"Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants"... - crédit photo JDL
TourMaG.com - Le Cediv va participer, pour la 2e année consécutive, à la 2e édition des Palmes du Tourisme durable. Quelle est votre implication dans ces problématiques ?
Adriana Minchella/Franck Chapus : Nous étions déjà sensibilisés à ces problèmes, mais c’est lors de notre dernière convention à Cuba que nous avons pris, les membres du conseil et Franck Chapus, le "Monsieur tourisme durable" au sein du Cediv, la décision de faire adhérer l'ensemble de nos adhérents à ATR (Agir pour un Tourisme Responsable).
Mis à part ce geste politique fort, nous participons à un maximum d’opérations en faveur du tourisme durable, telles que "Les Palmes du Tourisme durable", mais surtout nous privilégions l’information et la formation de nos adhérents sur le sujet.
Nous sommes en effet persuadés que pour faire avancer cette "cause", il faut que chacune et chacun prennent conscience de l’importance et de la dimension du sujet. Or c’est par l’exemplarité, la formation et l’information que nous y parviendrons le mieux et que nos messages seront entendus.
Adriana Minchella/Franck Chapus : Nous étions déjà sensibilisés à ces problèmes, mais c’est lors de notre dernière convention à Cuba que nous avons pris, les membres du conseil et Franck Chapus, le "Monsieur tourisme durable" au sein du Cediv, la décision de faire adhérer l'ensemble de nos adhérents à ATR (Agir pour un Tourisme Responsable).
Mis à part ce geste politique fort, nous participons à un maximum d’opérations en faveur du tourisme durable, telles que "Les Palmes du Tourisme durable", mais surtout nous privilégions l’information et la formation de nos adhérents sur le sujet.
Nous sommes en effet persuadés que pour faire avancer cette "cause", il faut que chacune et chacun prennent conscience de l’importance et de la dimension du sujet. Or c’est par l’exemplarité, la formation et l’information que nous y parviendrons le mieux et que nos messages seront entendus.
"Il ne suffit pas d’avoir seulement une politique volontariste..."
TourMaG.com - Le tourisme est, selon une très récente étude, responsable de 8% des émissions de CO2 dans le monde. Même si les voyageurs d’affaires sont compris dans ce pourcentage, les voyants tournent franchement au rouge. Comment peut-on améliorer les choses, selon vous ?
Adriana Minchella/Franck Chapus : Vous faites sans doute allusion à une étude menée par des chercheurs australiens, chinois et indonésiens publiée dans Nature Change, qui en effet annoncent un chiffre de 8%, alors que nous étions tous restés sur un chiffre de 2,5/3% d’émissions de CO2 pour le secteur du tourisme par rapport au total mondial.
Il faut bien entendu faire attention aux chiffres que l’on annonce et voir ce que l’on comptabilise ou non dans ce genre d’études. Sans faire d’alarmisme, il est clair que les choses, du moins dans notre secteur, ne s’améliorent pas.
Alors, comment pouvons-nous remédier à cet état de fait, me direz-vous ? Bien sûr on peut et l’on doit faire des lois, des règlements, des travaux, proposer des incitations financières pour faire avancer l’écologie, mais ce n’est pas suffisant. Le meilleur exemple en est la ville touristique n°1 mondiale qu’est Paris.
Qu’on soit d’accord ou non sur la méthode, on ne peut que constater les efforts importants que fait la capitale en ce domaine et pourtant… selon le dernier rapport publié le 22 mai 2018 par Greenpeace, sur un classement portant sur treize grandes villes européennes, la capitale française n’occupe que la septième place en matière de qualité de l'air… donc tout juste dans la moyenne.
En ce qui nous concerne, nous pensons qu’il ne suffit pas d’avoir seulement une politique volontariste en ce domaine, si en même temps, et comme nous l’expliquions précédemment, il n’y a pas une prise de conscience des populations, prise de conscience qui ne peut exister sans formation, ni information.
Adriana Minchella/Franck Chapus : Vous faites sans doute allusion à une étude menée par des chercheurs australiens, chinois et indonésiens publiée dans Nature Change, qui en effet annoncent un chiffre de 8%, alors que nous étions tous restés sur un chiffre de 2,5/3% d’émissions de CO2 pour le secteur du tourisme par rapport au total mondial.
Il faut bien entendu faire attention aux chiffres que l’on annonce et voir ce que l’on comptabilise ou non dans ce genre d’études. Sans faire d’alarmisme, il est clair que les choses, du moins dans notre secteur, ne s’améliorent pas.
Alors, comment pouvons-nous remédier à cet état de fait, me direz-vous ? Bien sûr on peut et l’on doit faire des lois, des règlements, des travaux, proposer des incitations financières pour faire avancer l’écologie, mais ce n’est pas suffisant. Le meilleur exemple en est la ville touristique n°1 mondiale qu’est Paris.
Qu’on soit d’accord ou non sur la méthode, on ne peut que constater les efforts importants que fait la capitale en ce domaine et pourtant… selon le dernier rapport publié le 22 mai 2018 par Greenpeace, sur un classement portant sur treize grandes villes européennes, la capitale française n’occupe que la septième place en matière de qualité de l'air… donc tout juste dans la moyenne.
En ce qui nous concerne, nous pensons qu’il ne suffit pas d’avoir seulement une politique volontariste en ce domaine, si en même temps, et comme nous l’expliquions précédemment, il n’y a pas une prise de conscience des populations, prise de conscience qui ne peut exister sans formation, ni information.
La jeune génération plus particulièrement sensibilisée
TourMaG.com - Pensez-vous que la "cause" du tourisme progresse vraiment dans la distribution ? Pourquoi avez-vous été le premier réseau d’agences à adhérer à ATR, alors que les majors y brillent toujours par leur absence ?
Adriana Minchella/Franck Chapus : Oui nous pensons que dans la distribution, comme d’ailleurs dans le secteur en général, la "cause" du tourisme durable progresse, et ceci pour deux raisons :
- tout d’abord parce que d’une manière générale et dans le tourisme en particulier, la communication, sous quelque forme que ce soit, s’est amplifiée sur le sujet d’année en année. Par cette interview, vous en êtes d’ailleurs le meilleur exemple.
- ensuite parce que les jeunes et les nouvelles générations, et qui sont majoritaires dans la profession, sont beaucoup plus sensibles et sensibilisées que les précédentes.
Quand on observe que des sites touristiques contingentent désormais le nombre de visiteurs, voire se ferment au tourisme, que cette année la France a été en « déficit écologique » dès le 5 mai, ou qu’aux Maldives, aux Seychelles ou à l’île Maurice l'activité touristique génère de 30% à 80% des émissions carbones de CO2, on comprend mieux que cette jeune génération soit plus particulièrement sensibilisée, car il s’agit de leur avenir qui est en jeu.
Pourquoi avons-nous adhéré à l’ATR ? Je crois tout simplement que c’est un choix politique car bien souvent des majors comme des TUI ou Thomas Cook ont été des précurseurs et possèdent leurs propres structures dans ce domaine.
Quant au choix d’ATR, tout simplement parce que nous nous retrouvons dans leurs valeurs et qu’ils partagent, comme nous, cette magnifique maxime amérindienne reprise par Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».
Adriana Minchella/Franck Chapus : Oui nous pensons que dans la distribution, comme d’ailleurs dans le secteur en général, la "cause" du tourisme durable progresse, et ceci pour deux raisons :
- tout d’abord parce que d’une manière générale et dans le tourisme en particulier, la communication, sous quelque forme que ce soit, s’est amplifiée sur le sujet d’année en année. Par cette interview, vous en êtes d’ailleurs le meilleur exemple.
- ensuite parce que les jeunes et les nouvelles générations, et qui sont majoritaires dans la profession, sont beaucoup plus sensibles et sensibilisées que les précédentes.
Quand on observe que des sites touristiques contingentent désormais le nombre de visiteurs, voire se ferment au tourisme, que cette année la France a été en « déficit écologique » dès le 5 mai, ou qu’aux Maldives, aux Seychelles ou à l’île Maurice l'activité touristique génère de 30% à 80% des émissions carbones de CO2, on comprend mieux que cette jeune génération soit plus particulièrement sensibilisée, car il s’agit de leur avenir qui est en jeu.
Pourquoi avons-nous adhéré à l’ATR ? Je crois tout simplement que c’est un choix politique car bien souvent des majors comme des TUI ou Thomas Cook ont été des précurseurs et possèdent leurs propres structures dans ce domaine.
Quant au choix d’ATR, tout simplement parce que nous nous retrouvons dans leurs valeurs et qu’ils partagent, comme nous, cette magnifique maxime amérindienne reprise par Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».
Les Palmes du Tourisme Durable 2018
Les Palmes du Tourisme Durable ont été créées par le groupe TourMaG.com et l'association ATD (Acteurs du Tourisme Durable) en 2017, dans le cadre de l'Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement.
Leur but : récompenser les professionnels qui s'investissent dans le tourisme durable ou s'engagent dans une démarche éco-responsable.
C'est votre cas ? Inscrivez-vous en remplissant le dossier de candidature sur le site des Palmes du Tourisme Durable
Suivez les Palmes du Tourisme du Durable sur Facebook !
Si vous voulez soutenir l'événement, voici le Dossier SPONSOR à télécharger (lien ci-dessous)
Leur but : récompenser les professionnels qui s'investissent dans le tourisme durable ou s'engagent dans une démarche éco-responsable.
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Retrouvez les candidats aux Palmes du Tourisme Durable en cliquant ICI
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