Jean Eustache (AmériGo), Grégory Gueugnon (AmériGo et Asia) et Guillaume Linton (Asia) officialisent le rapprochement entre les deux tour-opérateurs Amérigo et Asia - DR
Vous le savez, l'activité n'a pas repris pour tout le monde, notamment les spécialistes du long-courrier.
Cette activité un brin limitée depuis mars 2020 ne sclérose pas les entreprises ni l'émergence des nouveaux projets. C'est en tout cas le parti pris d'Asia et Amerigo qui viennent de dévoiler un partenariat stratégique.
Le processus ne remonte pas à l'été dernier, mais bien au début de la crise.
"J'ai connu le 11 septembre 2001 et ses conséquences.
J'ai compris que cette crise allait elle aussi durer. J'ai pris rapidement les devants dès mars 2021 en contactant différents tour-opérateurs, pour créer une collaboration en vue du redémarrage," explique Jean Eustache, le PDG d'Amerigo.
Et après avoir lancé la ligne, c'est un ami de longue date qui était au bout, à savoir Guillaume Linton.
L'enjeu n'est pas une fusion, du moins dans un premier temps, il n'y a pas de rapprochement capitalistique, mais de permettre à deux acteurs durement impactés par la pandémie de mutualiser leurs forces, pour repartir de l'avant.
Comme l'avait prédit en décembre 2020 Lionel Rabiet, le directeur de Voyages d'exception, l'industrie est entrée dans l'ère des synergies et partenariats.
Cette activité un brin limitée depuis mars 2020 ne sclérose pas les entreprises ni l'émergence des nouveaux projets. C'est en tout cas le parti pris d'Asia et Amerigo qui viennent de dévoiler un partenariat stratégique.
Le processus ne remonte pas à l'été dernier, mais bien au début de la crise.
"J'ai connu le 11 septembre 2001 et ses conséquences.
J'ai compris que cette crise allait elle aussi durer. J'ai pris rapidement les devants dès mars 2021 en contactant différents tour-opérateurs, pour créer une collaboration en vue du redémarrage," explique Jean Eustache, le PDG d'Amerigo.
Et après avoir lancé la ligne, c'est un ami de longue date qui était au bout, à savoir Guillaume Linton.
L'enjeu n'est pas une fusion, du moins dans un premier temps, il n'y a pas de rapprochement capitalistique, mais de permettre à deux acteurs durement impactés par la pandémie de mutualiser leurs forces, pour repartir de l'avant.
Comme l'avait prédit en décembre 2020 Lionel Rabiet, le directeur de Voyages d'exception, l'industrie est entrée dans l'ère des synergies et partenariats.
En quoi consiste le partenariat stratégique entre Asia et Amerigo ?
Ce partenariat se matérialise par le recrutement de Grégory Gueugnon.
L'ancien directeur du service groupes chez Visiteurs prend donc la même fonction, mais cette fois-ci pour Amerigo et Asia. L'enjeu est simple pour les entités : mutualiser les forces de chacun pour se renforcer sans consentir d'effort financier.
"Chez Asia, nous faisons des groupes depuis l'origine, mais nous n'avons jamais trop poussé pour développer ce service.
Dans le même temps Amerigo est historiquement un acteur des groupes et des circuits regroupés, mais aussi au niveau du sur-mesure individuel," indique Guillaume Linton, le PDG d'Asia.
Si les groupes peuvent paraître comme les voyages d'affaires et ceux scolaires, la dernière roue du carrosse de la reprise, la demande y est pourtant de retour, à en croire le patron du tour-opérateur spécialiste de l'Asie.
"Depuis quelques semaines, dans les agences nous sentons clairement un rebond, bien plus précoce et soutenu que l'individuel. L'avantage étant que nous ne sommes pas sur des ventes de dernières minutes, mais plutôt sur des séjours anticipés.
Nous voulons surfer sur cette anticipation des Groupes, avec une réponse adéquate."
Voici le travail qui attend Grégory Gueugnon et ses 20 ans d'expérience, dans le secteur. Si ce dernier doit apporter à Amerigo son carnet d'adresses, il a vocation aussi à sensibiliser les clients aux offres de chacun.
"Il y a une vraie complémentarité avec les agences Asia qui ont un beau portefeuille clients. Si nous voulons aider Asia à devenir un leader des groupes, nous avons très peu de clients BtoC, donc ils peuvent nous renforcer sur les groupes et le BtoC, espère le patron d'Amerigo.
L'ancien directeur du service groupes chez Visiteurs prend donc la même fonction, mais cette fois-ci pour Amerigo et Asia. L'enjeu est simple pour les entités : mutualiser les forces de chacun pour se renforcer sans consentir d'effort financier.
"Chez Asia, nous faisons des groupes depuis l'origine, mais nous n'avons jamais trop poussé pour développer ce service.
Dans le même temps Amerigo est historiquement un acteur des groupes et des circuits regroupés, mais aussi au niveau du sur-mesure individuel," indique Guillaume Linton, le PDG d'Asia.
Si les groupes peuvent paraître comme les voyages d'affaires et ceux scolaires, la dernière roue du carrosse de la reprise, la demande y est pourtant de retour, à en croire le patron du tour-opérateur spécialiste de l'Asie.
"Depuis quelques semaines, dans les agences nous sentons clairement un rebond, bien plus précoce et soutenu que l'individuel. L'avantage étant que nous ne sommes pas sur des ventes de dernières minutes, mais plutôt sur des séjours anticipés.
Nous voulons surfer sur cette anticipation des Groupes, avec une réponse adéquate."
Voici le travail qui attend Grégory Gueugnon et ses 20 ans d'expérience, dans le secteur. Si ce dernier doit apporter à Amerigo son carnet d'adresses, il a vocation aussi à sensibiliser les clients aux offres de chacun.
"Il y a une vraie complémentarité avec les agences Asia qui ont un beau portefeuille clients. Si nous voulons aider Asia à devenir un leader des groupes, nous avons très peu de clients BtoC, donc ils peuvent nous renforcer sur les groupes et le BtoC, espère le patron d'Amerigo.
Un partenariat stratégique et commercial pour voir plus loin ?
En effet, les points de vente détenus par le spécialiste du voyage d'itinérance en Asie vont dorénavant proposer les destinations d'Amérique du Sud et du Nord. Elles pousseront en priorité les produits d'Amerigo.
Une nouvelle verticale pour Asia après l'Europe, la France, l'Afrique et l'Asie.
Si dans un premier temps le rapprochement, et vous l'aurez compris, est axé sur le développement commercial, il a aussi un enjeu technique et peut être bientôt marketing, au gré des ouvertures de destination.
"i[Il y a une réflexion commune sur la forme et la réactivité des réponses apportées aux agencs sur leurs demandes individuelles et groupes. L'objectif serait d'améliorer la conversion des devis, une réflexion pourrait ainsi s'engager sur le back office et les outils technologiques,]b]i" dévoile Guillaume Linton.
Ce dernier nous a réitéré qu'il n'y avait aucun enjeu capitalistique à ce stade, malgré tout le mariage sera aussi visible lors de l'IFTM Top Resa, où les deux tour-opérateurs feront stand commun.
Une première qui offre l'opportunité de réduire les coûts, mais aussi de rapprocher les clients. Ce partenariat peut-il aller plus loin ?
"J'ai envie de faire plein de choses, ensuite il faut convaincre les salariés. L'idée est d'abord de voir avec les groupes comment ça se passe. Nous montons une première marche ensemble et si ça se passe bien, nous irons plus loin, prévient Jean Eustache.
Si l'accueil est bon, une personne d'Amerigo pourrait venir travailler dans les agences d'Asia, pour apporter son expertise sur les Amériques ou encore créer une représentation commerciale commune concernant les réseaux de distribution.
"Nous ne sommes pas du tout concurrents, donc nous avons tout intérêt à tout faire pour nous renforcer mutuellement et que ce mariage fonctionne," espère le patron d'Amerigo.
Une nouvelle verticale pour Asia après l'Europe, la France, l'Afrique et l'Asie.
Si dans un premier temps le rapprochement, et vous l'aurez compris, est axé sur le développement commercial, il a aussi un enjeu technique et peut être bientôt marketing, au gré des ouvertures de destination.
"i[Il y a une réflexion commune sur la forme et la réactivité des réponses apportées aux agencs sur leurs demandes individuelles et groupes. L'objectif serait d'améliorer la conversion des devis, une réflexion pourrait ainsi s'engager sur le back office et les outils technologiques,]b]i" dévoile Guillaume Linton.
Ce dernier nous a réitéré qu'il n'y avait aucun enjeu capitalistique à ce stade, malgré tout le mariage sera aussi visible lors de l'IFTM Top Resa, où les deux tour-opérateurs feront stand commun.
Une première qui offre l'opportunité de réduire les coûts, mais aussi de rapprocher les clients. Ce partenariat peut-il aller plus loin ?
"J'ai envie de faire plein de choses, ensuite il faut convaincre les salariés. L'idée est d'abord de voir avec les groupes comment ça se passe. Nous montons une première marche ensemble et si ça se passe bien, nous irons plus loin, prévient Jean Eustache.
Si l'accueil est bon, une personne d'Amerigo pourrait venir travailler dans les agences d'Asia, pour apporter son expertise sur les Amériques ou encore créer une représentation commerciale commune concernant les réseaux de distribution.
"Nous ne sommes pas du tout concurrents, donc nous avons tout intérêt à tout faire pour nous renforcer mutuellement et que ce mariage fonctionne," espère le patron d'Amerigo.
Amerigo - Asia : quelle est la production actuellement disponible ?
Cette annonce s'inscrit aussi dans un calendrier et un environnement un peu moins anxiogène pour les agents de voyages.
"Après quasiment 18 mois à zéro euro de chiffre d'affaires, nous avons des départs de groupes constitués et de GIR, sur le Pérou et le Mexique. C'est enfin le redémarrage chez nous !" se félicite Jean Eustache, le PDG d'Amerigo.
Si le Mexique est resté ouvert plus ou moins tout au long de la crise, c'est surtout le Canada qui ouvre le bal des vols transatlantiques. La destination a rouvert ses frontières, le 7 septembre dernier, après 18 mois de fermeture.
Malgré cette bonne nouvelle, il ne faut pas crier victoire trop vite. Les agences de voyages ont encore du mal à remettre la machine en route.
"Je suis un peu surpris par l'accueil de la nouvelle, car cela ne génère pas énormément de demandes. Il y a un problème d'information et nous sentons les agents tétanisés," peste le spécialiste du continent Américain.
Alors que les USA ne devraient pas rouvrir demain leurs frontières, ni peut être avant 2022, Cuba où la vaccination est efficace sera sans doute la nouvelle destination disponible de la région.
De l'autre côté du globe, en Asie, la Thaïlande a donné cet été une timide impulsion avec son bac à sable.
"La reprise s'annonce progressive et séquencée. Le focus prioritaire reste la Thaïlande du Sud, avec l'espoir de l'ouverture de nouvelles bulles sanitaires, à Bangkok ou Chiang Mai dans les prochaines semaines.
Dans la foulée de la Thaïlande, nous voyons que le Vietnam, l'Indonésie, voire même la Malaisie qui s'intéresse au modèle appliqué à Phuket," révèle Guillaume Linton, le PDG d'Asia.
Dans le même temps Maurice va rouvrir ce qui pourrait donner l'impulsion, si tout se passe bien, aux autres pays de la zone.
En ce mois de septembre, il existe quelques bonnes nouvelles.
Il convient de toujours voir le verre à moitié plein et de le vider tous ensemble à Top Resa...
"Après quasiment 18 mois à zéro euro de chiffre d'affaires, nous avons des départs de groupes constitués et de GIR, sur le Pérou et le Mexique. C'est enfin le redémarrage chez nous !" se félicite Jean Eustache, le PDG d'Amerigo.
Si le Mexique est resté ouvert plus ou moins tout au long de la crise, c'est surtout le Canada qui ouvre le bal des vols transatlantiques. La destination a rouvert ses frontières, le 7 septembre dernier, après 18 mois de fermeture.
Malgré cette bonne nouvelle, il ne faut pas crier victoire trop vite. Les agences de voyages ont encore du mal à remettre la machine en route.
"Je suis un peu surpris par l'accueil de la nouvelle, car cela ne génère pas énormément de demandes. Il y a un problème d'information et nous sentons les agents tétanisés," peste le spécialiste du continent Américain.
Alors que les USA ne devraient pas rouvrir demain leurs frontières, ni peut être avant 2022, Cuba où la vaccination est efficace sera sans doute la nouvelle destination disponible de la région.
De l'autre côté du globe, en Asie, la Thaïlande a donné cet été une timide impulsion avec son bac à sable.
"La reprise s'annonce progressive et séquencée. Le focus prioritaire reste la Thaïlande du Sud, avec l'espoir de l'ouverture de nouvelles bulles sanitaires, à Bangkok ou Chiang Mai dans les prochaines semaines.
Dans la foulée de la Thaïlande, nous voyons que le Vietnam, l'Indonésie, voire même la Malaisie qui s'intéresse au modèle appliqué à Phuket," révèle Guillaume Linton, le PDG d'Asia.
Dans le même temps Maurice va rouvrir ce qui pourrait donner l'impulsion, si tout se passe bien, aux autres pays de la zone.
En ce mois de septembre, il existe quelques bonnes nouvelles.
Il convient de toujours voir le verre à moitié plein et de le vider tous ensemble à Top Resa...