Outre-Mer, Etats-Unis, test... les pros du tourisme demandent l'assouplissement des restrictions

Les Entreprises du Voyage (EdV), le Syndicat des Tour Opérateurs (SETO), la Fédération de l’Aviation Marchande (FNAM), l’Union des Aéroports Français (UAF), IATA, les compagnies aériennes françaises (Air France, Air Caraïbes, Corsair, Frenchbee), le BAR France… ont demandé au gouvernement le retrait de l’obligation de test PCR ou antigénique pour les voyageurs vaccinée en provenance d’un pays hors Union Européenne dans une lettre commune envoyée M. Jean-Baptiste Djebbari et à M. Jean-Baptiste Lemoyne.

"Cette contrainte est un frein à la venue en France de visiteurs étrangers et à la réalisation de vacances à l’étranger, de peur d’être testé positif avant le retour et bloqué pour une durée indéterminée dans le pays visité" ont-ils indiqué précisant que le tourisme représente près de 10 % du PIB mondial.

"Les mobilités professionnelles, elles, généraient en France un chiffre d’affaires de l’ordre de 30 milliards d’euros par an jusqu’en décembre 2019." ont ajouté les organisations signataires.

"Un certain nombre de pays sont déjà en train de revenir à cette position, notamment l'Allemagne, l’Espagne,
l’Irlande et la Suisse, qui n'exigent plus désormais de test pour les personnes entièrement vaccinées. Le
Royaume-Uni et la Suède ont décidé de mesures analogues applicables dans quelques jours."

Les signataires ont également d'autres demandes afin de simplifier les déplacements. Ils souhaitent ainsi :

- Assurer dès maintenant des voyages vers la France sans obligation de test, au moins pour les
voyageurs entièrement vaccinés ainsi que ceux complètement rétablis, quel que soit leur pays
d’origine ;

- Dans l’immédiat, réintégrer dans la liste des pays dits « orange » les pays comme les Etats-Unis ayant
amorcé la baisse du nombre de cas de COVID ;

- Simplifier, à la lumière de l’évolution récente, les mesures applicables aux voyages entre la métropole
et les Départements et Région d’Outre-mer (DROM) ;

- Appliquer pleinement les recommandations européennes quant à la reconnaissance des vaccins
figurant sur la liste d’urgence de l’OMS.

- Simplifier sur le plan administratif les différentes mesures et formulaires qui sont venus se
superposer depuis le début de la crise COVID.

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