Impressionnante démonstration de force des Acteurs du tourisme pour faire part au gouvernement des tensions sur la trésorerie de nombreuses entreprises du secteur. Ils demandent au gouvernement de revoir sa copie sur le remboursement des Prêts garantis par l'Etat -
La démonstration de force et d'union des membres de la Confédération des acteurs du Tourisme, tous réunis devant des journalistes jeudi 17 février 2022 à Paris dans un salon de l'hôtel Intercontinental, sera-t-elle de nature à faire infléchir le gouvernement sur le calendrier des remboursements des prêts garantis par l'Etat (PGE) ?
A écouter les différents représentants de la Confédération, c'est souhaitable, sinon vital pour de nombreuses entreprises.
Tous demandent au gouvernement une nouvelle année de répit et un étalement sur 10 ans des échéances, jusqu'en 2030, donc. Quitte, comme le dit Jean-Pierre Mas, président des EDV, "à tordre le bras de l'Europe".
D'autant plus qu'à écouter tous les intervenants, des pays voisins, comme l'Allemagne, ont trouvé des solutions.
Président de l'UMIH et de la Confédération, Roland Héguy explique pourquoi il est indispensable que les pouvoirs publics soient à l'écoute des professionnels du tourisme : "Si l'on rembourse, on ne pourra pas investir et si on investit, on ne pourra pas rembourser". Le tout, "sans être marqué au fer rouge par les banques".
Le message est clair : si, à l'heure où elle s'apprête à accueillir la coupe du monde de rugby et les Jeux Olympiques, la France veut garder son pouvoir d'attractivité, les pouvoirs publics ne doivent pas empêcher les acteur du tourisme d'investir.
Comme l'a souligné Pierre-Louis Roucaries, président délégué des Métiers de l'évènement (Unimev) "la croissance et verte et la digitalisation demandent des financement, l'Etat doit l'entendre".
Roland Héguy ajoute : "Pour un petit hôtel, la rénovation d'une chambre coûte 30 000 euros, personne ne le sait".
A écouter les différents représentants de la Confédération, c'est souhaitable, sinon vital pour de nombreuses entreprises.
Tous demandent au gouvernement une nouvelle année de répit et un étalement sur 10 ans des échéances, jusqu'en 2030, donc. Quitte, comme le dit Jean-Pierre Mas, président des EDV, "à tordre le bras de l'Europe".
D'autant plus qu'à écouter tous les intervenants, des pays voisins, comme l'Allemagne, ont trouvé des solutions.
Président de l'UMIH et de la Confédération, Roland Héguy explique pourquoi il est indispensable que les pouvoirs publics soient à l'écoute des professionnels du tourisme : "Si l'on rembourse, on ne pourra pas investir et si on investit, on ne pourra pas rembourser". Le tout, "sans être marqué au fer rouge par les banques".
Le message est clair : si, à l'heure où elle s'apprête à accueillir la coupe du monde de rugby et les Jeux Olympiques, la France veut garder son pouvoir d'attractivité, les pouvoirs publics ne doivent pas empêcher les acteur du tourisme d'investir.
Comme l'a souligné Pierre-Louis Roucaries, président délégué des Métiers de l'évènement (Unimev) "la croissance et verte et la digitalisation demandent des financement, l'Etat doit l'entendre".
Roland Héguy ajoute : "Pour un petit hôtel, la rénovation d'une chambre coûte 30 000 euros, personne ne le sait".
Faire du "cas par cas" pour René-Marc Chikli, président du Seto
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Pour Jean-Pierre Mas, il n'est pas réaliste pour le secteur des opérateurs de voyages de rembourser dans les quatre ans qui viennent les quelque 800 millions d'euros accordés, "le remboursement serait supérieur à l'excédent brut".
"On y est, face à ce mur de la dette", s'exclame Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des voyageurs (FNTV), "un fardeau insurmontable". 42% des adhérents estiment ne pas avoir les moyens de rembourser. C'est un secteur particulièrement touché, "ni les seniors, ni les scolaires ne revoyagent".
La ligne est la même pour le "camping". Pour Nicolas Dayot, président de la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air, "le tourisme est une chaîne, si les restaurants ne vont pas bien, nous souffrons avec eux, nous ne réjouissons pas du malheur des autres". Et tous les campings n'ont pas retrouvé le sourire, en particulier ceux qui vivent avec la clientèle internationale, dont les Anglais.
"Il faut appliquer au PGE le "cas par au cas", plaide René-Marc Chikli, président du Seto, "il serait dommage de gâcher toutes ces aides".
Comme le dit Roland Héguy, "éviter que le remède soit pire que le mal".
Enfin, pour Jean-Luc Michaud, président exécutif de l'Institut français du Tourisme, c'est un leurre de penser que le secteur a été privilégié. "Il a obtenu 7% des encours du total des prêts, ce qui correspond à ce qu'il apporte au produit intérieur brut.
Et c'est l'industrie qui a été la plus touchée et qui continue à l'être, un tiers du tourisme n'a pas véritablement redémarré".
Ce que confirme René-Marc Chikli, "la saison hiver sera très mauvaise" ou encore Patrick Labrune, président du Syndicat national des résidences de tourisme (SNRT) avec des entreprises qui souffrent "d'un Covid long".
"On y est, face à ce mur de la dette", s'exclame Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des voyageurs (FNTV), "un fardeau insurmontable". 42% des adhérents estiment ne pas avoir les moyens de rembourser. C'est un secteur particulièrement touché, "ni les seniors, ni les scolaires ne revoyagent".
La ligne est la même pour le "camping". Pour Nicolas Dayot, président de la Fédération Nationale de l'Hôtellerie de Plein Air, "le tourisme est une chaîne, si les restaurants ne vont pas bien, nous souffrons avec eux, nous ne réjouissons pas du malheur des autres". Et tous les campings n'ont pas retrouvé le sourire, en particulier ceux qui vivent avec la clientèle internationale, dont les Anglais.
"Il faut appliquer au PGE le "cas par au cas", plaide René-Marc Chikli, président du Seto, "il serait dommage de gâcher toutes ces aides".
Comme le dit Roland Héguy, "éviter que le remède soit pire que le mal".
Enfin, pour Jean-Luc Michaud, président exécutif de l'Institut français du Tourisme, c'est un leurre de penser que le secteur a été privilégié. "Il a obtenu 7% des encours du total des prêts, ce qui correspond à ce qu'il apporte au produit intérieur brut.
Et c'est l'industrie qui a été la plus touchée et qui continue à l'être, un tiers du tourisme n'a pas véritablement redémarré".
Ce que confirme René-Marc Chikli, "la saison hiver sera très mauvaise" ou encore Patrick Labrune, président du Syndicat national des résidences de tourisme (SNRT) avec des entreprises qui souffrent "d'un Covid long".