Etes-vous le communicant de choc qu'attend la profession ?
Les professionnels du tourisme, premier secteur « industriel » français après l'automobile et grand pourvoyeur de devises, sont toujours considérés comme des « traîne-savates » par les pouvoirs publics et des têtes de truc pour la presse grand public.
Mal aimés, taillables corvéables et codifiables à merci, divisés et individualistes ils sont, force est de le constater, incapables de se mobiliser massivement, ne serait-ce que pour défendre leur propre gagne-pain.
Une « tare » qui leur a déjà joué de vilains tours par le passé et qui pourrait rendre rédhibitoire l'accès à ce métier dont les marges réduites, les salaires dérisoires, la technicité croissante et surtout la responsabilité illimitée, risquent de décourager les futurs entrepreneurs.
Notre métier est fragile et méconnu
Bref, la profession est en grand danger. Ce n'est pas un scoop, mais la détérioration croissante des conditions de travail du secteur n'augure rien de bon. Les fameux décrets (non signés) de la nouvelle habilitation de la Loi de 1992 pèsent toujours comme une épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête des agents de voyages.
Mais surtout, la décision qui vient d'être rendue dans l'affaires des otages de Jolo, condamnant Ultramarina et son assureur Axa à 1 million d'euros de dommages intérêts, démontre à quel point notre métier est fragile et méconnu.
Sans vouloir commenter la décision des juges, on peut tout de même s'interroger sur l'opportunité de déclarer une entreprise privée responsable d'un acte de terrorisme international tel qu'une prise d'otages. Ceci, alors même que les plaintes contre les Etats où se sont déroulés les faits n'ont pas été retenues...
Bref, tout a été dit ou presque sur cette « responsabilité » irresponsable de la profession, de plus en plus décalée et surréaliste, compte tenu de l'évolution et de la mondialisation du tourisme. La responsabilité est certes nécessaire. Elle est un gage du sérieux et de l'engagement vis-à-vis du consommateur. Mais point trop n'en faut.
Faire passer les idées force du secteur
On ne peut rendre indéfiniment responsable de tout et de n’importe quoi les agents de voyages car tout ce qui est excessif est négligeable. On a souligné depuis trop longtemps l’absence de lobbying de la profession qui manque de relais politiques pour faire passer ses idées.
Mais le lobbying ne suffira pas. Il faudra aussi en urgence faire passer les idées force du secteur, son expertise, ses atouts de garantie (raisonnée) et de protection du consommateur dans un environnement qui se délite.
Pour cela, nous avons besoin d’en finir avec notre complexe de « métier-pas sérieux-car-le tourisme-c’est bien-connu-c’est pas sérieux ». Et pour y parvenir il nous faut un « Monsieur Tourisme », une sorte de communicant de choc culotté, plutôt grande gueule au verbe haut et ayant le sens de la formule.
Bref, un porte parole de la profession toute entière, capable de faire passer dans les rédactions des idées simples avec des mots choisis sur le tourisme et les professionnels du voyage. Un métier décrié mais composé aussi d’époux et de pères de famille qui, contrairement à ce que prétendent d’aucuns, n’envoient pas délibérément leurs clients au « casse-pipe ».
Si vous vous reconnaissez dans le portrait dressé plus haut, adressez-nous rapidement votre CV avec une photo. Nous le ferons suivre dans les meilleurs délais aux instances représentatives de la profession.
Mal aimés, taillables corvéables et codifiables à merci, divisés et individualistes ils sont, force est de le constater, incapables de se mobiliser massivement, ne serait-ce que pour défendre leur propre gagne-pain.
Une « tare » qui leur a déjà joué de vilains tours par le passé et qui pourrait rendre rédhibitoire l'accès à ce métier dont les marges réduites, les salaires dérisoires, la technicité croissante et surtout la responsabilité illimitée, risquent de décourager les futurs entrepreneurs.
Notre métier est fragile et méconnu
Bref, la profession est en grand danger. Ce n'est pas un scoop, mais la détérioration croissante des conditions de travail du secteur n'augure rien de bon. Les fameux décrets (non signés) de la nouvelle habilitation de la Loi de 1992 pèsent toujours comme une épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête des agents de voyages.
Mais surtout, la décision qui vient d'être rendue dans l'affaires des otages de Jolo, condamnant Ultramarina et son assureur Axa à 1 million d'euros de dommages intérêts, démontre à quel point notre métier est fragile et méconnu.
Sans vouloir commenter la décision des juges, on peut tout de même s'interroger sur l'opportunité de déclarer une entreprise privée responsable d'un acte de terrorisme international tel qu'une prise d'otages. Ceci, alors même que les plaintes contre les Etats où se sont déroulés les faits n'ont pas été retenues...
Bref, tout a été dit ou presque sur cette « responsabilité » irresponsable de la profession, de plus en plus décalée et surréaliste, compte tenu de l'évolution et de la mondialisation du tourisme. La responsabilité est certes nécessaire. Elle est un gage du sérieux et de l'engagement vis-à-vis du consommateur. Mais point trop n'en faut.
Faire passer les idées force du secteur
On ne peut rendre indéfiniment responsable de tout et de n’importe quoi les agents de voyages car tout ce qui est excessif est négligeable. On a souligné depuis trop longtemps l’absence de lobbying de la profession qui manque de relais politiques pour faire passer ses idées.
Mais le lobbying ne suffira pas. Il faudra aussi en urgence faire passer les idées force du secteur, son expertise, ses atouts de garantie (raisonnée) et de protection du consommateur dans un environnement qui se délite.
Pour cela, nous avons besoin d’en finir avec notre complexe de « métier-pas sérieux-car-le tourisme-c’est bien-connu-c’est pas sérieux ». Et pour y parvenir il nous faut un « Monsieur Tourisme », une sorte de communicant de choc culotté, plutôt grande gueule au verbe haut et ayant le sens de la formule.
Bref, un porte parole de la profession toute entière, capable de faire passer dans les rédactions des idées simples avec des mots choisis sur le tourisme et les professionnels du voyage. Un métier décrié mais composé aussi d’époux et de pères de famille qui, contrairement à ce que prétendent d’aucuns, n’envoient pas délibérément leurs clients au « casse-pipe ».
Si vous vous reconnaissez dans le portrait dressé plus haut, adressez-nous rapidement votre CV avec une photo. Nous le ferons suivre dans les meilleurs délais aux instances représentatives de la profession.
(*) Cet édito a été écrit par l’auteur dans la journée de dimanche et n’est en aucune manière lié à l’intervention de Georges Colson lors l’émission « On ne peut pas plaire à tout le monde » de M.O. Fogel ce dimanche soir, qu’il n’a pu regarder.