Ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire » firstchoice.fr, agite les esprits. Moins par sa portée réelle supposée que par le précédent qu’elle risque de créer chez les Producteurs. Si la Distribution ne se met pas d’accord pour barrer la route aux commission nettes proposées par Marmara sur les produits commercialisés par le site Internet, c’est l’ensemble des fournisseurs qui, demain, proposera (imposera ?) ce nouveau modèle économique aux agences de voyage.
Car si firstchoice.fr offre dans son agence en ligne des produits identiques à des tarifs différents de ceux proposés en brochure, pourquoi Fram (et bien d’autres) n’en ferait-il pas de même ? Les producteurs ont tous le même souci : « dé-sin-ter-rmé-dia-ri-ser ».
Vos clients ont-ils besoin de vous pour des packages sans réelle valeur ajoutée ?
Voilà pour la forme. Venons-en au fond et posons-nous la question suivante : vos clients ont-ils besoin de vous pour acheter des packages sans réelle valeur ajoutée et qu’ils trouvaient déjà sur la Toile ? Poser la question c’est y répondre… Non !
On disait, il y a déjà plusieurs années, que la billetterie n’était pas l’avenir de l’agent de voyage, alors que celle-ci représente toujours 70% du volume d’affaires dans les agences.
En un peu plus d’un an, Air France a récupéré une grande partie des titres de transport basse contribution dont la part a fondu comme neige au soleil dans les AGV.
La SNCF lui a emboîté le pas et réplique le phénomène, tout en s’étonnant que le volume de la billetterie chute chez les Distributeurs…
Au risque de nous répéter, les forfaits packagés et d’entrée de gamme ne sont pas la meilleure preuve de l’expertise de l’agent de voyages. Qu’on le veuille ou non et quel que soit le résultat de la réunion des Réseaux indépendants le 5 octobre prochain au Snav, ce type de produit est appelé, tôt ou tard, à basculer complètement en ligne.
N’est-ce pas dans l’urgence que l’on réagit le mieux aux mutations ?
Une fois de plus, une grande partie de la profession risque d’être obligée d’opérer un virage brutal à chaud, faute d’avoir anticipé la déferlante Internet. Catastrophique ? Peut-être pas. Si la méthode à la hussarde de Marmara peut choquer, le choc sera peut-être salutaire. N’est-ce pas dans l’urgence que l’on réagit le mieux aux mutations ?
Après l’expérience de la Commission zéro on ose le penser. Il y a dans les agences un potentiel et des ressources qui ne demandent qu’à être exacerbés par le péril imminent.
Enfin, l’évolution démographique montre également qu’une génération de « nouveaux » agents de voyage, plus férus de gestion, de marketing et dont la culture concilie aisément Internet et brick and mortar, arrive dans le métier.
Gageons qu’ils sauront vendre à sa juste valeur l’expertise et la véritable « valeur ajoutée » que l’agent de voyages se doit d’apporter à son client. L’avenir de la profession est là et cet avenir leur appartient, incontestablement.
Car si firstchoice.fr offre dans son agence en ligne des produits identiques à des tarifs différents de ceux proposés en brochure, pourquoi Fram (et bien d’autres) n’en ferait-il pas de même ? Les producteurs ont tous le même souci : « dé-sin-ter-rmé-dia-ri-ser ».
Vos clients ont-ils besoin de vous pour des packages sans réelle valeur ajoutée ?
Voilà pour la forme. Venons-en au fond et posons-nous la question suivante : vos clients ont-ils besoin de vous pour acheter des packages sans réelle valeur ajoutée et qu’ils trouvaient déjà sur la Toile ? Poser la question c’est y répondre… Non !
On disait, il y a déjà plusieurs années, que la billetterie n’était pas l’avenir de l’agent de voyage, alors que celle-ci représente toujours 70% du volume d’affaires dans les agences.
En un peu plus d’un an, Air France a récupéré une grande partie des titres de transport basse contribution dont la part a fondu comme neige au soleil dans les AGV.
La SNCF lui a emboîté le pas et réplique le phénomène, tout en s’étonnant que le volume de la billetterie chute chez les Distributeurs…
Au risque de nous répéter, les forfaits packagés et d’entrée de gamme ne sont pas la meilleure preuve de l’expertise de l’agent de voyages. Qu’on le veuille ou non et quel que soit le résultat de la réunion des Réseaux indépendants le 5 octobre prochain au Snav, ce type de produit est appelé, tôt ou tard, à basculer complètement en ligne.
N’est-ce pas dans l’urgence que l’on réagit le mieux aux mutations ?
Une fois de plus, une grande partie de la profession risque d’être obligée d’opérer un virage brutal à chaud, faute d’avoir anticipé la déferlante Internet. Catastrophique ? Peut-être pas. Si la méthode à la hussarde de Marmara peut choquer, le choc sera peut-être salutaire. N’est-ce pas dans l’urgence que l’on réagit le mieux aux mutations ?
Après l’expérience de la Commission zéro on ose le penser. Il y a dans les agences un potentiel et des ressources qui ne demandent qu’à être exacerbés par le péril imminent.
Enfin, l’évolution démographique montre également qu’une génération de « nouveaux » agents de voyage, plus férus de gestion, de marketing et dont la culture concilie aisément Internet et brick and mortar, arrive dans le métier.
Gageons qu’ils sauront vendre à sa juste valeur l’expertise et la véritable « valeur ajoutée » que l’agent de voyages se doit d’apporter à son client. L’avenir de la profession est là et cet avenir leur appartient, incontestablement.