Raoul Nabet : "Il s'agit certainement de rumeurs. Je ne peux pas imaginer que des gens responsables comme ceux qui composent le Comité exécutif du SETO puissent dire ce genre de choses." - Capture d'écran
TourMaG.com - Comment réagissez-vous au contenu du compte-rendu du séminaire du Comité exécutif du SETO que nous évoquions dans deux articles vendredi ?
Raoul Nabet : "Je n'arrive pas à croire que le SETO ait pu dire ce qui a été écrit sur TourMaG.com vendredi.
Il s'agit certainement de rumeurs. Je ne peux pas imaginer que des gens responsables comme ceux qui composent le Comité exécutif du SETO puissent dire ce genre de choses.
Néanmoins, en lisant les articles, j'ai le sentiment que le SETO regrette qu'il n'y ait pas eu de projet de refonte de l'APST et que l'association ne suive pas la réglementation européenne, en n'étant pas soumise aux mêmes règles que les banques et les assurances.
Ma réaction face à cela est de me demander : est-ce que le SETO défend d'abord les banques et les assurances ou les professionnels du tourisme ?
Je comprends que le sujet de l'APST passionne au SETO, dont la majorité des membres sont aussi nos adhérents. Je lance donc un appel à ces derniers pour qu'ils me fassent parvenir le texte en question. Alors nous saurons s'il s'agit d'une rumeur ou pas.
Si compte-rendu il y a, les deux membres du SETO qui siègent au Bureau de l'APST m'accompagneront pour analyser son contenu. Alors nous pourrons mieux en parler."
TourMaG.com - Justement, le SETO vous a adressé une demande officielle pour obtenir un siège au Bureau de l'APST. Allez-vous la satisfaire ?
R.N. : "Cela ne dépend pas de moi, mais du conseil d'administration de l'APST.
J'ai effectivement reçu cette demande écrite de la part de René-Marc Chikli. Une démarche qui sous-entend des idées bienveillantes à l'égard de l'APST.
C'est aussi pour cela que je suis surpris, en prenant connaissance des articles de TourMaG.com qui m'ont amené à penser que le SETO défend les banques et les assureurs contre l'APST."
Raoul Nabet : "Je n'arrive pas à croire que le SETO ait pu dire ce qui a été écrit sur TourMaG.com vendredi.
Il s'agit certainement de rumeurs. Je ne peux pas imaginer que des gens responsables comme ceux qui composent le Comité exécutif du SETO puissent dire ce genre de choses.
Néanmoins, en lisant les articles, j'ai le sentiment que le SETO regrette qu'il n'y ait pas eu de projet de refonte de l'APST et que l'association ne suive pas la réglementation européenne, en n'étant pas soumise aux mêmes règles que les banques et les assurances.
Ma réaction face à cela est de me demander : est-ce que le SETO défend d'abord les banques et les assurances ou les professionnels du tourisme ?
Je comprends que le sujet de l'APST passionne au SETO, dont la majorité des membres sont aussi nos adhérents. Je lance donc un appel à ces derniers pour qu'ils me fassent parvenir le texte en question. Alors nous saurons s'il s'agit d'une rumeur ou pas.
Si compte-rendu il y a, les deux membres du SETO qui siègent au Bureau de l'APST m'accompagneront pour analyser son contenu. Alors nous pourrons mieux en parler."
TourMaG.com - Justement, le SETO vous a adressé une demande officielle pour obtenir un siège au Bureau de l'APST. Allez-vous la satisfaire ?
R.N. : "Cela ne dépend pas de moi, mais du conseil d'administration de l'APST.
J'ai effectivement reçu cette demande écrite de la part de René-Marc Chikli. Une démarche qui sous-entend des idées bienveillantes à l'égard de l'APST.
C'est aussi pour cela que je suis surpris, en prenant connaissance des articles de TourMaG.com qui m'ont amené à penser que le SETO défend les banques et les assureurs contre l'APST."
"Adapter en permanence l'APST à son époque"
Raoul Nabet est le Président de l'Association professionnelle de solidarité du tourisme - Photo DR
TourMaG.com - L'APST fait pourtant figure d'exception sur le marché de la garantie financière...
R.N. : "C'est ce que beaucoup ont l'air de croire. Mais non, nous ne sommes pas une exception.
Lorsqu'on s'intéresse à ce qui se fait ailleurs en Europe, on constate que les fonds suisse, norvégien, danois, belge et néerlandais prennent, eux aussi, la forme d'une association ou d'une fondation. En Angleterre et en Irlande, ils sont gérés par un département de l'aviation civile nationale.
Dans tous ces pays, les fonds de garantie principaux possèdent un statut d'exception. Donc, non, en France, l'APST n'est pas une exception créée par le Gouvernement."
TourMaG.com - René-Marc Chikli, président du SETO, précise que les propos formulés lors du séminaire du syndicat ne sont pas des critiques envers l'APST, mais une alerte sur les problématiques que pourrait engendrer le futur décret chez certains professionnels...
R.N. : "Lors de la dernière assemblée générale de l'APST, j'ai moi-même dit qu'après 53 ans d'existence et de réussite dans la profession, vu l'importance que l'association prend et qu'elle va continuer de prendre, nous devons réfléchir à son évolution.
Une réflexion que nous menons déjà en concertation avec les pouvoirs publics. Je n'ai pas attendu que le SETO me dise de la faire."
TourMaG.com - Vous êtes donc d'accord avec René-Marc Chikli quand il dit qu'il faut réformer l'APST ?
R.N. : "Nous devons réfléchir en permanence pour adapter l'APST à son époque. Mais je le répète, nous n'avons pas attendu qu'on nous dise de le faire, nous le faisons depuis 53 ans. L'APST est un fonds qui est bien géré et qui évolue régulièrement.
C'est pourquoi, en avril 2015, j'ai dit que nous réfléchissions à un nouveau développement, probablement mutualiste pour appuyer l'association, pour mieux la sécuriser et la pérenniser."
R.N. : "C'est ce que beaucoup ont l'air de croire. Mais non, nous ne sommes pas une exception.
Lorsqu'on s'intéresse à ce qui se fait ailleurs en Europe, on constate que les fonds suisse, norvégien, danois, belge et néerlandais prennent, eux aussi, la forme d'une association ou d'une fondation. En Angleterre et en Irlande, ils sont gérés par un département de l'aviation civile nationale.
Dans tous ces pays, les fonds de garantie principaux possèdent un statut d'exception. Donc, non, en France, l'APST n'est pas une exception créée par le Gouvernement."
TourMaG.com - René-Marc Chikli, président du SETO, précise que les propos formulés lors du séminaire du syndicat ne sont pas des critiques envers l'APST, mais une alerte sur les problématiques que pourrait engendrer le futur décret chez certains professionnels...
R.N. : "Lors de la dernière assemblée générale de l'APST, j'ai moi-même dit qu'après 53 ans d'existence et de réussite dans la profession, vu l'importance que l'association prend et qu'elle va continuer de prendre, nous devons réfléchir à son évolution.
Une réflexion que nous menons déjà en concertation avec les pouvoirs publics. Je n'ai pas attendu que le SETO me dise de la faire."
TourMaG.com - Vous êtes donc d'accord avec René-Marc Chikli quand il dit qu'il faut réformer l'APST ?
R.N. : "Nous devons réfléchir en permanence pour adapter l'APST à son époque. Mais je le répète, nous n'avons pas attendu qu'on nous dise de le faire, nous le faisons depuis 53 ans. L'APST est un fonds qui est bien géré et qui évolue régulièrement.
C'est pourquoi, en avril 2015, j'ai dit que nous réfléchissions à un nouveau développement, probablement mutualiste pour appuyer l'association, pour mieux la sécuriser et la pérenniser."
"L'APST changera de président en 2016"
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TourMaG.com - Où en est le projet de mutuelle pour l'APST ?
R.N. : "Il avance lentement avec le soutien des pouvoirs publics et de concert avec eux.
Mais ce sont des travaux qui se font en interne et dont je ne vais pas parler au SETO, ni même au SNAV."
TourMaG.com - Pour certains, vous avez influencé Bercy sur le dossier des évolutions de la garantie financière de ces derniers mois...
R.N. : "Le ministère suit de près les évolutions et les travaux de l'APST. Il le suit de si près qu'il est présent à notre conseil d'administration.
Avec 3 200 adhérents et 68% de parts de marché, il est normal que nous soyons l'organisme de référence au sujet de la garantie du consommateur.
C'est pour cela que l’État s'inspire de ce que nous faisons. Mais cela ne veut pas dire que nous influençons leurs décisions. Le SNAV, le SETO et les fédérations d'assureurs sont d'ailleurs eux aussi présents à la table des négociations au ministère."
TourMaG.com - Comptez-vous vous présenter aux élections présidentielles de l'APST en 2016 ?
R.N. : "Les statuts de l'APST sont clairs. Lors de la dernière révision, nous avons décidé de limiter la durée de la présidence à deux mandats de 3 ans.
J'atteindrai cette limite en 2016. L'APST va donc changer de président. Mais j'espère que la politique restera la même."
R.N. : "Il avance lentement avec le soutien des pouvoirs publics et de concert avec eux.
Mais ce sont des travaux qui se font en interne et dont je ne vais pas parler au SETO, ni même au SNAV."
TourMaG.com - Pour certains, vous avez influencé Bercy sur le dossier des évolutions de la garantie financière de ces derniers mois...
R.N. : "Le ministère suit de près les évolutions et les travaux de l'APST. Il le suit de si près qu'il est présent à notre conseil d'administration.
Avec 3 200 adhérents et 68% de parts de marché, il est normal que nous soyons l'organisme de référence au sujet de la garantie du consommateur.
C'est pour cela que l’État s'inspire de ce que nous faisons. Mais cela ne veut pas dire que nous influençons leurs décisions. Le SNAV, le SETO et les fédérations d'assureurs sont d'ailleurs eux aussi présents à la table des négociations au ministère."
TourMaG.com - Comptez-vous vous présenter aux élections présidentielles de l'APST en 2016 ?
R.N. : "Les statuts de l'APST sont clairs. Lors de la dernière révision, nous avons décidé de limiter la durée de la présidence à deux mandats de 3 ans.
J'atteindrai cette limite en 2016. L'APST va donc changer de président. Mais j'espère que la politique restera la même."