Est-ce une bonne idée d’imaginer le retour d’anciens collaborateurs, ceux que l’on nomme les « candidats boomerangs » ? - Depositphotos.com Auteur IgorVetushko
Tous les recruteurs cherchent la solution miracle, notamment digitale. Au risque de vous décevoir, il n’y pas de solution miracle ! C’est tout le processus de recrutement qu’il faut adapter aux nouvelles spécificités du marché de l’emploi. A commencer par revenir à des approches basiques.
Parmi tous les canaux de recrutement connus, il y en a un qui pourrait devenir à la mode. Je me pose et vous pose la question : est-ce une bonne idée d’imaginer le retour d’anciens collaborateurs, ceux que l’on nomme les « candidats boomerangs » ?
A ma connaissance, c’est une pratique assez peu répandue car les candidats comme les employeurs n’osent pas. Souvent, lorsqu’un candidat me raconte une expérience avec un véritable enthousiasme ou qu’il donne l’impression d’y être toujours, je lui demande pourquoi il n’y retourne pas. A 99%, la réponse est : « je n’ose pas » ou « je n’y ai pas pensé » ou « non », certainement par fierté !
Lire aussi : Recrutement : comment évaluer les compétences métiers ?
Tout comme les candidats, les entreprises peuvent également hésiter, par égo ou par crainte de se sentir en position de faiblesse notamment pour négocier les nouvelles conditions de rémunération et de responsabilités.
Parmi tous les canaux de recrutement connus, il y en a un qui pourrait devenir à la mode. Je me pose et vous pose la question : est-ce une bonne idée d’imaginer le retour d’anciens collaborateurs, ceux que l’on nomme les « candidats boomerangs » ?
A ma connaissance, c’est une pratique assez peu répandue car les candidats comme les employeurs n’osent pas. Souvent, lorsqu’un candidat me raconte une expérience avec un véritable enthousiasme ou qu’il donne l’impression d’y être toujours, je lui demande pourquoi il n’y retourne pas. A 99%, la réponse est : « je n’ose pas » ou « je n’y ai pas pensé » ou « non », certainement par fierté !
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Tout comme les candidats, les entreprises peuvent également hésiter, par égo ou par crainte de se sentir en position de faiblesse notamment pour négocier les nouvelles conditions de rémunération et de responsabilités.
Quels sont les avantages de recruter un ancien collaborateur ?
Mais, eu égard au contexte cette position évolue aujourd’hui.
Pourtant, il y a des avantages très pertinents pour l’envisager :
- Du côté entreprise
- Du côté candidat
Pourtant, il y a des avantages très pertinents pour l’envisager :
- Du côté entreprise
- Le candidat est connu. Il y a peu de risque de mauvaises surprises.
- C’est un gain de temps pour le recrutement et l’intégration.
- Le candidat sait pourquoi il souhaite revenir … ou pas.
- Il peut également exprimer de la reconnaissance à obtenir de nouveau la confiance de l’entreprise
- Du côté candidat
- Il est rassuré car il connaît l’environnement professionnel
- Le risque de mauvaises surprises est limité
Rester en contact avec les meilleurs éléments partis
Echanger sans la chappe du lien hiérarchique avec un ancien collaborateur est source d’informations pour comprendre les raisons de son départ. Cela permet au recruteur d’évaluer la pertinence et les chances de succès de son éventuel retour. Cela lui permet également de se remettre en question et de faire évoluer le mode de fonctionnement de l’entreprise. On gagne ainsi à mieux fidéliser ses collaborateurs et à augmenter leur engagement.
Je me souviens de belles histoires qui se sont réécrites. Par exemple, en analysant un CV je m’aperçois que le candidat a travaillé chez un de mes clients.
J’appelle le candidat et lui demande quel souvenir il garde de cette expérience. Il me répond « excellent ». Alors pourquoi être parti ? « Je n’adhérais plus au style managérial de mon ancien responsable qui n’est plus dans la société aujourd’hui. » Alors pourquoi ne pas les contacter ? « Je n’ose pas, je ne sais pas comment ils vont réagir ! » J’ai appelé son employeur. Ils se sont revus et la belle histoire continue toujours.
Je recommande de conserver le contact avec les meilleurs éléments partis et d’être attentif à leur évolution de carrière. Linkedin est un bon outil pour cela.
Le moment venu, je préconise de rester ouvert et curieux en étudiant le retour potentiel d’un ancien collaborateur, cela peut être humainement et professionnellement intéressant, et il n’y aucun engagement de part et d’autre.
Je me souviens de belles histoires qui se sont réécrites. Par exemple, en analysant un CV je m’aperçois que le candidat a travaillé chez un de mes clients.
J’appelle le candidat et lui demande quel souvenir il garde de cette expérience. Il me répond « excellent ». Alors pourquoi être parti ? « Je n’adhérais plus au style managérial de mon ancien responsable qui n’est plus dans la société aujourd’hui. » Alors pourquoi ne pas les contacter ? « Je n’ose pas, je ne sais pas comment ils vont réagir ! » J’ai appelé son employeur. Ils se sont revus et la belle histoire continue toujours.
Je recommande de conserver le contact avec les meilleurs éléments partis et d’être attentif à leur évolution de carrière. Linkedin est un bon outil pour cela.
Le moment venu, je préconise de rester ouvert et curieux en étudiant le retour potentiel d’un ancien collaborateur, cela peut être humainement et professionnellement intéressant, et il n’y aucun engagement de part et d’autre.
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Frédérik Cousin - DR
Passionné par le recrutement, entrepreneur et dirigeant du cabinet Refea, Frédérik Cousin s’attache à partager ses conseils et anecdotes en matières de recrutement, depuis la stratégie à l’intégration à ses clients et candidats. Soucieux de contribuer à l’amélioration des pratiques et des outils liés au marché de l'emploi, il écrit et délivre ses idées et positions notamment dans une chronique bimestrielle.
fc@refea.fr
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