Le TO toulousain n’a pas l’image ni la culture d’un Jet tours ou d’un Kuoni (à leur heure de gloire). Devenir un “acteur Premium du mid market”, Cela ne s’improvise pas et demande beaucoup de communication (et donc d’argent), justement ce qui lui manque...
Avec la réduction de la toile de l’ensemble des majors (TUI, Thomas Cook, Fram…), l’offre des destinations et produits sur le marché français devrait se réduire comme peau de chagrin dans les mois et les années à venir.
Tous ces Groupes veulent travailler à flux tendus, réduire leurs stocks , leurs allotements de chambres et de sièges, laminer et franchiser leur distribution intégrée… bref : diminuer les frais à tout prix.
C’est de bonne guerre et de bonne gestion.
Mais jusqu’à présent, une des plus grandes (rares ?) plus values de ces voyagistes était justement de disposer du stock qui permet de servir la Distribution.
Qu’auront-ils à offrir demain si ce n’est plus le cas ?
Voyages Fram veut se repositionner sur les deux extrémités : le moyen voire le haut de gamme et le low cost avec sa prometteuse filiale Plein Vent. Si ce dernier point n’appelle pas de commentaires, il n’en va pas de même avec le premier.
Le TO toulousain n’a pas l’image ni la culture d’un Jet tours ou d’un Kuoni (à leur heure de gloire). Devenir un “acteur Premium du mid market”, Cela ne s’improvise pas et demande beaucoup de communication (et donc d’argent), justement ce qui lui manque...
Tous ces Groupes veulent travailler à flux tendus, réduire leurs stocks , leurs allotements de chambres et de sièges, laminer et franchiser leur distribution intégrée… bref : diminuer les frais à tout prix.
C’est de bonne guerre et de bonne gestion.
Mais jusqu’à présent, une des plus grandes (rares ?) plus values de ces voyagistes était justement de disposer du stock qui permet de servir la Distribution.
Qu’auront-ils à offrir demain si ce n’est plus le cas ?
Voyages Fram veut se repositionner sur les deux extrémités : le moyen voire le haut de gamme et le low cost avec sa prometteuse filiale Plein Vent. Si ce dernier point n’appelle pas de commentaires, il n’en va pas de même avec le premier.
Le TO toulousain n’a pas l’image ni la culture d’un Jet tours ou d’un Kuoni (à leur heure de gloire). Devenir un “acteur Premium du mid market”, Cela ne s’improvise pas et demande beaucoup de communication (et donc d’argent), justement ce qui lui manque...
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Que Voyages Fram mette de l’ordre dans sa gamme de produits, on ne peut qu’approuver.
Mais abandonner certaines marques et/ou réduire les départs de province (un de ses atouts) c’est aussi, ne l’oublions pas, laisser le champ libre à la concurrence aux aguets.
Vendre les actifs immobiliers ?
Bien entendu ! Il y a longtemps que cela aurait dû être fait. Sauf qu’aujourd’hui c’est aussi son patrimoine foncier qui sauve le TO de la déroute…
Mais par dessus tout, c’est au niveau de la Distribution que ça coince.
Comment croire sérieusement à une relance tout en demandant à la Distribution de revoir ses marges à la baisse, en essayant de la rémunérer à la performance voire en envisageant à terme “la Commission zéro” ? Au secours !
N’est pas Air France qui veut... La situation plus que délicate du voyagiste toulousain (qui ne devrait pas s’arranger avec la saison automne-hiver) ne permet pas de dicter des conditions aux Réseaux. Soyons sérieux !
Et ce n’est pas le discours maladroit style “après moi le déluge” ou “si je tombe je ne tomberais pas tout seul”, qui arrangera les choses.
Les cimetières sont pleins de TO irremplaçables M. Miremont, ne vous en déplaise...
Mais abandonner certaines marques et/ou réduire les départs de province (un de ses atouts) c’est aussi, ne l’oublions pas, laisser le champ libre à la concurrence aux aguets.
Vendre les actifs immobiliers ?
Bien entendu ! Il y a longtemps que cela aurait dû être fait. Sauf qu’aujourd’hui c’est aussi son patrimoine foncier qui sauve le TO de la déroute…
Mais par dessus tout, c’est au niveau de la Distribution que ça coince.
Comment croire sérieusement à une relance tout en demandant à la Distribution de revoir ses marges à la baisse, en essayant de la rémunérer à la performance voire en envisageant à terme “la Commission zéro” ? Au secours !
N’est pas Air France qui veut... La situation plus que délicate du voyagiste toulousain (qui ne devrait pas s’arranger avec la saison automne-hiver) ne permet pas de dicter des conditions aux Réseaux. Soyons sérieux !
Et ce n’est pas le discours maladroit style “après moi le déluge” ou “si je tombe je ne tomberais pas tout seul”, qui arrangera les choses.
Les cimetières sont pleins de TO irremplaçables M. Miremont, ne vous en déplaise...
Ah, la vente en ligne, le beau mirage que voilà...
Il reste une carte à jouer au TO à la “Framçaise”, “cher” aux réseaux (mais pour combien de temps encore ?).
En effet, avec le retrait programmé de Marmara, FRAM dispose aujourd’hui d’une chance historique d’occuper le terrain et de devenir le fournisseur incontournable des agences traditionnelles.
Saura-t-il la saisir ? On peut en douter quand on entend le discours stratégique de Thierry Miremont qui, apparemment, n’a pas saisi toutes les subtilités de la distribution et de ses arcanes.
L’homme veut donner un coup de balai chez les franchisées mais n’envisage pour l’instant aucune réforme dans ses agences intégrées…
Otez-moi d’un doute : ce sont celles-là qui lui coûtent un “bras”, non ?
Ah oui, il veut aussi augmenter ses ventes en direct, éviter les plans sociaux et faire d’Internet le fer de lance de la vente directe, en passant de 5 à 15%.
Ah la vente en ligne, le beau mirage (Miremont ?) que voilà… On en reparlera d’ici quelques mois. Mais si je crois ce que j’en sais de l’état de l’informatique chez Voyages Fram, y a du boulot…
La chance ne passe jamais deux fois M. Miremont. Hâtez-vous de la saisir car au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable !
En effet, avec le retrait programmé de Marmara, FRAM dispose aujourd’hui d’une chance historique d’occuper le terrain et de devenir le fournisseur incontournable des agences traditionnelles.
Saura-t-il la saisir ? On peut en douter quand on entend le discours stratégique de Thierry Miremont qui, apparemment, n’a pas saisi toutes les subtilités de la distribution et de ses arcanes.
L’homme veut donner un coup de balai chez les franchisées mais n’envisage pour l’instant aucune réforme dans ses agences intégrées…
Otez-moi d’un doute : ce sont celles-là qui lui coûtent un “bras”, non ?
Ah oui, il veut aussi augmenter ses ventes en direct, éviter les plans sociaux et faire d’Internet le fer de lance de la vente directe, en passant de 5 à 15%.
Ah la vente en ligne, le beau mirage (Miremont ?) que voilà… On en reparlera d’ici quelques mois. Mais si je crois ce que j’en sais de l’état de l’informatique chez Voyages Fram, y a du boulot…
La chance ne passe jamais deux fois M. Miremont. Hâtez-vous de la saisir car au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable !