles (Manor) avec le vol Air Seychelles reporté de 24h, le syndrome a encore frappé : les participants de la 8e Convention du Snav Ile de France à Oman ont, eux aussi, été victimes d’une gestion plus qu’hasardeuse de leur vol de retour à Paris.
Pas facile de savoir qui est à l’origine de la monstrueuse pagaille organisée lors de l’enregistrement et de l’embarquement des 220 passagers français prévus à bord du vol Gul Air 2019. Panne informatique ou défaillance humaine ?
Toujours est-il que, dès l’enregistrement, les choses se gâtent. Par moments, il a fallu jusqu’à 15 minutes par passager au comptoir d’enregistrement pour parvenir, pour les plus chanceux, à obtenir leur carte d’embarquement.
Parfois on a compté jusqu’à 6 personnes sur le même siège !
Selon nos informations, c’est un vol direct Mascatte/Paris qui avait été prévu et négocié. Changement de programme : il faudra faire escale à Bahrein. Cinquante minutes d’attente, si tout se passe bien... Les passagers se voient délivrer 2 cartes d’embarquement avec des numéros différents pour chaque vol. En principe ils resteront à bord mais… devront changer de siège ( !) pour le segment Bahrein/CDG.K
Faute de pré-sitting attribué au groupe, la plupart se retrouvent (couples compris) éclatés aux quatre coins de l’avion. Mais quelques minutes plus tard les choses se gâtent : plusieurs passagers sont enregistrés en double, triple,etc, Parfois on a compté jusqu’à 6 personnes sur le même siège !
Le surbooking est évalué à une quinzaine de pax. Pour essayer d’en sortir on débarquera quelques Pakistanais déjà installés à bord avec armes et bagages. Mais cela ne suffira pas. Plusieurs participants à la Convention attendent toujours à terre de savoir s’ils pourront ou non embarquer. Les hôtesses font d’incessants allers-retours pour compter les passagers et dénombrer les places vacantes. En vain.
L’heure tourne. Pour en sortir, on va caser comme on peut certains et attribuer quelques places en business à d’autres jusqu’à Bahrein. Le vol décolle alors avec 2 heures de retard et beaucoup d’énervement. A l’arrivée à l’escale, 1h plus tard, les passagers en correspondance échappent de justesse à un nouveau débarquement. Contre-ordre de l’équipage et ouf de soulagement : on peut rester à bord.
Ce vrai sac de noeuds s'est soldé par un retard de 2h30 à l’arrivée
En revanche, la partie de « chaises musicales » reprend de plus belle lorsque de nouveaux passagers montent à bord. Là encore, le sitting est à géométrie variable et le reste à l’avenant…
Autant dire que l’image de Gulf Air, que l’on prenait pour une compagnie sérieuse et haut de gamme, a pris une sacrée claque ce dimanche soir auprès de la profession. Pour rester charitables, nous ne développerons pas la qualité du service plus qu’approximatif et l’accueil parfois « frais » du personnel de bord.
Bref. Ce vrai sac de noeuds s'est soldé par un retard de 2h30 à l’arrivée, des correspondances ratées et des frais supplémentaires pour les provinciaux. Circonstance aggravante : pas une fois les représentants de la compagnie n’ont pris le micro pour s’excuser ou informer les passagers sur les raisons de ce ratage monumental.
A ce stade ce n’est plus un problème de communication mais un manque de courtoisie la plus élémentaire. Allons Messieurs, encore un effort !
Pas facile de savoir qui est à l’origine de la monstrueuse pagaille organisée lors de l’enregistrement et de l’embarquement des 220 passagers français prévus à bord du vol Gul Air 2019. Panne informatique ou défaillance humaine ?
Toujours est-il que, dès l’enregistrement, les choses se gâtent. Par moments, il a fallu jusqu’à 15 minutes par passager au comptoir d’enregistrement pour parvenir, pour les plus chanceux, à obtenir leur carte d’embarquement.
Parfois on a compté jusqu’à 6 personnes sur le même siège !
Selon nos informations, c’est un vol direct Mascatte/Paris qui avait été prévu et négocié. Changement de programme : il faudra faire escale à Bahrein. Cinquante minutes d’attente, si tout se passe bien... Les passagers se voient délivrer 2 cartes d’embarquement avec des numéros différents pour chaque vol. En principe ils resteront à bord mais… devront changer de siège ( !) pour le segment Bahrein/CDG.K
Faute de pré-sitting attribué au groupe, la plupart se retrouvent (couples compris) éclatés aux quatre coins de l’avion. Mais quelques minutes plus tard les choses se gâtent : plusieurs passagers sont enregistrés en double, triple,etc, Parfois on a compté jusqu’à 6 personnes sur le même siège !
Le surbooking est évalué à une quinzaine de pax. Pour essayer d’en sortir on débarquera quelques Pakistanais déjà installés à bord avec armes et bagages. Mais cela ne suffira pas. Plusieurs participants à la Convention attendent toujours à terre de savoir s’ils pourront ou non embarquer. Les hôtesses font d’incessants allers-retours pour compter les passagers et dénombrer les places vacantes. En vain.
L’heure tourne. Pour en sortir, on va caser comme on peut certains et attribuer quelques places en business à d’autres jusqu’à Bahrein. Le vol décolle alors avec 2 heures de retard et beaucoup d’énervement. A l’arrivée à l’escale, 1h plus tard, les passagers en correspondance échappent de justesse à un nouveau débarquement. Contre-ordre de l’équipage et ouf de soulagement : on peut rester à bord.
Ce vrai sac de noeuds s'est soldé par un retard de 2h30 à l’arrivée
En revanche, la partie de « chaises musicales » reprend de plus belle lorsque de nouveaux passagers montent à bord. Là encore, le sitting est à géométrie variable et le reste à l’avenant…
Autant dire que l’image de Gulf Air, que l’on prenait pour une compagnie sérieuse et haut de gamme, a pris une sacrée claque ce dimanche soir auprès de la profession. Pour rester charitables, nous ne développerons pas la qualité du service plus qu’approximatif et l’accueil parfois « frais » du personnel de bord.
Bref. Ce vrai sac de noeuds s'est soldé par un retard de 2h30 à l’arrivée, des correspondances ratées et des frais supplémentaires pour les provinciaux. Circonstance aggravante : pas une fois les représentants de la compagnie n’ont pris le micro pour s’excuser ou informer les passagers sur les raisons de ce ratage monumental.
A ce stade ce n’est plus un problème de communication mais un manque de courtoisie la plus élémentaire. Allons Messieurs, encore un effort !