A l’approche des ponts du printemps et des grandes vacances, le cabinet d’ingénierie de VVF a interrogé près de 4 200 actifs Français de 18 ans et plus pour avoir des éléments de réponses. Un cinquième des répondants a déjà loué chez VVF au cours des 10 dernières années.
Plus de la moitié des actifs estiment que les congés payés dont ils bénéficient sont suffisants avec un bon équilibre entre travail et congés (53 %). Mais ils sont quand même 46 % à en vouloir davantage contre un petit pourcent qui trouve qu’il y en a trop.
Lire aussi : Tourisme : Des intentions de départ plus incertaines ?
Si la grande majorité (67 %) des actifs prennent la totalité des congés auxquels ils ont droit, ils sont quand même 27 % à ne pas arriver à le faire et à les reporter sur l’année suivante ou sur leur compte vacances. En revanche, il arrive aux plus addicts aux vacances (6 %) de prendre des congés sans soldes.
Plus de la moitié des actifs estiment que les congés payés dont ils bénéficient sont suffisants avec un bon équilibre entre travail et congés (53 %). Mais ils sont quand même 46 % à en vouloir davantage contre un petit pourcent qui trouve qu’il y en a trop.
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Si la grande majorité (67 %) des actifs prennent la totalité des congés auxquels ils ont droit, ils sont quand même 27 % à ne pas arriver à le faire et à les reporter sur l’année suivante ou sur leur compte vacances. En revanche, il arrive aux plus addicts aux vacances (6 %) de prendre des congés sans soldes.
Les congés payés sont sacrés
Il ne faut pas toucher aux congés payés ! 83 % des actifs refuseraient l’idée de diminuer leurs jours de congés pour partir plus tôt à la retraite.
A la question de savoir si les actifs étaient prêts à augmenter leurs heures de travail hebdomadaire en échange de jours de congés supplémentaires, les Français sont mitigés. Même si une majorité (52 %) est pour, c’est d’une courte tête par rapport à ceux qui sont contre (48 %).
A la question de savoir si les actifs étaient prêts à augmenter leurs heures de travail hebdomadaire en échange de jours de congés supplémentaires, les Français sont mitigés. Même si une majorité (52 %) est pour, c’est d’une courte tête par rapport à ceux qui sont contre (48 %).
La semaine de 4 jours pour avoir un long week-end bien accueillie
Seulement 9 % des actifs sont contre la semaine de 4 jours qui permettrait de bénéficier d’un long week-end. Si 44 % se déclarent totalement pour, ils sont légèrement plus à vouloir tester le concept avant de se prononcer pour ou contre (47 %).
En revanche, seulement 14 % des actifs se prononcent pour ces « vacances illimitées » (dont 5 % pour leur permettre de travailler plus et de gagner plus, et 9 % pour pouvoir s’organiser selon leurs envies et leurs besoins). Le principe des « vacances illimitées » consiste, pour chaque salarié, à prendre des vacances comme il le souhaite mais ces jours ne sont pas rémunérés.
Un peu plus d’un quart est prêt à tester le principe avant de l’approuver ou pas (27 %).
L’idée est rejetée par une grande majorité : 59 % dont 21 % qui pensent que cela pourrait désorganiser l’entreprise et 38 % qui craignent que les salariés, fatigués car privés de vacances, risquent davantage d’accidents du travail.
En revanche, seulement 14 % des actifs se prononcent pour ces « vacances illimitées » (dont 5 % pour leur permettre de travailler plus et de gagner plus, et 9 % pour pouvoir s’organiser selon leurs envies et leurs besoins). Le principe des « vacances illimitées » consiste, pour chaque salarié, à prendre des vacances comme il le souhaite mais ces jours ne sont pas rémunérés.
Un peu plus d’un quart est prêt à tester le principe avant de l’approuver ou pas (27 %).
L’idée est rejetée par une grande majorité : 59 % dont 21 % qui pensent que cela pourrait désorganiser l’entreprise et 38 % qui craignent que les salariés, fatigués car privés de vacances, risquent davantage d’accidents du travail.
Les Tracances, workation ou bleisure : une pratique peu répandue
Seulement 23 % des actifs connaissent les Tracances aussi appelées workation ou bleisure, qui consistent à télétravailler tout en accompagnant sa famille ou des proches, qui eux, sont en vacances.
Ce concept est encore confidentiel : 56 % des actifs déclarent que cela n’est pas pratiqué dans leur entreprise et 37 % ne savent pas si elle le propose à ses salariés. Pour les 7 % des salariés qui ont accès à ce concept, 3 % en bénéficient et 4 % ne sont pas intéressés.
La majorité des actifs ne souhaite pas être en Tracances car ils estiment qu’ils ont besoin d’être dans un environnement de travail plus classique pour être efficaces (53 %).
En revanche, 17 % sont pour, s’ils ont tous les équipements pour mener à bien leurs missions (WiFi…) et 30 % aimeraient tester la formule avant de donner leur opinion.
Ce concept est encore confidentiel : 56 % des actifs déclarent que cela n’est pas pratiqué dans leur entreprise et 37 % ne savent pas si elle le propose à ses salariés. Pour les 7 % des salariés qui ont accès à ce concept, 3 % en bénéficient et 4 % ne sont pas intéressés.
La majorité des actifs ne souhaite pas être en Tracances car ils estiment qu’ils ont besoin d’être dans un environnement de travail plus classique pour être efficaces (53 %).
En revanche, 17 % sont pour, s’ils ont tous les équipements pour mener à bien leurs missions (WiFi…) et 30 % aimeraient tester la formule avant de donner leur opinion.
Travailler dans un cadre plus agréable
Le premier avantage des Tracances est de pouvoir travailler dans un cadre plus agréable, d’être plus détendu (40 %). Viennent ensuite ex-aequo le fait de pouvoir mixer travail et découverte d’une région hors saison touristique et de permettre à la famille de partir plus longtemps en vacances (37 %). Ce qui implique de pouvoir travailler tout en passant du temps avec cette dernière (36 %).
En dernier lieu, 13 % indiquent que les Tracances favorisent l’économie des territoires. Que ce soit pour de vraies vacances ou des Tracances, la mer reste l’environnement préféré de près de la moitié des Français (48 %). Montagne et campagne sont quasiment ex-aequo à 27 % et 25 %.
En dernier lieu, 13 % indiquent que les Tracances favorisent l’économie des territoires. Que ce soit pour de vraies vacances ou des Tracances, la mer reste l’environnement préféré de près de la moitié des Français (48 %). Montagne et campagne sont quasiment ex-aequo à 27 % et 25 %.
Une frontière difficile entre vie privée et professionnelle
Près de deux tiers des actifs déclarent qu’il est de plus en plus difficile de respecter la frontière entre vie privée et professionnelle (64 %). Un tiers estime que l’augmentation de la charge de travail rend très difficile de s’abstenir de travailler durant les vacances (34 %).
Même en vacances, deux Français sur trois pensent à leur travail (76 %), dont 69 % de temps à autre et 7 % en permanence.
Si la grande majorité des Français (59 %) déclarent ne jamais travailler sur leurs dossiers pendant les vacances, 41 % ont tout de même du mal à déconnecter avec près d’un tiers (32 %) qui se pencheront dessus en cas d’urgence et 9 % qui le font régulièrement.
De la même façon, la moitié des actifs (52 %), s’abstiennent de téléphoner à leurs collègues / clients… pour savoir si tout se passe bien mais il reste 48 % qui le font, dont 42 % en cas d’urgence, et 6 % régulièrement.
Résultat, 60 % des actifs ont du mal à se passer de leur téléphone : et si la moitié d’entre eux se contente de regarder de temps en temps mail et téléphone pour vérifier qu’aucune urgence ne nécessite leur intervention, 10 % ne s’en séparent jamais afin de rester joignables en permanence par leurs collègues / clients / fournisseurs. Les artisans et cadres sont ceux qui ont le plus de mal à décrocher.
Même en vacances, deux Français sur trois pensent à leur travail (76 %), dont 69 % de temps à autre et 7 % en permanence.
Si la grande majorité des Français (59 %) déclarent ne jamais travailler sur leurs dossiers pendant les vacances, 41 % ont tout de même du mal à déconnecter avec près d’un tiers (32 %) qui se pencheront dessus en cas d’urgence et 9 % qui le font régulièrement.
De la même façon, la moitié des actifs (52 %), s’abstiennent de téléphoner à leurs collègues / clients… pour savoir si tout se passe bien mais il reste 48 % qui le font, dont 42 % en cas d’urgence, et 6 % régulièrement.
Résultat, 60 % des actifs ont du mal à se passer de leur téléphone : et si la moitié d’entre eux se contente de regarder de temps en temps mail et téléphone pour vérifier qu’aucune urgence ne nécessite leur intervention, 10 % ne s’en séparent jamais afin de rester joignables en permanence par leurs collègues / clients / fournisseurs. Les artisans et cadres sont ceux qui ont le plus de mal à décrocher.
30 % ont déjà reporté ou annulé des vacances
Le travail peut être envahissant et près d’un tiers des Français ont dû décaler ou annuler leurs vacances par suite d’une surcharge de travail (30 %). Il est même arrivé à 12 % d’entre eux d’interrompre ces dernières pour retourner travailler.
Si la moitié des Français partent en vacances l’esprit tranquille (49 %), plus d’un tiers a peur que le travail s’accumule pendant leur absence (37 %).
Conséquence des mouvements sociaux, ils sont 18 % à craindre d’être bloqués sur leur lieu de vacances à cause des grèves. Seulement 4 % sont anxieux à l’idée de perdre un contrat / un client.
Près de 90 % des actifs pensent que les vacances sont de plus en plus indispensables à cause de la pression professionnelle (88 %). Résultat : les Français prennent avant tout des vacances pour se ressourcer et se reposer (47 %). Un quart d’entre eux cherchent en premier à se déconnecter du quotidien (25 %) et quasiment autant à passer du temps en famille ou avec leurs amis (23 %). En dernière position, 5 % citent « se divertir / s’amuser ».
Si la moitié des Français partent en vacances l’esprit tranquille (49 %), plus d’un tiers a peur que le travail s’accumule pendant leur absence (37 %).
Conséquence des mouvements sociaux, ils sont 18 % à craindre d’être bloqués sur leur lieu de vacances à cause des grèves. Seulement 4 % sont anxieux à l’idée de perdre un contrat / un client.
Près de 90 % des actifs pensent que les vacances sont de plus en plus indispensables à cause de la pression professionnelle (88 %). Résultat : les Français prennent avant tout des vacances pour se ressourcer et se reposer (47 %). Un quart d’entre eux cherchent en premier à se déconnecter du quotidien (25 %) et quasiment autant à passer du temps en famille ou avec leurs amis (23 %). En dernière position, 5 % citent « se divertir / s’amuser ».
Les vacances indispensables pour être plus productif
Pour près de 80 % des actifs, les vacances ont des impacts positifs directs sur leur travail (78 %) :
Au moment de reprendre le travail, plus d’un tiers des Français pensent déjà à leurs prochaines vacances (35 %). Moins d’un tiers se déclare reposé / requinqué pour reprendre le collier (30 %).
Seulement 16 % sont contents de retourner au bureau et voir leurs collègues contre 19 % qui sont moins enthousiastes se disant résignés (11 %) et même déprimés (8 %).
Pour les autres, difficulté la plus citée (43 %) est de se retrouver face à la pression et arriver, à nouveau, à tout gérer (travail, trajet, famille…). Retrouver la routine « métro, boulot, dodo » arrive en second pour près d’un tiers des Français (32 %) suivie de près par le retour des obligations professionnelles au détriment de la liberté (30 %). Obligations professionnelles apparaissant parfois bien pesantes puisque 11 % des actifs estiment que le plus compliqué sera de devoir supporter sa hiérarchie.
- 41 % estiment qu’elles améliorent leur productivité,
- 25 % qu’elles leur permettent d’être plus impliqués dans leurs différentes tâches professionnelles au quotidien
- et 12 % plus créatifs / innovants.
Au moment de reprendre le travail, plus d’un tiers des Français pensent déjà à leurs prochaines vacances (35 %). Moins d’un tiers se déclare reposé / requinqué pour reprendre le collier (30 %).
Seulement 16 % sont contents de retourner au bureau et voir leurs collègues contre 19 % qui sont moins enthousiastes se disant résignés (11 %) et même déprimés (8 %).
Pour les autres, difficulté la plus citée (43 %) est de se retrouver face à la pression et arriver, à nouveau, à tout gérer (travail, trajet, famille…). Retrouver la routine « métro, boulot, dodo » arrive en second pour près d’un tiers des Français (32 %) suivie de près par le retour des obligations professionnelles au détriment de la liberté (30 %). Obligations professionnelles apparaissant parfois bien pesantes puisque 11 % des actifs estiment que le plus compliqué sera de devoir supporter sa hiérarchie.
Combien de temps les actifs peuvent-ils travailler sans prendre de vacances ?
La majorité des actifs estiment pouvoir travailler entre 3 et 6 mois sans prendre de vacances (46 %) et ils sont même plus d’un quart à déclarer qu’ils tiendraient moins de 3 mois (28 %).
Les plus courageux pourraient attendre entre 6 mois et 1 an avant de prendre des congés et 5 %, plus d’un an.
Lire aussi : Futuroscopie : Après un été triomphant, la sobriété est déjà au rendez-vous
Les plus courageux pourraient attendre entre 6 mois et 1 an avant de prendre des congés et 5 %, plus d’un an.
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