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TourMaG.com - Quelles furent vos démarches auprès des ministères concernés ?
A.C. : « Nous avons obtenu non sans mal et après un véritable rodéo de pressions et de lobbying un rendez-vous avec le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy. J’avais par ailleurs obtenu un rendez-vous avec le directeur de l’imprimerie nationale Monsieur Le Noir de la Cochetière.
Dès la mi-janvier 2006 il déclarait que, doté de nouveaux moyens techniques, il pouvait réaliser ce passeport sécurisé dans les cinq semaines. De son côté le ministère de l’Intérieur attendait le jugement du Conseil d’Etat. Ce qui fut fait vendredi dernier 3 mars. Le feu vert a été donné mais nous avons perdu sept semaines. »
T.M.com - Pouvez-vous chiffrer le manque à gagner des professionnels du tourisme ?
A.C. : « La situation a également pénalisé des destinations comme la Polynésie et l’Amérique du Sud qui, au départ de France, est souvent desservie par des compagnies américaines. Le trafic français à destination des Etats-Unis est, bon an mal an, de 800 000 à 900 000 touristes.
Sans les hommes d’affaires et les vols secs qui sont aussi clients de agences de voyages, nous estimons à environ 450 000 le nombre de forfaits. Le calcul est vite fait, les seuls forfaits représentent plus de 130 000 clients perdus pour un budget moyen de 2 000 euros. »
T.M.com - Comment comptez-vous relancer la destination ?
A.C. : « Pour sauver l’été il faut lancer une grande campagne de communication auprès du public qui est mal informé. Les gens ne s’inscrivent pas. Ils ont peur de ne pas avoir les papiers nécessaires pour entrer aux Etats-Unis.
L’imprimerie nationale affirme qu’elle peut les réaliser en cinq semaines. Il faudra qu’elle les fabrique massivement. Nous avons demandé au directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy de donner des directives pour que les passeports soient en priorité délivrés aux personnes se rendant aux Etats-Unis. »
(*) Voyageurs du Monde réalise un trafic important avec les Etats-Unis. Alain Capestan est aussi trésorier du Visit USA Committee.
A.C. : « Nous avons obtenu non sans mal et après un véritable rodéo de pressions et de lobbying un rendez-vous avec le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy. J’avais par ailleurs obtenu un rendez-vous avec le directeur de l’imprimerie nationale Monsieur Le Noir de la Cochetière.
Dès la mi-janvier 2006 il déclarait que, doté de nouveaux moyens techniques, il pouvait réaliser ce passeport sécurisé dans les cinq semaines. De son côté le ministère de l’Intérieur attendait le jugement du Conseil d’Etat. Ce qui fut fait vendredi dernier 3 mars. Le feu vert a été donné mais nous avons perdu sept semaines. »
T.M.com - Pouvez-vous chiffrer le manque à gagner des professionnels du tourisme ?
A.C. : « La situation a également pénalisé des destinations comme la Polynésie et l’Amérique du Sud qui, au départ de France, est souvent desservie par des compagnies américaines. Le trafic français à destination des Etats-Unis est, bon an mal an, de 800 000 à 900 000 touristes.
Sans les hommes d’affaires et les vols secs qui sont aussi clients de agences de voyages, nous estimons à environ 450 000 le nombre de forfaits. Le calcul est vite fait, les seuls forfaits représentent plus de 130 000 clients perdus pour un budget moyen de 2 000 euros. »
T.M.com - Comment comptez-vous relancer la destination ?
A.C. : « Pour sauver l’été il faut lancer une grande campagne de communication auprès du public qui est mal informé. Les gens ne s’inscrivent pas. Ils ont peur de ne pas avoir les papiers nécessaires pour entrer aux Etats-Unis.
L’imprimerie nationale affirme qu’elle peut les réaliser en cinq semaines. Il faudra qu’elle les fabrique massivement. Nous avons demandé au directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy de donner des directives pour que les passeports soient en priorité délivrés aux personnes se rendant aux Etats-Unis. »
(*) Voyageurs du Monde réalise un trafic important avec les Etats-Unis. Alain Capestan est aussi trésorier du Visit USA Committee.