PODCAST_EDITO.mp3 (12.36 Mo)
Le « passeport vert » que l'Union européenne entend mettre en place d'ici à l'été est une entrave supplémentaire à nos libertés : liberté de circulation mais aussi protection de données.
Un pas de plus vers la bureaucratisation de nos sociétés, écrit Gaspard Koenig, philosophe, dans “Les Echos” de cette semaine.
Il s'inquiète, à juste titre, d’un document supplémentaire qui va permettre de fliquer un peu plus les individus, avec la cohorte d’effets indésirables : contrôles, formulaires à la précision aléatoire, etc.
Son premier argument porte sur le fait que “l'état de nos connaissances ne garantit pas aujourd'hui que le vaccin prévient la transmission.”
Il en déduit que “Si le vaccin n'empêche pas ou peu la diffusion du virus, alors il ne protège que le vacciné, et ne saurait donc être exigé de manière universelle.”
J’avoue que j’ai du mal à saisir la portée d’une telle conclusion. Scientifiquement, il est exact qu’on a pas le recul nécessaire pour savoir si le vaccin protège ou non uniquement la personne vaccinée.
Est-ce une raison de s’abstenir pour autant ? Ne faut-il pas, au contraire, conseiller au maximum d’individus de se faire vacciner pour atteindre, autant que possible et le plus vite possible, l’immunisation collective ?
En outre, à ce jour, à ma connaissance, aucun pays y compris parmi les plus autoritaires, n’a exigé la vaccination obligatoire ?
Un pas de plus vers la bureaucratisation de nos sociétés, écrit Gaspard Koenig, philosophe, dans “Les Echos” de cette semaine.
Il s'inquiète, à juste titre, d’un document supplémentaire qui va permettre de fliquer un peu plus les individus, avec la cohorte d’effets indésirables : contrôles, formulaires à la précision aléatoire, etc.
Son premier argument porte sur le fait que “l'état de nos connaissances ne garantit pas aujourd'hui que le vaccin prévient la transmission.”
Il en déduit que “Si le vaccin n'empêche pas ou peu la diffusion du virus, alors il ne protège que le vacciné, et ne saurait donc être exigé de manière universelle.”
J’avoue que j’ai du mal à saisir la portée d’une telle conclusion. Scientifiquement, il est exact qu’on a pas le recul nécessaire pour savoir si le vaccin protège ou non uniquement la personne vaccinée.
Est-ce une raison de s’abstenir pour autant ? Ne faut-il pas, au contraire, conseiller au maximum d’individus de se faire vacciner pour atteindre, autant que possible et le plus vite possible, l’immunisation collective ?
En outre, à ce jour, à ma connaissance, aucun pays y compris parmi les plus autoritaires, n’a exigé la vaccination obligatoire ?
La liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui
Autres articles
-
Voyage en Indonésie : fin des exigences sanitaires Covid
-
Quelles destinations viennent de lever leurs restrictions covid ?
-
Médecine de catastrophe : Air Caraïbes participe à une opération de simulation
-
Omicron, Delta, Alpha… Comprendre le bal des variants
-
« Monde d’après », « new normal »… La grande désillusion des salariés
“Prendre le risque de contracter le virus relèverait d'un choix individuel, indépendamment même de la question de la transmissibilité…”, argumente-t-il.
Peut-être, mais choisir le risque de contracter un virus n’est-ce pas aller à l’encontre de la règle qui veut que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui ?
Que l’individu ne peut, à moins de vivre en ermite, se soustraire au fait qu’il vit en communauté et qu’un minimum de règles (le contrat social) lui sont imposées ?
Accepter cette fatalité n’est-ce pas aussi un comportement irresponsable à l’heure où les clusters explosent, les hôpitaux débordent et les contaminations flambent ?
Gaspard Koenig rejette l’idée de “protéger l'individu contre lui-même et estime que ce faisant, on outrepasse les missions légitimes de toute politique de santé publique.”
Mais dans ce cas là, ne faudrait-il pas aussi remettre en cause les 12 vaccins obligatoires des nouveaux-nés à la naissance ? Oui, la santé publique exige (toujours au nom de la collectivité) que cette dernière soit protégée à minima.
“Pourquoi devrait-on prouver son immunité, quand tous ceux qui souhaitent échapper au danger ont pu le faire ?”, s’interroge-t-il.
Peut-être, mais choisir le risque de contracter un virus n’est-ce pas aller à l’encontre de la règle qui veut que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui ?
Que l’individu ne peut, à moins de vivre en ermite, se soustraire au fait qu’il vit en communauté et qu’un minimum de règles (le contrat social) lui sont imposées ?
Accepter cette fatalité n’est-ce pas aussi un comportement irresponsable à l’heure où les clusters explosent, les hôpitaux débordent et les contaminations flambent ?
Gaspard Koenig rejette l’idée de “protéger l'individu contre lui-même et estime que ce faisant, on outrepasse les missions légitimes de toute politique de santé publique.”
Mais dans ce cas là, ne faudrait-il pas aussi remettre en cause les 12 vaccins obligatoires des nouveaux-nés à la naissance ? Oui, la santé publique exige (toujours au nom de la collectivité) que cette dernière soit protégée à minima.
“Pourquoi devrait-on prouver son immunité, quand tous ceux qui souhaitent échapper au danger ont pu le faire ?”, s’interroge-t-il.
Voyager ou rester calfeutré chez soi ?
Jean-Jacques Rousseau dans son ouvrage “Du contrat social”, lui apporte une réponse cinglante : “Si chacun conservait certains de ses droits naturels, des conflits seraient inévitablement engendrés : chacun deviendrait son propre juge s’il lui restait quelque droit (...)
Quel est le rapport avec le Passeport vaccinal, vous demandez-vous ? Il est justement fondé par cette convention entre individus, qui veut que l’on renonce parfois à certains droits pour en recouvrer d’autres.
Ne vivons-nous pas depuis plus d’un an en liberté surveillée par un Etat souverain qui peut nous imposer des contraintes telles des confinements, des couvre-feux, des sanctions, des fermetures…
Si pour en sortir un bout de papier ou un QR Code suffisaient demain, je signerai des deux mains !
Nous savons, et ce virus particulièrement vicieux, nous le démontre tous les jours : il n’y a pas d’autre issue que la vaccination.
Pour ceux qui au nom de la “liberté” individuelle pensent le contraire, ils ont le “choix” de passer le reste de leur vie calfeutrés chez eux, dans la peur permanente d’être contaminés et avec pour seule perspective une restriction drastique de leurs droits de déplacement.
Est-ce cela la liberté ?
Quel est le rapport avec le Passeport vaccinal, vous demandez-vous ? Il est justement fondé par cette convention entre individus, qui veut que l’on renonce parfois à certains droits pour en recouvrer d’autres.
Ne vivons-nous pas depuis plus d’un an en liberté surveillée par un Etat souverain qui peut nous imposer des contraintes telles des confinements, des couvre-feux, des sanctions, des fermetures…
Si pour en sortir un bout de papier ou un QR Code suffisaient demain, je signerai des deux mains !
Nous savons, et ce virus particulièrement vicieux, nous le démontre tous les jours : il n’y a pas d’autre issue que la vaccination.
Pour ceux qui au nom de la “liberté” individuelle pensent le contraire, ils ont le “choix” de passer le reste de leur vie calfeutrés chez eux, dans la peur permanente d’être contaminés et avec pour seule perspective une restriction drastique de leurs droits de déplacement.
Est-ce cela la liberté ?
VOUS N'AVEZ PAS LE TEMPS DE LIRE ? PODCAST DISPO ICI ET SUR YOUTUBE
PODCAST_EDITO.mp3 (12.36 Mo)
Quel est votre avis sur le passeport vaccinal ?
Votre avis nous intéresse. Pensez-vous que le certificat vert européen est une mesure indispensable pour permettre de sortie de la situation actuelle ?
Ses éventuels effet pervers sont-ils pires que le "remède" qu'il pourrait représenter ?
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
Ses éventuels effet pervers sont-ils pires que le "remède" qu'il pourrait représenter ?
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
Voir tous les articles de Jean Da Luz
Voir tous les articles de Jean Da Luz