Entre les réceptifs qui bloquent l'argent, les prestataires qui ont disparu et les compagnies aériennes qui annulent sans explication, est-ce la fin du voyage sur mesure ? - Crédit photo : Depositphotos
Pour comprendre le monde actuel et toutes ses problématiques, il faut parfois jeter un oeil dans le rétroviseur.
Dès juin 2014, votre journal préféré titrait alors "L’avenir de l’intermédiation passe par le sur mesure".
Quelques années plus tard, Jean Eustache, directeur d'Amérigo classait cette nouvelle façon de concevoir un voyage non pas comme une mode, "mais comme un mouvement de fond qui va grandissant".
Alors en pleine expansion, le sur mesure partait à la conquête des agences de voyages. Les tour-opérateurs apportaient plus de flexibilité dans leur production, les agences contractaient directement avec les réceptifs, et des start-up fleurissaient à foison jusqu'à l'indigestion et/ou l'indifférence.
Puis en mars 2020, les frontières se sont refermées en raison du coronavirus. L'eldorado du voyage sur-mesure s'est transformé en chemin de croix.
"C'est un sujet brûlant. J'ai le cas d'un dossier sur Israël, où je suis passé en direct avec le réceptif, sauf que je suis en galère, car mon argent est bloqué là-bas Ce n'est pas le seul exemple," affirme, Christine Fumeau la patronne de l'agence EvaZion.
La dirigeante du Tarn-et-Garonne est en effet loin d'être un cas isolé.
Dès juin 2014, votre journal préféré titrait alors "L’avenir de l’intermédiation passe par le sur mesure".
Quelques années plus tard, Jean Eustache, directeur d'Amérigo classait cette nouvelle façon de concevoir un voyage non pas comme une mode, "mais comme un mouvement de fond qui va grandissant".
Alors en pleine expansion, le sur mesure partait à la conquête des agences de voyages. Les tour-opérateurs apportaient plus de flexibilité dans leur production, les agences contractaient directement avec les réceptifs, et des start-up fleurissaient à foison jusqu'à l'indigestion et/ou l'indifférence.
Puis en mars 2020, les frontières se sont refermées en raison du coronavirus. L'eldorado du voyage sur-mesure s'est transformé en chemin de croix.
"C'est un sujet brûlant. J'ai le cas d'un dossier sur Israël, où je suis passé en direct avec le réceptif, sauf que je suis en galère, car mon argent est bloqué là-bas Ce n'est pas le seul exemple," affirme, Christine Fumeau la patronne de l'agence EvaZion.
La dirigeante du Tarn-et-Garonne est en effet loin d'être un cas isolé.
Des millions disséminés aux quatre coins du monde...
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Il suffit d'échanger avec les agences de voyages pour comprendre qu'une partie de la distribution française se retrouve avec de l'argent bloqué aux quatre coins du monde.
"J'ai de nombreux cas, c'est une réalité, surtout celle de l'argent conservé par certains réceptifs.
Autant ils sont ouverts aux reports, autant pour les annulations ils ne le sont pas," témoigne Emmanuelle Llop, fondatrice du cabinet Equinoxe Avocats.
Et parfois, au lieu de rendre l'argent ils utilisent l'acompte à titre de frais d'annulation. Une façon aussi d'assurer leur survie, alors que certains acteurs à destination ne bénéficient pas toujours d'aides étatiques pour affronter la crise.
Pour les uns, les montant représentent quelques dizaines de milliers d'euros, pour les autres des sommes nettement plus conséquentes. Et après 14 mois de crise et d'arrêt des ventes, le coup est dur à encaisser.
"Nous sommes comme tous les autres. Nous avons beaucoup d'acomptes payés à nos fournisseurs, cela représente l'équivalent de 20% de nos acomptes clients, donc quelques millions d'euros.
Nous savons pertinemment que nous ne reverrons pas une partie de ces sommes," déplore François Piot. Le PDG de Prêt-à-Partir qui estime cette "part des anges" jusqu'à 15% du total.
Chez TourCom, la situation serait plus relax, grâce à un important travail de fond effectué bien avant la pandémie.
"Nous avons monté TourCom Réceptif qui recense 90 structures à travers le monde. Dans l'ensemble, nous avons très peu de litiges, si ce n'est quelques problèmes aux USA," précise Richard Vainopoulos, président du réseau.
Une affirmation qui dénote tout de même avec le reste des témoignages.
Si les réceptifs ont été montrés du doigt, ils ne sont pas les seuls à cristalliser la crainte de la distribution, puisque les compagnies aériennes figurent, elles aussi en bonne place.
"J'ai de nombreux cas, c'est une réalité, surtout celle de l'argent conservé par certains réceptifs.
Autant ils sont ouverts aux reports, autant pour les annulations ils ne le sont pas," témoigne Emmanuelle Llop, fondatrice du cabinet Equinoxe Avocats.
Et parfois, au lieu de rendre l'argent ils utilisent l'acompte à titre de frais d'annulation. Une façon aussi d'assurer leur survie, alors que certains acteurs à destination ne bénéficient pas toujours d'aides étatiques pour affronter la crise.
Pour les uns, les montant représentent quelques dizaines de milliers d'euros, pour les autres des sommes nettement plus conséquentes. Et après 14 mois de crise et d'arrêt des ventes, le coup est dur à encaisser.
"Nous sommes comme tous les autres. Nous avons beaucoup d'acomptes payés à nos fournisseurs, cela représente l'équivalent de 20% de nos acomptes clients, donc quelques millions d'euros.
Nous savons pertinemment que nous ne reverrons pas une partie de ces sommes," déplore François Piot. Le PDG de Prêt-à-Partir qui estime cette "part des anges" jusqu'à 15% du total.
Chez TourCom, la situation serait plus relax, grâce à un important travail de fond effectué bien avant la pandémie.
"Nous avons monté TourCom Réceptif qui recense 90 structures à travers le monde. Dans l'ensemble, nous avons très peu de litiges, si ce n'est quelques problèmes aux USA," précise Richard Vainopoulos, président du réseau.
Une affirmation qui dénote tout de même avec le reste des témoignages.
Si les réceptifs ont été montrés du doigt, ils ne sont pas les seuls à cristalliser la crainte de la distribution, puisque les compagnies aériennes figurent, elles aussi en bonne place.
Les Entreprises du Voyage cherchent la parade
A l'image de Frédéric d'Hauthuille, le fondateur de l'agence Monde Authentique.
"J'ai surtout de l'argent chez des compagnies aériennes, pour plus de 100 000 euros.
Je ne travaille qu'en direct, avec des réceptifs que je connais de longue date, donc je leur ai laissé l'argent en leur proposant une balance sur les prochains départs."
Malgré tout et à l'image de sa consœur du Sud-ouest, les réceptifs jouent parfois un peu sur la méconnaissance des règles locales, ou ont tendance à gratter un peu de marge.
Ainsi, un acteur du tourisme au Portugal a bloqué totalement l'argent de l'agence EvaZion jusqu'en janvier 2022, "prétextant une ordonnance, dont je n'ai jamais entendue parler.
En septembre je vais devoir rembourser mes clients sans avoir l'argent. Nous nous demandons, comment nous allons travailler nous, plus tard ?" dépàlore Christine Fumeau.
Ils ne sont pas les seuls. Les tour-opérateurs n'ont pas tous joué le jeu et ne souhaitent pas toujours rendre l'argent, un an après.
Pour prévenir une défaillance systémique d'agences qui ne pourront pas rembourser des voyages, dont une partie de l'argent se trouve à l'étranger après 18 mois de crise, les Entreprises du Voyage réfléchissent actuellement à la problématique.
"C'est un sujet qui nous préoccupe. Nous faisons remonter aux politiques que nous ferons face à nos obligations, mais qu'une partie de cet argent n'est pas entre nos mains," nous confie Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voyage.
Dans un premier temps, le Syndicat tente d'évaluer l'ampleur de la catastrophe, avant de soumettre la problématique auprès du Gouvernement, afin d'élaborer une solution. Toutefois, une aide est attendue.
Surtout que le mois de septembre n'est pas l'un des plus favorable pour la distribution. Entre le remboursement massif des avoirs et un business qui s'annonce au ralenti, les caisses sonneront désespérément vides.
"Si nous nous sortons de cette histoire, nous petits gestionnaires, alors c'est que nous sommes plutôt bons," lâche en guise de satisfécit, la responsable de l'agence EvaZion.
"J'ai surtout de l'argent chez des compagnies aériennes, pour plus de 100 000 euros.
Je ne travaille qu'en direct, avec des réceptifs que je connais de longue date, donc je leur ai laissé l'argent en leur proposant une balance sur les prochains départs."
Malgré tout et à l'image de sa consœur du Sud-ouest, les réceptifs jouent parfois un peu sur la méconnaissance des règles locales, ou ont tendance à gratter un peu de marge.
Ainsi, un acteur du tourisme au Portugal a bloqué totalement l'argent de l'agence EvaZion jusqu'en janvier 2022, "prétextant une ordonnance, dont je n'ai jamais entendue parler.
En septembre je vais devoir rembourser mes clients sans avoir l'argent. Nous nous demandons, comment nous allons travailler nous, plus tard ?" dépàlore Christine Fumeau.
Ils ne sont pas les seuls. Les tour-opérateurs n'ont pas tous joué le jeu et ne souhaitent pas toujours rendre l'argent, un an après.
Pour prévenir une défaillance systémique d'agences qui ne pourront pas rembourser des voyages, dont une partie de l'argent se trouve à l'étranger après 18 mois de crise, les Entreprises du Voyage réfléchissent actuellement à la problématique.
"C'est un sujet qui nous préoccupe. Nous faisons remonter aux politiques que nous ferons face à nos obligations, mais qu'une partie de cet argent n'est pas entre nos mains," nous confie Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voyage.
Dans un premier temps, le Syndicat tente d'évaluer l'ampleur de la catastrophe, avant de soumettre la problématique auprès du Gouvernement, afin d'élaborer une solution. Toutefois, une aide est attendue.
Surtout que le mois de septembre n'est pas l'un des plus favorable pour la distribution. Entre le remboursement massif des avoirs et un business qui s'annonce au ralenti, les caisses sonneront désespérément vides.
"Si nous nous sortons de cette histoire, nous petits gestionnaires, alors c'est que nous sommes plutôt bons," lâche en guise de satisfécit, la responsable de l'agence EvaZion.
L'année 2021 sonne-t-elle le retour en force des TO classiques ?
D'ores et déjà, les remboursements tombent en grande quantité dans certains réseaux.
Tous les reports de l'automne sur les vacances d'avril 2021 sont dorénavant annulés et les distributeurs se retrouvent dans l'obligation de rembourser. Septembre s'annonce chaotique, avec un avenir aussi bouché.
D'autant qu'il n'y a pas vraiment de solution juridique pour récupérer les sommes bloquées.
"Les solutions contentieuses ne résolvent pas les choses. Quand un réceptif est basé à l'étranger, compte tenu des délais de l'action et surtout la manière de recouvrir le montant, je recommande plutôt la voie de la négociation," rappelle Emmanuelle Llop.
Dans ces conditions, le sur-mesure via les réceptifs n'est plus le générateur de marge magique des agences de voyages, il est même plutôt devenu une source d'angoisse.
En temps de crise, alors que les nouveaux dossiers sont rares, mieux vaut sécuriser le peu de cash qui rentre et assurer la vente.
"Nous interdisons formellement de travailler avec un réceptif qui n'est pas référencé dans le réseau. Le sur-mesure à l'autre bout n'est pas le seul à poser problème, le package dynamique, même en Europe, est une préoccupation," analyse Yvon Peltanche, directeur général d’Eden Tour.
En effet, en composant un séjour même pour un week-end, alors que les compagnies aériennes annulent sans explication, le jeu n'en vaut peut être pas la chandelle, surtout que l'agence endosse la responsabilité.
Dans l'Est de la France, la parade a été trouvée : le production maison est mise en stand-by.
"Nous allons freiner très clairement ! Être organisateur du voyage en ce moment c'est terrible. Nous avons mis volontairement entre parenthèses le voyage personnalisé, pour pousser l'offre des tour-opérateurs," confie François Piot.
Un constat commun à de nombreux acteurs. L'objectif est d'assurer le départ et le séjour, même si l'expérience est moins bonne, en attendant des jours meilleurs.
Tous les reports de l'automne sur les vacances d'avril 2021 sont dorénavant annulés et les distributeurs se retrouvent dans l'obligation de rembourser. Septembre s'annonce chaotique, avec un avenir aussi bouché.
D'autant qu'il n'y a pas vraiment de solution juridique pour récupérer les sommes bloquées.
"Les solutions contentieuses ne résolvent pas les choses. Quand un réceptif est basé à l'étranger, compte tenu des délais de l'action et surtout la manière de recouvrir le montant, je recommande plutôt la voie de la négociation," rappelle Emmanuelle Llop.
Dans ces conditions, le sur-mesure via les réceptifs n'est plus le générateur de marge magique des agences de voyages, il est même plutôt devenu une source d'angoisse.
En temps de crise, alors que les nouveaux dossiers sont rares, mieux vaut sécuriser le peu de cash qui rentre et assurer la vente.
"Nous interdisons formellement de travailler avec un réceptif qui n'est pas référencé dans le réseau. Le sur-mesure à l'autre bout n'est pas le seul à poser problème, le package dynamique, même en Europe, est une préoccupation," analyse Yvon Peltanche, directeur général d’Eden Tour.
En effet, en composant un séjour même pour un week-end, alors que les compagnies aériennes annulent sans explication, le jeu n'en vaut peut être pas la chandelle, surtout que l'agence endosse la responsabilité.
Dans l'Est de la France, la parade a été trouvée : le production maison est mise en stand-by.
"Nous allons freiner très clairement ! Être organisateur du voyage en ce moment c'est terrible. Nous avons mis volontairement entre parenthèses le voyage personnalisé, pour pousser l'offre des tour-opérateurs," confie François Piot.
Un constat commun à de nombreux acteurs. L'objectif est d'assurer le départ et le séjour, même si l'expérience est moins bonne, en attendant des jours meilleurs.
Est-ce vraiment la fin du sur-mesure ?
"En ce moment, je vends des voyages faciles, en passant par de gros tour-opérateurs.
Je suis honnête avec les clients qui ont envie de partir, je leur dis de ne pas faire les difficiles que cette fois-ci le voyage sera un peu plus aseptisé, mais que la prochaine fois ce sera mieux," avoue ouvertement la responsable de l'agence EvaZion.
En l'espace de 14 mois, le tourisme aura fait un bon en arrière de quelques décennies. Ainsi, le sur mesure est mis de côté au profit des tour-opérateurs classiques et des villages clubs.
Surtout qu'à destination, les prestations ne sont pas toujours ou plus vraiment à la hauteur des attentes des clients.
"Je suis moins inquiet sur les flux financiers, que sur la reprise. En janvier et février, j'ai envoyé des clients hors des sentiers battus, ils ont été parmi les premiers depuis neuf mois," témoigne Frédéric d'Hauthuille.
Le prestataire a dû trouver à la va vite un guide, donc moins précis et de qualité moindre. L'autre fois la voiture n'ayant pas roulé depuis de nombreux mois, s'est retrouvée de nombreuses fois en panne.
Puis il y a eu aussi le cas du moteur d'un bateau, qui ne fonctionnait plus... qu'en marche arrière !
"J'en ai vu des vertes et des pas mûres," poursuit-il mi figue-mi raisin.
Pour le fondateur de l'agence Monde Authentique, la reprise doit être progressive, sous peine de se retrouver avec des expériences déceptives, voire même aucun produit à proposer.
Une partie de la main d'œuvre, comme en France, a décidé de quitter le monde chaotique du tourisme, pour s'orienter vers des secteurs plus porteurs, ou plus terre à terre.
Avec une distribution échaudée, une production sans produit et des compagnies pas toujours réglo, sans oublier les réceptifs aux abois, comment les agences vont-elles travailler demain ?
La question est vite répondue, comme le disait si bien ce YouTubeur spécialiste du bad buzz.
"Est-ce notre avenir de vendre des hôtels clubs ? Je ne suis pas certains," croit savoir Yvon Peltanche.
L'avenir nous dira si le mouvement de fond, n'était pas qu'une simple vaguelette, mais tout comme il y a deux ans, c'est le client qui dicte les modes. Et si demain il souhaite du sur-mesure, il faudra lui en fournir, d'une façon ou d'une autre.
"Si nous ne leur en fournissons pas, alors nous passerons à côté d'une vente.
Je ne sais pas du tout vers quoi nous allons, mais je continue le plus possible à faire ce que j'aime, car vendre un produit tout fait, ça me saoule," conclut Christine Fumeau.
Demain, seuls les passionnés resteront, mais aussi ceux qui auront eu les reins suffisammenbt solides, à destination comme en France.
Je suis honnête avec les clients qui ont envie de partir, je leur dis de ne pas faire les difficiles que cette fois-ci le voyage sera un peu plus aseptisé, mais que la prochaine fois ce sera mieux," avoue ouvertement la responsable de l'agence EvaZion.
En l'espace de 14 mois, le tourisme aura fait un bon en arrière de quelques décennies. Ainsi, le sur mesure est mis de côté au profit des tour-opérateurs classiques et des villages clubs.
Surtout qu'à destination, les prestations ne sont pas toujours ou plus vraiment à la hauteur des attentes des clients.
"Je suis moins inquiet sur les flux financiers, que sur la reprise. En janvier et février, j'ai envoyé des clients hors des sentiers battus, ils ont été parmi les premiers depuis neuf mois," témoigne Frédéric d'Hauthuille.
Le prestataire a dû trouver à la va vite un guide, donc moins précis et de qualité moindre. L'autre fois la voiture n'ayant pas roulé depuis de nombreux mois, s'est retrouvée de nombreuses fois en panne.
Puis il y a eu aussi le cas du moteur d'un bateau, qui ne fonctionnait plus... qu'en marche arrière !
"J'en ai vu des vertes et des pas mûres," poursuit-il mi figue-mi raisin.
Pour le fondateur de l'agence Monde Authentique, la reprise doit être progressive, sous peine de se retrouver avec des expériences déceptives, voire même aucun produit à proposer.
Une partie de la main d'œuvre, comme en France, a décidé de quitter le monde chaotique du tourisme, pour s'orienter vers des secteurs plus porteurs, ou plus terre à terre.
Avec une distribution échaudée, une production sans produit et des compagnies pas toujours réglo, sans oublier les réceptifs aux abois, comment les agences vont-elles travailler demain ?
La question est vite répondue, comme le disait si bien ce YouTubeur spécialiste du bad buzz.
"Est-ce notre avenir de vendre des hôtels clubs ? Je ne suis pas certains," croit savoir Yvon Peltanche.
L'avenir nous dira si le mouvement de fond, n'était pas qu'une simple vaguelette, mais tout comme il y a deux ans, c'est le client qui dicte les modes. Et si demain il souhaite du sur-mesure, il faudra lui en fournir, d'une façon ou d'une autre.
"Si nous ne leur en fournissons pas, alors nous passerons à côté d'une vente.
Je ne sais pas du tout vers quoi nous allons, mais je continue le plus possible à faire ce que j'aime, car vendre un produit tout fait, ça me saoule," conclut Christine Fumeau.
Demain, seuls les passionnés resteront, mais aussi ceux qui auront eu les reins suffisammenbt solides, à destination comme en France.