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Réceptifs/TO : l'éthique a-t-elle lâché pour toujours le tourisme d'aventure ?

les pratiques borderline de certains voyagistes


Comme tous les secteurs économiques, le tourisme est en constante évolution. Ses acteurs changent. Les canaux utilisés pour la distribution de leurs produits et services aussi. Des tendances qui bouleversent les relations entre tour-opérateurs et réceptifs. Avec, parfois, des malentendus, des conflits et/ou des pratiques commerciales dans lesquelles l'éthique n'a plus sa place...


Rédigé par Pierre Coronas le Mardi 24 Février 2015

Plusieurs dirigeants d'agences réceptives dans plusieurs pays se plaignent des pratiques commerciales "borderline" de Huwans - Capture d'écran
Plusieurs dirigeants d'agences réceptives dans plusieurs pays se plaignent des pratiques commerciales "borderline" de Huwans - Capture d'écran
Quand il a lu l'article de TourMaG.com sur Huwans publié jeudi 19 février 2015, Jérôme Edou, patron de Base Camp Trek, agence réceptive basée à Katmandou (Népal), a vu rouge.

La direction du tour-opérateur y explique notamment avoir racheté la moitié de ses agences réceptives.

Ce qui aurait contribué aux pertes de sa société au cours des précédents exercices.

Pour Jérôme Edou, la réalité est toute autre. Selon lui, les « rachats » évoqué par Huwans n'en sont pas vraiment.

Il s'en présente comme la "dernière victime" et entend "rétablir quelques vérités" à leur sujet.

"Après 25 années de collaboration, je me suis fait littéralement planter par Huwans, peste-t-il. Ils ont débauché 2 de nos guides et le manager de notre agence pour créer, avec eux, une nouvelle structure locale concurrente à la notre."

La nouvelle est tombée comme un couperet. Il n'a rien vu venir. Réceptif de Huwans sur l'Inde, le Népal et le Tibet, il assure que l'indice de satisfaction des clients que lui a confié le TO en 2014 dépasse 95 %.

Deux versions s'opposent

Pourtant, le 5 février 2015, Jérôme Edou reçoit un appel de Xavier de Rohan Chabot, Directeur de Huwans, qui lui annonce la fin de leur collaboration.

Celui-ci précise qu'il a décidé de travailler désormais avec ses 3 anciens collaborateurs, vantant, au passage leur esprit d'entreprise. Il assure également qu'il ne les a pas sollicités mais que ce sont eux qui sont venus vers lui.

Ce dont Jérôme Edou doute. Pour en avoir le cœur net, il s'adresse à ses ex-guides et leur demande des explications. Il affirme que leur version est "radicalement différente" et qu'ils lui auraient répondu que c'est Huwans qui leur a fait la proposition.

Il s'apprête à diffuser un communiqué de presse pour en dire plus et dénoncer ces pratiques.

Nous avons tenté de joindre M. de Rohan Chabot mais il n'a pas donné suite à nos sollicitations par email et par téléphone.

A moins d'un transfert avéré de fichiers-clients, la pratique n'est pas illégale. Huwans profite des conditions économiques locales, avec des salariés payés bien moins cher qu'en France, et de l'absence de lois commerciales de non concurrence pour créer sa propre structure.

Avec des objectifs commerciaux certainement justifiés et que son directeur aurait pu nous décrire s'ils nous avait répondu.

"Discutable d'un point de vue éthique"

Le TO n'a d'ailleurs pas hésité à l'appliquer ou tenter de le faire à plusieurs autres reprises.

Provoquant ainsi l'ire de plusieurs autres de ses partenaires locaux.

Nous avons recueilli les témoignages de plusieurs autres réceptifs comme Isabelle Bennani, au Maroc, Azimuth Adventure Travel, en Indonésie et Mad Cameleon, à Madagascar. Ils nous ont relaté des mésaventures analogues.

D'autres ont eu de mauvaises expériences du même type avec d'autres tour-opérateurs. C'est le cas de Lattitud 0, DMC en Équateur, avec Allibert Trekking en 2002.

La stratégie n'a donc rien d'irrégulier et peut tout à fait se comprendre sur le plan commercial. Mais comme le regrette Dominique Clarisse, Directeur Général d'Azimuth Adventure Travel, "d'un point de vue éthique et humain, c'est discutable."

Surtout de la part d'un voyagiste dont le nom fait directement référence à l'aspect « humain » de son activité. Une entreprise qui, jusqu'à il y a peu, était signataire de la charte d'ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) dont les dirigeants de Club Aventure (ancien nom de la société, Ndlr) ont participé à l'élaboration.

"Même responsable, le tourisme reste du commerce"

Pour autant, du côté du label, on ne condamne pas cette pratique. "Il faut préciser que, même responsable, le tourisme reste du commerce", nuance Julien Buot, Directeur d'ATR.

Selon lui, il n'y a pas de problème éthique à changer de prestataire. Cela peut même, parfois, améliorer des situations sociales localement. Et puis "dans le droit du travail, on a tout à fait le droit de démissionner et d'aller travailler pour un concurrent", poursuit Julien Buot.

Point de vue partagé par Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde. "Dans l'activité de l'aventure, « l'éthique » a souvent bons dos", déplore ce dernier. Il s'agirait d'un argument commercial brandi en dernier recours et sans vraiment de justification.

Et puis, "il ne faut pas non plus oublier que, ces derniers temps, certains DMC ne se gênent pas pour vendre leurs prestations en direct, en court-circuitant nos membres", note Julien Buot, Directeur d'ATR.

C'est ce que fait d'ailleurs désormais Azimuth Adventure Travel. "J'ai décidé de vendre le plus possible en direct, sans TO, via un site Internet, explique Dominique Clarisse.

J'ai compris qu'il fallait diversifier ma clientèle. Aujourd'hui je fais à peu près du 50/50 entre clients TO et clients directs."

ATR en pleine rénovation

Il a pris cette décision en se rendant compte qu'"on est passé d'un tourisme d'aventure fait par des passionnés à un secteur dominé par de grands groupes qui n'ont que faire de nos idéaux de jeunesse."

Il semble surtout que, face à l'évolution du secteur et des canaux de distribution, chaque acteur essaie de s'adapter. Malheureusement, selon leur position dans la chaîne des intermédiaires, leurs intérêts divergent. Et, parfois, s'opposent même.

Une tendance qu'ATR ne nie pas. Bien au contraire puisqu'Evaneos, plateforme web qui met en relation directe des voyageurs et des réceptifs, a récemment intégré ses membres.

Elle fait d'ailleurs partie du comité technique en charge de la rénovation du label. Comité qui compte également dans ses rangs un DMC qui distribue, lui aussi, ses séjours en direct sur Internet.

Gustave Le Bon, sociologue français, dans une de ses citations célèbres, arrive à la conclusion que, face aux changements, il n'y a que deux choix : l'adaptation ou la révolte.

Les réceptifs cités dans cet article ont visiblement opté pour la révolte.

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Commentaires
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34.Posté par Gabriele Giuffrida le 03/03/2015 21:00 | Alerter
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En tant que Directeur de MandalaTour, je souhaite faire part de mon expérience avec Huwans afin d'éviter tout malentendu.
Après des années de collaboration sur l’Italie, et au fait de l'évolution du secteur du tourisme d’aventure, j’ai voulu vérifier la possibilité de créer un partenariat plus étroit avec Huwans.

De manière professionnelle et transparente, des discussions ont été engagées sur la création un réceptif Huwans en Italie en collaboration avec Mandala tour.

Finalement, les propositions de Huwans et sa stratégie générale n’ont pas satisfait l’ensemble des associés de Mandala Tour et nous avons ainsi décliné l'offre.

Je garde de bonnes relations avec Huwans et Mandala tour continue à organiser les voyages de Huwans en Italie.
Gabriele Giuffrida

33.Posté par Yann Legendre le 02/03/2015 12:59 | Alerter
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32.Posté par Yann Legendre le 02/03/2015 12:21 | Alerter
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Jean Pierre, je ne faisais pas référence à un guide en particulier et pas du tout à Yves qui accompagne les voyages Allibert depuis très longtemps ( et que je salue au passage !) Je ne permettrai pas ici de juger la production de tel ou tel TO ou de dénigrer tel ou tel collègue.
Quand à l'organisation locale, elle est sûrement discutable, j'en convient...mais c'est un autre sujet.
Ne fais pas en sorte de me fâcher avec la moitié de la profession, j'avais jusqu'à ce jour des rapports cordiaux avec à peu près tout le monde !!

Cordialement

31.Posté par ribaut jean paul le 02/03/2015 08:26 | Alerter
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Monsieur Legendre corporatisme =syndicats professionnels essayant de faire vivre une profession agv to etc... être diplômé français ne rend pas moins intelligent que de ne pas l'être et au pire peut être utile.Je ne suis pas sûr que Monsieur Rial voudra se pacser avec vous mais essayez quand même!

30.Posté par LAMIC Jean-Pierre le 02/03/2015 07:23 | Alerter
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Oui, Yann, tu as raison, les Iles Éoliennes en Sicile, c'est un très bel exemple!
Avant 2004, nous y faisions de magnifiques voyages, et nos clients s'en souviennent encore. Certains m'achètent encore 2 voyages par an !
Aujourd'hui, la mafia des guides locaux qui s'est mise en place, juste pour faire un maximum de profits, a totalement dénaturé la visite du Stromboli.
Aujourd'hui, des cohortes de touristes à la queue leu leu, traités comme du bétail, gravissent les pentes par un nouveau chemin, qui, au nom de la sécurité, a été tracé, sous les vents dominants, et sans vue sur les cratères. De qui se moque-t-on ? Nous sommes passés d'un laxisme le plus total avant 2004, à une organisation militaire qui retire tout le charme à l'excursion.
Quant à notre ami d'Allibert auquel tu fais référence, il accompagne depuis 10 ans un circuit qui ne ressemble à rien, avec l'ascension de Panarea et du Stromboli la même journée, et en fin de parcours, pour rester bloquer, sur l'une des 2 îles, très souvent, et c'est normal.
C'est ce qui se passe effectivement lorsque la production des voyages dans les agences est déconnectée des réalités du terrain.
J'ai accompagné plus de 50 voyages aux Éoliennes, et ne suis jamais resté bloqué à Stromboli.
Seulement une fois, n'ai pu y accéder, mais là, je n'étais pas le seul...
La différence, c'est que j'avais construit moi-même le programme qui était vendu.
La production était en phase avec le territoire, et l'accompagnateur avait tout pouvoir de décider des modifications en cas de nécessité....
Aujourd'hui, les agences qui vendent ce circuit, font toutes le même parcours. Avec L'Etna en plus, histoire de dépenser un peu plus de CO2 dans la semaine.
4 jours et demi pour visiter les Éoliennes, quand mon voyage se déroule sur 12 jours !
Et au final, base 8 personnes, le voyage Vanoise écotourisme ne coûte pas plus cher que celui des agences d'aventure, base 15 personnes...
Quant à Atalante, avec qui j'ai accompagné tous ces voyages, elle a totalement disparu du marché...
Stratégie gagnante sur tous les tableaux...
Cordialement

29.Posté par Yann Legendre le 01/03/2015 17:22 | Alerter
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Jean Pierre, surement il te faudra être pédagogue avec moi car ce que je retire de ton discour c'est que seul un accompagnateur diplômé français est en mesure d'accompagner un voyage d'aventure.
Le marché évolue; moi aussi j'ai été confronté à la volonté des TO de passer des guides français, aux réceptifs. Il a fallu m'adapter, comprendre les enjeux et savoir de positionner différemment.
J'ai trouvé y compris chez les "gros" TO des personnes respectueuses et honnêtes. Je connais des agences réceptives - travaillant pour ces TO- qui se battent pour la formation permanente de leurs guides, leurs conditions de travail, leurs rémunération annualisée...
Français de nationalité, c'est en Italie que je me suis formé et le discour de certains collègues ayant la science infuse car formés dans les Alpes, avec la tête comme un melon parce que diplômés français m'a toujours ....énervé. Ils m'ont souvent bien fais rire avec leurs diplômes sur le port de Stromboli quand le Sirocco les avaient cloués au sol la veille du retour en France....

Battons nous pour que nos collègues du monde entier soient formés et justement rémunérés, pour que ATR exigent des preuves concernant la pratique de ses membres en la matière. Le corporatisme franco français a du mal à passer, y compris auprès des voyageurs !
Pour un militant comme moi d'un tourisme vecteur d'échanges et de rencontres, de développement économique local, le guide local est absolument indispensable. A condition - au risque de me répéter qu'il soit formé et rémunéré correctement.

Je suis ravi d'avoir sur ce site et ailleurs s'ils le souhaitent des échanges avec Julien Buot et Jean François Rial qui chacun à leur niveau, je pense font avancer les choses dans le bon sens. Leurs interventions sans la dénoncer ouvertement, mettent quand même clairement en relief le côté abjecte et néfaste à la profession de la stratégie choisie par Huwans.

Amis voyageurs d'aventures désireux de vrais et authentiques moments de rencontres, collègues guides accompagnateurs français et du monde entier ( !!!), agences réceptives et TO...faisons en sorte chacun tous à notre niveau de le tourisme d'aventure devienne responsable et respectueux.

Amenons tous les maillons de la chaine à avoir un comportement digne.

Vous voyageurs avez le pouvoir d'acheter à qui vous voulez et ainsi de donner du sens à cet acte.
Nous professionnels du tourisme devons ensemble être vigilant et sans tomber dans le corporatisme, règlements de comptes personnels ou autre calomnies dénoncer les pratiques illégales et/ou abjectes.

Ce qu'à élaboré, structuré, financé et finalisé Huwans avec Base Camp Trek est juste dégueulasse, humainement et professionnellement...et à moyen terme complètement suicidaire.

La différence avec les temps jadis , c'est que la société civile, les donneurs d'alertes aidés des réseaux sociaux ont un impact réel et fort sur les médias et les consommateurs, et peuvent allumer des feux...qu'un simple communiqué de presse ne peut éteindre.

Les temps changent, à bon entendeur....

28.Posté par Limacher Francois le 01/03/2015 16:46 | Alerter
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Démenti
Madcaméléon a été cité dans cet article (ayant connu des mésaventure avec huwans!!!)
Ce message a du être glissé par erreur par la rédaction car partenaire depuis 20 ans avec Club Aventure/Huwans, nous n'avons jamais eu de problème de collaboration avec eux. Information publiée afin d'éviter toutes ambiguïté dans nos relations professionnelles
François limacher
Mad caméléon

27.Posté par Rial le 01/03/2015 10:46 | Alerter
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Mon cher M Lamic

Est ce que pour vous traiter vos confreres à longueur d'edito depuis des années de marchands de soupes, de Green Washing, de financiers qui ne s'intéressent qu'au profit, est une façon constructive d'échanger?
Oui respecter ses partenaires avec qui on travaille depuis des années est un minimum
Mais vous avez déplacé le débat comme depuis toujours sur l'accompagnement
Oui les accompagnateurs francais ont beaucoup apporté à ce Metier et apportent toujours beaucoup
Oui sur certains terrains et en reconnaissance ou en mise en place ils auront toujours un rôle tres important
Mais affirmer, comme vous le dites, que la plupart des voyagistes francais ne respectent pas la réglementation sur l'obligation d'avoir des AMM sur certains voyages, est tout simplement faux et juridiquement parfaitement inexact.
Vous ne voulez pas l'entendre comme vous ne voulez rien entendre qui n'aille pas dans votre sens et ce depuis des années.Il est ainsi difficile de débattre avec vous.
Assignez nous svp pour non respect de la réglementation.Si nous gagnons ce dont je ne doute pas une seconde, je doute que vous reconnaissiez votre erreur.....
Bien à vous tous

26.Posté par LAMIC Jean-Pierre le 01/03/2015 06:42 | Alerter
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En conclusion: Puisque le titre de cet article suggère de répondre à la question si l'éthique a lâché pour toujours le tourisme d'aventure, je dirais :
Relisez les termes, dans ces commentaires, des interventions de l'un de ses acteurs principaux, et vous aurez la réponse à la question posée...
Oui, Julien, le Tourisme Responsable, c'est d'abord et avant tout savoir s'écouter, s'entendre, se respecter, respecter les différences, et pouvoir argumenter en cas de désaccord.
Nous en sommes très loin... Mais, nous, nous continuerons sur le terrain des arguments.
Cordialement

25.Posté par Sables d''''Or le 28/02/2015 20:59 | Alerter
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Je suis une cliente des voyages "d'Aventure" : ne nous leurrons pas, les agences qui ne pensent qu'aux profits ne tiendront pas longtemps car elles proposeront des produits basiques à un prix plancher et réservés à des randonneurs ponctuels. Sans oublier des prestations de piètre qualité sur place. Les vrais marcheurs se tourneront vers les "vrais" pros (merci internet et le bouche à oreille qui permettent de trouver des "petites agences" offrant toutes les garanties financières et de sécurité, qui chouchoutent leurs clients tout en les amenant sur des produits originaux et loin des sentiers battus avec un super rapport qualité/prix). C'est ça l'âme même du tourisme d'aventure...

24.Posté par LAMIC Jean-Pierre le 28/02/2015 10:24 | Alerter
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Bonjour Yann,
Oui, je me souviens...
Il y a beaucoup de monde qui semble vouloir s'asseoir sur la réglementation française en matière d'accompagnement de séjours en montagne...Oui, mais cette réglementation existe pour être respectée, comme toutes les réglementations. Si elle existe c'est pour une raison toute simple : la protection du consommateur en termes de sécurité.
Penser que les Accompagnateurs en montagne se cantonnent à leur massif reflète une pauvre connaissance de ce milieu professionnel, très professionnel. Et je connais bien peu d'accompagnateurs qui encadrent des séjours, si ce n'est au pied levé pour rendre service à une agence, qui ne connaissent pas parfaitement le pays, les coutumes, et les guides locaux du territoire où ils travaillent;
Avant d'encadrer en Sicile, en Grèce, etc, j'y avais vécu 8 mois... Et à Cuba 3 ans...
La différence, c'est qu'un AMM n'a pas besoin d'être formé. il l'est, lui ! Et est recyclé tous les 6 ans !
Alors, il va bien falloir qu'un jour la réglementation soit respectée, et je m'y emploierai, oui, au nom d'un véritable tourisme responsable, pas celui qui utilise les agences réceptives et les guides français ou locaux comme de simples mouchoirs jetables.
Cordialement

23.Posté par ribaut jean paul le 28/02/2015 09:31 | Alerter
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Monsieur Legendre on peut supposer qu'un guide ou un aem diplomés soient bien formés et que sils ne quittent pas leurs massifs l problème de l'étranger ne se posent pas.le collectifs coprels souhaitent juste que la légalité soit respectée au meme titre que les agences et réceptifs le souhaitent pour eux mêmes afin que les futurs diplomés guides et aem puissent travailler sereinement

22.Posté par Antoine Guccione le 28/02/2015 08:17 | Alerter
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En tant que l'un des fondateurs et partenaires de Mandala Organic Tour, réceptif en Sicile, je ne suis pas étonné de l'attitude de Huwans en découvrant toute cette histoire . L'année passée, avant cette histoire, notre directeur a été contacté par cette agence pour lui proposer le rachat de notre société Mandala Tour. Ni plus ni moins, comme si l'on était un produit ou une friandise. A ce moment-là, j'avais jugé cette « manœuvre » indélicate et brutale car elle ne tenait aucun compte des personnes, de l'histoire et de la genèse du projet Mandala Tour qui basé sur des principes d'éthiques et de développements durables sur une terre que l’on aime : la Sicile.
Après une réunion des différents partenaires de Mandala Tour pour délibérer sur le sujet, il va sans dire, que nous avons refusé catégoriquement et avec indignation cette proposition . Vous vous imaginez dire à toute notre équipe de Mandala Tour à Catania « Vous avez été vendus avec les meubles ».
Antoine Guccione

21.Posté par Rial le 28/02/2015 02:20 | Alerter
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M Lamic, en sus d'être un ayatollah, vous ne savez pas compter.
Sur un voyage vendu 1000 euros, 20% vont au TO pour financer agences, brochures, salariés et tout ce que vous denoncez( pourquoi, ce n'est pas bien?...), 20% aux compagnies aériennes et tout le reste soit 60% reste localement: 60% donc et non 20% comme vous l'affirmez.
Donc ayatollah, et pas très bon en calculs visiblement en sus!Cela vous fera deux arguments pour m'assigner en diffamation, et puis, il faut bien un peu se marrer et faire monter l'audience du site de Da Luz....
En 1982 mon cher Lamic, j'étais en Chine, sac à dos, sans le sou, sans guide local,et sans guide français....Ahahah!
Et meme sans guide, vous le croirez pas, j'ai réussi a revenir et à ne pas mourir.

20.Posté par Julien BUOT (ATR) le 27/02/2015 22:36 | Alerter
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Bonjour à tou(-te)s !
& merci pour vos contributions.

Je tenterai d'être sobre et ne ferai que compléter l'article, qui ne reprend pas tous mes propos,
ce qui biaise l’interprétation que vous avez pu en avoir.

Je persiste et je signe. Même responsable, le tourisme reste du commerce.
A moins de ne voyager que par ses propres moyens, à pieds, en profitant de l’hospitalité de couchsurfers bienveillants et de greeters accueillants.
Mais je ne suis pas sûr que le tourisme dit non marchand ne concerne jamais qu’une infime partie de ce l’on doit bien appeler le marché du voyage international.

Néanmoins, le tourisme responsable exige en effet que les relations entre les différentes parties prenantes soit respectueuses. Quelques soient la taille, la finalité, le statut, ou le métiers exercé, l’enjeu est donc de s’écouter, et de s’entendre. Bref, de s’accorder, notamment sur la qualité, la quantité, et le prix juste.

Dans le référentiel ATES du tourisme « équitable », le critère 53 (« L’opérateur noue des relations durables avec ses partenaires locaux » présenté en détail dans la fiche en PJ) précise que les relations de partenariat peuvent être rompues dans la mesure où les ruptures sont justifiées et ne dépassent pas 50% des partenariats initiés.
Dans le référentiel ATR du tourisme « responsable », le critère 3.4 (« S’engager envers ses prestataires sur la base d’une relation durable ») précise que le voyagiste privilégie avec ses prestataires des relations durables et évite de mettre fin à des relations commerciales de façon abusive. Le voyagiste signe un document d’engagement avec ses prestataires.

Cet engagement de durabilité de la relation ne signifie donc pas que les relations ne peuvent pas avoir une fin, mais une fin envisagée dès le départ (ou dès que possible), avec des préavis, des raisons objectives et explicites, et des outils de médiation pour anticiper et gérer les problèmes rencontrés par l’une ou l’autre des parties, concernant la quantité, la qualité, le prix, ou tout autre sujet tels que la propriété des fichiers clients, la formation des guides locaux, …

Et, finalement ce sont bien les conditions de cette rupture (et la fréquence de ces ruptures) qui font que le tourisme est responsable, ou pas.

Je crois plus que jamais au tourisme responsable et au vertus du label ATR, pour garantir le respect des engagements à toutes les parties prenantes du voyage : TO, réceptifs, guides, clients, populations locales, etc.

Bien à vous,

Julien BUOT, Directeur d’ATR
Agir pour un Tourisme Responsable
www.tourisme-responsable.org

19.Posté par Yann Legendre le 27/02/2015 21:29 | Alerter
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Je pense que l'enjeu ici n'est pas de défendre le statut du guide français. Je ai été guide français expatrié...nous nous sommes croisés Jean Pierre sur des sentiers volcaniques... Je suis ravi d'avoir pu transmettre, accompagner des guides locaux et ainsi faire du tourisme un vecteur de développement économique local. La plupart des TO français ont joué le jeu de la formation et de l'accompagnement, y compris Huwans !! Un guide local bien formé est bien plus légitime à mes yeux qu'un AMM n'étant jamais sorti de son massif français !
Je revendique simplement le fait de pouvoir acheter, vendre, gagner de l'argent, générer du profit sans avoir à me comporter comme un voyou.
Je suis ravi de lire une partie du positionnement de Jean François Rial, et je pense contrairement à lui que ATR doit se positionner - non pas forcement à chaud sur cette actualité - mais sur ce genre de pratique.
Nous sommes nombreux à attendre le fruits des actuels échanges entre ATR et Ecocert.
Il en va de la crédibilité de cette labellisation.

18.Posté par LAMIC Jean-Pierre le 27/02/2015 13:01 | Alerter
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Si Jean-Christophe Guerin se pose la question de savoir pourquoi j'ai quitté Atalante, qu'il lise ce petit récit édifiant, qui rejoint pleinement le sens de l'article et les commentaires de jérome Edou, comme ceux des acteurs de terrain...
http://blog.voyages-eco-responsables.org/2014/12/01/une-histoire-de-guides-par-jean-pierre-lamic/
Cordialement

17.Posté par Jerome Edou le 27/02/2015 12:28 | Alerter
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Et le voyage dans tout ça ?
Pour revenir sur cette histoire de Huwans au Nepal , je ne conteste en rien le droit de changer de partenaire, je conteste la méthode. Faire un coup comme cela par derrière, sans la moindre concertation, sans une explication, débaucher des guides locaux et le manager d'une société qui part avec tous les fichiers, sont des pratiques de la grande distribution mais pas celle du voyage qui reste un produit artisanale Elles sont en totale contradiction avec l’esprit du voyage et celui de la charte d’ATR (Agir pour un Tourisme Responsable), quoiqu'en dise son président actuel, Mr. Buot car nous les réceptifs nous y avons cru à ATR et nous y croyons toujours.
Ces pratiques commerciales déshonorent Huwans Club Aventure, déshonorent ses collaborateurs et surtout ses clients.

16.Posté par ribaut jean paul le 27/02/2015 09:18 | Alerter
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Monsieur Lamic a raison quand il souligne que beaucoup de voyages ont été créés par ces ultra corporatistes (qui gagnent le smic) dénoncés par monsieur Rial qui parle d'ethique et pense finance.

15.Posté par Ayla le 27/02/2015 07:44 | Alerter
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Clin d'oeil a JC Guerin :
"nous avons expérimenté le travail des guides à temps partagé entre le conseil aux clients et l'accompagnement, le formation des guides locaux, la création de réceptifs avec un accompagnateur. "

Il dit vrai... j'en suis un pur produit !
Atalante a ete une formidable ecole... merci

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